• En début d'après-midi, ton amie Coralie est venue nous rendre visite ; je lui avais donné le lien de ce blog mais elle voulait le feuilleter avec moi la première fois.

    Elle est partie voir sa tante, puis est revenue plus tard pour nous accompagner au cimetière. Elle m'a ramené une photo de toi prise en janvier 1999 ; tu avais un peu plus de 15 ans.


    Elle reviendra nous voir avec d'autres photos qu'elle cherchera à l'occasion. Quel plaisir de savoir qu'elle ne t'oublie pas ; ses attentions nous font vraiment beaucoup de bien. Merci, Coralie.



    Au cimetière, nous avons porté un autre petit pot en zinc décoré de tulipes dans lequel nous avons mis une primevère.














    Je t'entends râler : "vous avez bientôt fini d'envahir le monument que vous m'avez dédié avec vos salades ?" Parce que par taquinerie, tu appelais "salades" les fleurs que nous aimons et que nous entretenons dans notre cour.

    Tu n'aimerais pas le ciel que nous avons aujourd'hui : un ciel sans soleil. Moi, ça ne me gêne pas puisque mon soleil, il est dans mon coeur : c'est toi. Je t'aime, ma puce.




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  • Ce matin, comme tous les jeudis matins, je suis allée au travail ; quand j'en suis sortie à 10 heures, mes pieds m'ont conduite jusqu'à la maison et, de nouveau, ma tête a espéré que ton départ ne soit qu'un cauchemar et qu'en tournant au coin de l'immeuble, je verrais tes rideaux accrochés aux fenêtres de ton logement et que ta voiture serait garée juste en face.

    Les rideaux ne sont pas les tiens, ta voiture n'est pas là et je me secoue pour affronter la terrible réalité.

    Pour le dernier Noël, ta "soeur" de coeur avait déposé au cimetière une composition de roses, fânées depuis, et de feuillages ; Gilbert et moi avons acheté cinq roses en tissu tellement bien faites qu'on les croirait réelles. Avant que je retourne au travail dans la soirée, on ira déposer la nouvelle composition sur la tombe :



    On a aussi acheté un petit arrosoir en zinc décoré de tournesols dans lequel on mettra un petit pot de marguerites.

    Un endroit spécial pour un rendez-vous qui te montrera encore une fois qu'on t'aime et qu'on pense à toi. A tout à l'heure, mon fils.




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  • Nous sommes rentrés hier de notre week-end chez ton tonton Hervé et ta tata Isabelle ; j'ai beaucoup pensé à toi et au fait qu'un an auparavant, toi et nous étions aussi chez eux ; je suis sure que tu t'en souviens : nous avions fêté les 17 ans de ta cousine Elodie.

    Et cette année, nous avons fêté ses 18 ans et mon anniversaire en même temps. Je sais que tu étais près de nous tous lors du repas auquel étaient aussi conviés ton tonton Didier, ta tata Evelyne et ton cousin Olivier.

    Quelques photos prises pendant ce dimanche bien agréable, n'est-ce pas, Fabien ?


    Ta cousine Céline apporte le gâteau
    Ta cousine Elodie et moi, on souffle les bougies
    (heureusement qu'ils n'en ont mis qu'une pour moi)
    On a été gâtées
    C'est bon dêtre en famille... ça met du baume au coeur.

    Et là, ce sont ta tatie et ton tonton de coeur qui sont venus me souhaiter un bon anniversaire avant notre départ pour Villeurbanne :

    Ton tonton Hervé, ta tata Isabelle, tes cousines Elodie et Céline et ton cousin Jean-Luc ont prévu de venir nous voir quelques jours aux alentours de la Saint Valentin. Tiens-toi prêt pour les recevoir, mon fils.

    17 heures : on rentre du cimetière où il fait un froid glacial à cause de la température basse mais aussi du vent qui souffle en rafales ; on a porté là-bas le cache-pot pour l'olivier.

    J'ai encore beaucoup de mal à réaliser que jamais plus je ne profiterai de ta présence physique, de t'entendre parler, de t'entendre rire. Que de fois chaque jour, je me dis "si j'avais su...".
    Je te le dis et te le redis : je t'aime et je t'aimerai toujours.




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  • Depuis ton départ, moi qui ne crois pourtant qu'en ce que je vois, je lis beaucoup de livres qui traitent de la vie après la mort ou plutôt de la vie après cette vie. Tous ces ouvrages me donnent un immense espoir : celui de te revoir quand mon heure sera venue. En attendant, je vis pour ton frère, Gilbert, la famille avec tout le courage que je puise en me rappelant celui dont tu as fait preuve pendant ta maladie.

    Dimanche dernier, Gilbert et moi sommes allés au cinéma voir "Et après". Un film qui nous dit : "peu importe de savoir s'il y a une vie après la mort, l'important est de vivre pleinement chaque instant de cette vie avant la mort". J'ai beaucoup aimé, Gilbert un peu moins par rapport aux passages où l'on voit ce jeune de 17 ans atteint d'un cancer incurable et révolté devant le fait qu'il va mourir. Ca lui a trop rappelé ce qu'il a vécu avec toi.


    La journée va continuer et ce soir, je prendrai un demi Temesta parce que ça fait deux nuits que je cauchemarde et que je dors très peu ; ça épuise. Mais ça, tu le sais déjà puisque je te l'ai dit oralement à 6h30 avant de partir au boulot.

    En ce moment, je vais régulièrement sur le blog de Johanne, une maman de deux enfants qui est atteinte d'une leucémie, qui a été greffée mais qui a rechuté. La médecine ne peut plus rien faire pour elle non plus. Une chaîne de solidarité s'est formée pour la soutenir moralement. Son site pour celles et ceux qui me lisent : http://leucemiennemie.canalblog.com

    Après mon boulot samedi, on prend la route pour passer le week-end chez ton tonton Hervé ; on mangera le gâteau pour fêter l'anniversaire de ta cousine Elodie et le mien.

    Je ne te dis pas à bientôt puisque tu es près de moi et dans mon coeur tout le temps. Je t'emmène avec nous samedi car je sais que tu aurais aimé venir. Je t'aime, mon fils.



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  • Et bien voilà, ton tonton Hervé a réussi là où je galèrais depuis un certain temps.

    Les personnes qui te rendront visite sur ce blog pourront profiter d'une des musiques que tu écoutais souvent pour te relaxer : Don't worry, be happy (traduction : t'en fais pas, sois heureux).



    J'ai entendu un petit morceau de cette chanson dans une émission télé aujourd'hui : un petit signe de ta part pour me dire que tu es là.

    Je t'écoute, mon fils, j'essaie de ne pas m'en faire, d'être heureuse et je t'aime.

    Un grand merci, tonton Hervé.




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