• 11 février 2009 : toujours toi

    Oui, toujours toi, à chaque moment, présent dans mes pensées.

    Hier, Gilbert et moi sommes allés au cimetière, comme chaque jour ; j'ai nettoyé à fond la dalle et les plaques déposées par nous, la famille et les amis car tout était sali par les intempéries de ces derniers jours (pluie, vent et même grêle un soir). J'ai aussi remplacé quelques fleurs fânées par d'autres fraîches dans des compositions qu'on t'avait offertes.

    "Ouh là là, quel mal ils se donnent à entretenir un endroit où je ne suis même pas", dois-tu penser. Mais bon, comme je te l'ai déjà dit, c'est notre seul moyen de te montrer, à part être toujours près de toi en pensées, qu'on t'aime et qu'on t'aimera toujours.

    Tout à l'heure, ta "tatie de coeur", Bernadette, me ramène les cache-pots qu'elle a décorés pour toi et qui nous permettront de mettre encore un peu plus de fleurs qui te diront : "ils t'aiment, ils t'aiment, oh Fabien, qu'ils t'aiment !". Et toi, tu diras avec ton humour taquin : "ça va, ne me racontez pas de salades, les salades". Et bien, non, ce ne sont pas des salades ce qu'elles te raconteront, ces fleurs que tu appelais salades.

    Ouf, j'arrête mon délire pour te dire qu'hier, l'enveloppe charnelle de Johanne a été mise en terre ; peut-être l'as-tu déjà croisée dans cet autre monde vers lequel elle est partie début février ? "Au revoir, Johanne, et bonne nouvelle vie pas loin de mon fils Fabien".

    En attendant Bernadette, je vais faire un peu de repassage (il me faut revenir aux activités terre à terre de temps en temps) et continuer à préparer la maison en vue de l'arrivée, d'un jour à l'autre, de tes tonton Didier, tata Evelyne, tonton Hervé, tata Isabelle, Elodie, Celine et Jean-luc.

    Samedi soir, on laissera tes cousines et cousin devant un film et une pizza ; on ira rejoindre, avec tes tatas et tontons, d'autres amis à la salle des fêtes pour un dîner spectacle basé sur les années 60 ; là encore, on pensera très fort à toi qui appréciais, malgré ton jeune âge, ce style de musique qu'est le rock.

    Tu vois, mon fils, je fais plein d'efforts pour continuer à vivre avec le même courage que celui que tu m'as montré tout au long de ta maladie. Je t'embrasse très fort.

    Je passe vite, vite te mettre une petite photo des cache pots que m'a amenés Bernadette.

    Ils sont bien dans le ton de la provence que tu aimes, non ?




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