• 14 juillet 2012 : fête nationale

    Me voilà là à te parler, mon coeur, le jour de la fête nationale, enfin ce qu'il en reste à mon goût. Je me souviens des années pas mal en arrière où la fête nationale était vraiment une fête avec des bals de quartier et des feux d'artifice. Les feux d'artifice sont toujours d'actualité mais les bals de quartier ont disparu.

    Te souviens-tu de tes premières années dans notre ville ? On habitait juste à côté de la place de la mairie et toutes les fêtes se déroulaient là : bals, manèges en veux-tu en voilà. Les stands de tir t'attiraient et je me souviens de ces soirs où je vous laissais aller avec quelque argent en poche, toi et ton frère, sur cette place pour vous y amuser. Bien sûr, je surveillais de loin mais bon, il y a une vingtaine d'années, il y avait beaucoup moins de danger que maintenant. Et puis, depuis plusieurs années, plus de manèges, plus de bal de quartier sur cette place : trop mal fréquentée, des bagarres,... bref le quotidien de notre temps.

    Je me souviens que tu me disais en écoutant les Beatles et d'autres de la même époque, ou quand je te racontais l'ambiance de ma jeunesse à moi : je ne suis pas né dans les bonnes années. C'est vrai que tu ne te sentais pas bien ni en sécurité dans ce monde actuel : par deux ou trois fois, tu t'es fait agresser par des voyous qui t'ont dérobé ton blouson une fois et failli te dérober ta voiture et pire une autre fois.

    Que veux-tu, mon fils, la justice est bien trop laxiste et de ce fait, encourage à la délinquance. C'est mon idée en tout cas.

    Pour changer de sujet (il m'énerve celui-là), je te raconterai qu'hier après-midi, sous un soleil de plomb et avec une chaleur écrasante, nous avons, ton papa de coeur et moi, remonté et nettoyé le salon de jardin pour le repas entre amis de ce soir. Ben oui, il y a plus de place dans la cour qu'à l'intérieur et nous serons 8 à table : une autre soirée brochettes et grillades rien que pour le plaisir d'être tous ensemble.

    Voilà le salon sur la table duquel trône l'ange que j'ai repeint pour toi ; dans la soirée, nous irons chercher les gâteaux et nous ferons un détour par ton monument pour l'y déposer.

    IMGP1744

    Et là encore, des souvenirs remontent à la surface : bien sûr, tu aurais été assis à table avec nous et je me rappelle les sandwichs que tu te faisais avec du pain, des merguez ou des saucissettes et de la mayonnaise. Tu aimais ça. Le soir en semaine, tu traversais la route pour te confectionner ça après que ton papa de coeur t'ait eu appelé pour te dire "c'est prêt" et tu repartais les manger devant World of Warcraft auquel tu jouais avec tes amis sur internet. Il m'arrive régulièrement de penser à eux même si je n'en ai plus de nouvelles. Je comprends que chacun a sa vie mais j'espère qu'ils ont de temps en temps une pensée pour toi qui te fait vivre encore et toujours.

    Sur le site du cimetière virtuel, j'ai trouvé une citation que je trouve réaliste :

    Les hommes ne meurent vraiment que lorsque disparaissent à leur tour ceux qui les ont aimés.

    Avec moi et d'autres proches, tu ne risques pas de mourir ; à n'importe quelle heure de la journée et même la nuit dans mes rêves, tu es là, dans ma tête et dans mon coeur.

    Tes petits signes me font le plus grand bien et me confortent dans l'idée que tu m'attends au bout de mon chemin sur cette terre ; je t'ai dit que j'ai fait faire un cadeau pour ta mamie : elle ne l'aura que lors de son arrivée chez nous, c'est à dire vendredi soir prochain. C'est un tableau sur lequel vous êtes trois : toi, ton papi et ta cousine Annie.

    IMGP1746

    Ta mamie n'est pas au courant mais je sais que ton tonton Didier chez qui elle séjourne de suite ne vient pas sur ce blog et que, donc, l'information ne filtrera pas. J'ai pris cette photo du tableau mais avant de m'arrêter sur celle-ci, j'en ai pris plusieurs autres pour le cadrage. En voulant déplacer le tableau, je le fais tomber. Je le ramasse, le remets en place et positionne l'appareil photo prêt à prendre une photo. Je n'ai pas encore le doigt sur le bouton que, surprise, une puis deux photos se déclenchent seules. C'est toi, mon fils, j'en suis sure, qui voulais me faire savoir que tu étais là. Il te plaît, ce tableau qui va bientôt rejoindre un des murs du domicile de ta mamie ?

    Ton papa de coeur ne rentre pas ce midi ; il fait non stop jusqu'à 14h environ au boulot. Si tout va bien, il ne travaille pas demain matin : il se fait remplacer. Je vais donc manger seule.

    Allez, mon fils, je vais arrêter de bavasser de peur de te saoûler. Je te dis à très bientôt avec quelques photos que je prendrai certainement pendant notre soirée.

    begzthco

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    marialis
    Samedi 14 Juillet 2012 à 18:50
    Ton étoile est toujours là : il veille sur toi et est heureux de voir que tu vis, que tu partages et que tu soignes ta peine... Gros bisous, A+
    2
    marialis
    Samedi 14 Juillet 2012 à 18:51
    Le tableau est très beau!
    3
    kikie
    Lundi 16 Juillet 2012 à 22:06

    Coucou ma cop'

    Quand je lis que chez toi, il fait chaud et que vous allez diner dehors.....je t'envie. Chez nous, il a beaucoup plu, il fait frais, j'ai mon polaire...et franchement ce mauvais temps finit par donner le cafard, on a besoin de chaleur....

    Pour nous pas de 14 juillet, mais un aller retour en Angleterre pour emmener sa voiture à Elodie, qui était partie avec la nôtre qui est tombée en panne.....elle ne sera prête que dans une dizaine de jours, alors!!!pour qu'Elodie puisse continuer ses vacances programmées, nous avons décidé de faire l'aller retour. Tu ne peux imaginer les trombes d'eau, les orages que nous avons essuyés...mais nous sommes heureux d'avoir dépanné notre fifille.

    Le tableau est très beau, ta maman va être heureuse de ce superbe cadeau.

    Grosses bises ma cop', on attend les photos de ta soirée brochettes..clin d'oeil à Fabien qui n'est pas loin.....

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :