• 12 mars 2009 : une prière indienne

    En vadrouillant sur internet, j'ai repéré ce texte d'une prière indienne que j'ai trouvé très beau et je sais, qu'à travers elle, tu nous parles, Fabien :

    À ceux que j'aime... et ceux qui m'aiment "
    Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
    laissez-moi partir,
    J'ai tellement de choses à faire et à voir
    Ne pleurez pas en pensant à moi,
    Soyez reconnaissants pour les belles années,
    Je vous ai donné mon amitié,
    vous pouvez seulement deviner
    Le bonheur que vous m'avez apporté.

     

    Je vous remercie de l'amour que chacun m'avez démontré,
    Maintenant, il est temps de voyager seul.
    Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
    La confiance vous apportera réconfort et consolation.
    Nous serons séparés pour quelque temps.
    Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
    Je ne suis pas loin, et la vie continue...
    Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
    Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
    Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
    La douceur de l'amour que j'apporterai.
    Et quand il sera temps pour vous de partir,
    Je serai là pour vous accueillir.
    Absent de mon corps, présent avec Dieu.
    N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
    je ne suis pas là, je ne dors pas,
    Je suis les mille vents qui soufflent,
    Je suis le scintillement
    des cristaux de neige,
    Je suis la lumière que traverse
    les champs de blé,
    Je suis la douce pluie d'automne,
    Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
    Je suis l'étoile qui brille dans la nuit,
    N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
    Je ne suis pas là,
    Je ne suis pas mort.

    texte écrit par Charlotte Néwashish-Flamand

    Cet après-midi, nous irons au cimetière pour de nouveau nettoyer à fond le monument sali par le vent et la pluie de ces derniers jours ; aujourd'hui, on a un beau soleil, le soleil que tu aimes et qui laisse entrevoir des parties de barbecue pour les saucisses et les merguez maison de ton papa de coeur ; tu aimais les manger en sandwich entre deux morceaux de pain que tu avais auparavant tartinés de mayonnaise.

    C'est sûr, ton frère arrive chez nous dimanche 22 à minuit et il reste jusqu'au vendredi suivant ; il reprend malheureusement le boulot le samedi. Gilbert et moi, on est contents et on va profiter de sa présence : notre regard a maintenant changé sur les moments que nous passons avec lui, la famille, les amis. On se dit : "et si demain on n'était plus là.... alors profitons-en à fond ; ça n'arrive pas qu'aux autres". Pourquoi n'avons-nous pas ouvert les yeux avant ? Avant, quand tu étais à nos côtés sous cette forme qui permettait que l'on te voit et que tu puisses nous répondre.

    Les livres que je lis m'apprennent que, si nous rencontrons des épreuves, c'est pour nous faire grandir intérieurement et nous permettre de mieux savourer les petits plaisirs de la vie tout en améliorant nos relations avec les autres. Mais bon, dure épreuve que celle de ton départ pour comprendre cela...

    Je t'aime, mon fils. Attends-moi.




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