• 19 avril 2014 : une belle chute

    Me voilà, mon ange. Test fait, je vois que je peux de nouveau insérer des photos et j'en profite pour en mettre le maximum de la fête que j'ai donnée pour ma retraite : une super, super fête. Que n'étais-tu avec nous ? Mais sûrement étais-tu là, autrement mais là, et tu as dû te dire, en me voyant "faire la folle", elle est toujours pas finie, ma mère !

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    Tout ça est maintenant un souvenir mais un tellement bon souvenir ! Comme pour toi, lorsque me reviennent en mémoire les images de tes derniers mois sur cette terre, j'essaie fort de les chasser pour ne me rappeler que les bons moments avec toi, même les moments les plus simples tels que tes visites l'hiver pour t'asseoir sur le rebord de notre cheminée et ça me réchauffe le coeur. Je suis de plus en plus convaincue qu'un jour, nous serons de nouveau ensemble, mon fils.
     
    Quelques jours après cette fête, dans la nuit de jeudi à vendredi, j'ai fait une belle glissade dans notre escalier. J'y avais aligné toutes les compositions florales qu'on m'avait offertes et je n'avais donc plus accès à la rampe.
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    J'ai donc descendu plusieurs marches sur le dos mais c'est surtout ma jambe gauche qui a souffert. Le vendredi matin, Bernadette m'a accompagnée à l'hôpital où l'on m'a passé des radios de la cheville et du genou : ouf, rien de cassé mais comprimés anti-douleur, massages plusieurs fois par jour au Voltarène et port d'une atèle à la cheville. A ce jour, le pied a dégonflé mais je n'arrive pas encore à plier ma cheville correctement ; c'est surtout le genou qui me fait mal.
     
    Quand j'étais à l'hôpital, une femme hurlait à pleins poumons parce qu'elle avait coincé un doigt dans une portière. "Et vous, vous ne hurlez pas ?" m'a dit la docteresse. "Mon jeune fils est décédé il y a 5 ans d'un cancer des os et si je relativise ma douleur par rapport aux siennes, je n'ai vraiment pas le droit de me plaindre", lui ai-je répondu. Elle, elle m'a comprise.
     
    Oui, mon coeur, tu m'as et tu as donné de sacrées leçons de courage et surtout pendant les trois derniers mois de ta vie sur cette terre pendant lesquels tu savais que tu allais partir mais tu ne t'es jamais plaint comme tu ne t'es pas souvent laissé aller à crier malgré les souffrances physiques que tu endurais.
     
    De cela, je te remercie, mon fils ; tu m'as rendue plus forte physiquement comme moralement ; et même si parfois je m'écroule encore, je me relève rapidement en pensant à ta force à toi.
     
    Je t'aime tant, mon ange.
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