• Voilà, mon fils, ta tatie et moi rentrons du cimetière où nous avons fait le grand nettoyage du monument que nous t'avons dédié ; et il y en avait des plaques et des plantes à déplacer ; nous en avons profité pour rafraîchir certaines plantes en ôtant les feuilles ou les fleurs fanées. C'est tout propre et ça sent bon. Merci, tatie.

    Hier après-midi, nous sommes, j'allais dire finalement, allés, avec Irène et Patrick, voir Destination finale 4 au cinéma ; le film était en 3D : on nous donnait donc une paire de lunettes à l'entrée et je te promets que c'était très impressionnant. C'est comme si tu es dans le film et il nous est arrivé de baisser la tête ou de fermer les yeux parce que, d'un seul coup, on voit un objet se projeter sur nous. Cooooooool mais saignant.


    Cet après-midi, quand ton papa de coeur se sera reposé un peu, je lui demanderai de m'emmener faire les magasins ; je voudrais trouver quelque chose, je ne sais pas quoi encore, à mettre sur le monument au cimetière pour le 3 septembre, premier anniversaire de ton départ. J'essaie de me secouer la tête en me disant que c'est un jour comme les autres puisque les autres jours tu me manques tout autant.

    Et après, j'irai travailler ; puis, les congés...

    Quand je dis les congés, en fait ce sera mercredi lorsque nous monterons dans la voiture parce qu'entretemps, il me faut non seulement faire les valises mais aussi réduire à néant le tas de linge à repasser qui a pris de la hauteur.









    Encore quelques fleurs pour te faire des...








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  • Aujourd'hui, c'est dimanche. Encore demain à travailler et ce sont les congés. C'est confirmé, nous partons à la montagne : Irène nous prépare les clés et un plan pour aller là-bas parce qu'on n'y est allé qu'une seule fois il y a au moins 5 ans et qu'on aura du mal à retrouver sans indications. Nous allons chercher tout ça mardi soir et, du coup, Irène nous invite à rester manger un morceau avec eux : c'est bien volontiers que nous le ferons.

    Et puis, mercredi matin, nous prendrons la route pour revenir je ne sais quand : pour le 9 au plus tard puisque je reprends le travail ce soir-là et, de toutes façons, je veux pouvoir commander la composition de fleurs que je mettrai au cimetière le 11 septembre : tu aurais eu 26 ans mais tu auras à jamais 24 ans 11 mois et 23 jours de passage sur cette terre. 24 ans 11 mois et 23 jours de bonheur pour moi dont je n'aurai pas toujours su apprécier chaque moment.

    Allez, mon fils, je me secoue pour ne pas tomber dans le mélo, ce que tu n'aimerais pas du tout.

    Ton papa de coeur travaille ce matin ; je vais voir si dans la soirée, il serait d'accord pour aller au cinéma. J'ai bien envie de voir Destination finale 4 et puis, ça nous fera passer un moment au frais quoique depuis que le vent a soufflé en force hier, les températures sont un peu tombées. A suivre...

    Quand nous rentrerons de la montagne, l'air devrait être plus respirable ici ; et puis, ton papa de coeur a pris les devants... Je te promets qu'on aura pas froid cet hiver parce que, jeudi après-midi dernier, lui et son ami Georges ont rentré dans la cour 7 stères de bois et tout ça en plein soleil. Tu pourras venir te chauffer devant la cheminée comme tu aimais le faire. A chaque fois que je regarderai le foyer cet hiver, je te reverrai ainsi.

    Je viens d'avoir ta mamie en ligne : elle attend désespérement le 2 septembre, jour de son rendez-vous avec le chirurgien ; elle souffre toujours autant de la hanche et ça se reporte dans la jambe.

    Hier après-midi, ton amie Coralie est passée me voir ; elle m'a apporté des petits films avec un boîtier adaptateur pour que je puisse les regarder sur le lecteur VHS. Et bien, j'ai le son mais pas l'image, que ce soit pour ces films comme pour d'autres cassettes VHS : je criiiiiiise ! Je vais voir ça mardi avec Patrick qui va déjà me copier le DVD de l'anniversaire de ta tatie et, s'il le peut, me mettre sur DVD le film des 20 ans de Pierrick. Peut-être pourra-t-il venir à mon secours pour ça aussi ?

    Et on fait une innovation cette année : tes tontons et tatas, ainsi que ta mamie, viendront passer le réveillon du jour de l'An à la maison. On ira faire les fous et lancer des pétards dans les rues, hihihi.

    Tout ça me rappelle une anecdote : j'étais montée à Auxerre pour le décès et l'enterrement de ton papi (mon papa) et toi, tu étais resté avec ton papa de coeur que je fréquentais depuis quelques temps ; tu avais 13/14 ans ; ce week-end là, c'était le mariage de son neveu Christophe et tu l'avais "baratiné" pour qu'il t'achète des pétards. A la sortie de la cérémonie, tu t'étais installé à l'arrière de la voiture, tu avais baissé la vitre et tu te faisais une joie de lancer les pétards au grand dam des conducteurs de voitures qui suivaient. Ton papa de coeur en rigole encore quand il raconte cela.

    Es-tu toujours aussi coquin, mon fils ? ça aussi, ça me manque beaucoup. J'aimerais tant que tu sois le même quand je te retrouverai !


     



     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



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  • Et oui, hier, c'était la Saint Monique. Tu m'imagines en sainte, mon fils ? Beaucoup de monde m'a souhaité une bonne fête et je les en remercie. Ta tata Isabelle et ton tonton Hervé sont allés jusqu'à m'envoyer un beau bouquet de fleurs, les coquins. Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? J'ai pas compris...

    Vue de dessus

    Cet après-midi, ta tata Evelyne et ton tonton Didier sont passés nous faire un coucou avant de reprendre la route vers Lyon ; leurs vacances sont finies. Ils ont mis presque 4 heures là où on met en général un peu plus de 2 heures pour aller chez eux (beaucoup de monde et des bouchons).

    Hier après-midi, ils sont allés remettre au cimetière la composition de fleurs artificielles qu'ils t'avaient offerte en fin d'année dernière après avoir fait changer les fleurs qu'ils trouvaient défraîchies ; et en même temps, ils en ont profité pour mettre une composition de plantes fraîches. Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Ah oui, cette fois, j'ai compris. Tu dis "encore des salades !". C'est vrai que bientôt on ne va plus voir la couleur de la dalle.

    Lundi matin, j'irai avec ta tatie de coeur nettoyer la dalle ; je ne te raconte pas le travail qu'on va avoir à tout déplacer...

    Et puis, lundi soir, j'irai travailler ; après ça, huit jours de congés pendant lesquels on va certainement partir quelques jours à la montagne si les nièces et la soeur de ton papa de coeur nous confient la clé de leur appartement. Je vais chercher la fraîcheur et me sauver de la maison pour la date du 3 septembre ; ça ne changera rien, je le sais, mais je t'ai fait une promesse : vivre et foncer en attendant de te retrouver.

    Ce 3 septembre ne sera que la commémoration du jour le plus douloureux de ma vie ; le saint qui sera fêté ce jour là ? Grégoire. Un signe, Fab ?


















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  • 4 jours sans venir te parler ici alors que je suis à la maison mais vraiment pas le temps matériel ; je t'explique quoiqu'à mon avis, tu le sais déjà.

    Samedi midi, ta tata Evelyne et ton tonton Didier sont arrivés comme prévu ; vers 16 heures, nous les avons abandonnés pour aller au mariage d'Emilie et Sébastien (Emilie est la fille d'un copain d'enfance de ton papa de coeur, René, et de Michèle). Superbe mariage dont nous sommes rentrés vers 4 heures du matin.

    Ton papa de coeur tout en blanc, avec sa soeur Monique et son beau-frère Edmond.

    Le dimanche, vu notre nuit courte et la chaleur extérieure, nous avons "glandouillé" à la maison et avons regardé des films avec ta tata Evelyne et ton tonton Didier. Une petite escapade dans la soirée pour aller jusqu'au cimetière.

    Le lundi matin, je suis allée, pendant que ton papa de coeur travaillait, faire quelques courses avec ta tata Evelyne ; et l'après-midi, pour lutter contre la chaleur écrasante, nous nous sommes jetés dans la piscine chez Irène et Patrick partis à la mer pour la journée. Bonnes parties de rigolade dont ta tata est ressortie avec des souvenirs sur les bras : deux beaux hématomes. Mais aussi, t'as vu le sport qu'ils ont fait, Gilbert et elle, pour monter sur une bouée ?

    Je ne te raconte pas le plongeon que ton papa de coeur a fait en glissant sur la bouée : il voudrait refaire le même qu'il ne le pourrait pas. As-tu vu sa tête quand il a compris ce qui allait lui arriver ?

    Le soir, sortie avec des amis dans un restaurant où le repas était plus que copieux...

    Mardi matin, nous sommes partis de bonne heure en direction des Gorges du Verdon : très belle balade de laquelle nous sommes rentrés vers 20h30 et dans la foulée, je suis allée faire le ménage à la clinique vétérinaire.

    Ce matin, grasse matinée pour tout le monde puisque ton papa de coeur avait pris deux jours de congés. On a regardé les photos, mangé un morceau vers 13 heures et vers 16 heures, ta tata et ton tonton ont pris la route pour aller chez la soeur de ta tata qui habite à 800m de chez nous. Elle m'a envoyé un SMS pour me dire qu'ils sont bien arrivés et qu'ils n'ont pas eu trop de monde sur la route. Tu vois, Fab, je te le disais déjà l'autre jour : y'a pas que moi qui suis pas finie.

    Après une visite imprévue de Monique et Monmon, nous sommes allés au cimetière puis au boulot pour moi.

    Et sais-tu ce que l'on a regardé ce soir ? Un DVD que m'a prêté ta tatie Bernadette, à savoir un film fait lors de sa fête d'anniversaire il y a 6 ans sur lequel on te voit plusieurs fois t'amuser, et notamment jouer, déguisé en fille, avec ton ami Pierrick, le sketch des frères Taloche "j'ai encore rêvé d'elle" (tu aurais dû le rejouer avec lui lors de la fête d'anniversaire de ton papa de coeur si le punch ne t'avait pas tant "secoué"). J'ai bien plein de photos de toi mais quel bonheur de te voir bouger, rire, parler...

    Tu comprends maintenant, mon fils, pourquoi j'ai délaissé ce blog ? nous avons malgré tout beaucoup pensé à toi, parlé de toi et de nos souvenirs avec toi ; ta tata a d'ailleurs emmené avec elle une photo où vous êtes tous les deux et qui lui plait beaucoup.

    Et puis, Fab, peux-tu accueillir un jeune papa, Brice, qui vient de succomber à la leucémie et qui laisse sur cette terre sa femme et un petit bout d'homme prénommé Tristan ?

    Il me faut aller me coucher car il est bien tard et mon réveil sonne à 6 heures demain matin ; en cette fin de semaine, je dois rattraper les heures de travail que j'aurais dû faire en début de semaine mais que j'ai décalées avec joie pour cause de famille à la maison. Et après moi, le déluge.... ou alors, comme dirait ton papa de coeur, et basta...














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  • Alors, mon fils, toi qui a vu ce qu'il s'est passé chez ta tata Isabelle hier soir, dis-nous s'ils ont bien fait la fête. Un gâteau au chocolat ? Huuum, mon pêché mignon. S'il n'y avait pas 500 kms aller et retour, c'est certain qu'on aurait de suite répondu à ton invitation, Isa, et pas que pour le gâteau au chocolat bien sûr. C'est tellement super de profiter de moments en famille ou entre amis. Et puis, t'as vu, tu as échappé à la tradition de ma cop'Kikie qui a laissé après toi un commentaire sur mon article d'hier. Et toi, Fab, tu la connais, cette tradition ? Sûr que ça t'aurait donné des idées pour les anniversaires à venir et on aurait eu les oreilles rouges.

    Aujourd'hui, je passe la journée seule à la maison ; il faut quand même que j'aille travailler vers 18 heures. Ton papa de coeur est parti depuis 6 heures ce matin et fait journée continue ; je viens de l'avoir en ligne : il ne sait plus où donner de la tête entre l'afflux des clients à la boucherie, les repas qu'on lui a commandés (entre 150 et 200) et une paëlla qu'il entame pour un de ses patrons ; mais bon, je ne me fais pas de souci car, comme d'habitude, il va s'en sortir.

    De mon côté, j'ai préparé la maison puisque ta tata Evelyne et ton tonton Didier arrivent à la maison demain pour quelques jours ; pour le mariage de l'après-midi, j'ai aussi fait l'ourlet du pantalon blanc de ton papa de coeur et me suis occupée de moi (épiler les sourcils, couper les ongles des mains et des pieds, poser le vernis sur ceux des pieds (ceux des mains ça sera pour demain matin et la coiffeuse aussi parce qu'avec mon boulot de ce soir, c'est même pas la peine).

    Tu vois, mon fils, la vie continue, c'est sûr, mais pas comme avant... Tu me manques et je ne trouve pas d'adjectif qui définisse la profondeur de ce manque. Heureusement que je crois au fait que tu es toujours là, près de nous ; je continue à vivre en pensant à toi pour chaque chose que je fais, en étant persuadée que tu partages chaque moment de ma vie. C'est ma façon à moi de ne pas sombrer dans la folie et tu m'aides beaucoup en me faisant de temps en temps un petit signe.

    Chère vie
    je suis tanné de toi
    mais te perdre je ne veux pas
    tous ces malheurs je ne comprends pas pourquoi
    et je ne parle pas que pour moi
    tu peux être douce comme la soie
    comme tu peux me mettre hors de moi
    dis le moi
    dis moi ce que tu crois
    ce que tu penses de toi
    je me demande si tu te vois
    ne serait-ce que quelquefois
    ...

    Poème de C-Lex 

     

     




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