• Et oui, le mois de mai se termine aujourd'hui ; les mois filent à une vitesse incroyable mais je ne me plains pas puisque chaque mois passé me rapproche du jour où nous nous reverrons.

    Hier, c'était la fête des mamans ; pendant que je jouais à Jewel Quest 2 hier soir, mon écran s'est éteint puis rallumé. Merci de m'avoir souhaité ma fête, Fab.

    Et puis, sais-tu que j'ai oublié de te parler du cadeau que m'a fait ma cop Kikie de la part d'une de ses filles quand nous sommes allés à Paris ? Il m'a émue aux larmes car venant d'une personne que je n'avais jamais rencontrée et que je n'ai toujours pas rencontrée. Un grand merci, Fanny. Le voilà, le cadeau... un cadre qui trône dans le salon

    Hier midi, nous avons mangé à la maison parce que, ton papa de coeur ne travaillant pas, nous nous sommes tranquillement levés à 10h30 ; et puis, il y avait de bons restes du repas de la veille au soir avec nos amis, dont du clafouti fait maison par Bernadette et des macarons au chocolat fait maison par Marie-Hélène. Hummm !

    Et puis, vers 16h, nous sommes partis pour le cinéma où nous avons vu un bon film d'aventures dans lequel, c'est sûr, il y avait de l'action mais aussi de l'humour. Bref, une très bonne détente...

    En sortant de là vers 18h30, nous sommes allés directement au cimetière pour arroser les fleurs sur ton monument ; nous y retournons cet après-midi, dès que ton papa de coeur rentrera de son cours de peinture, pour remplacer un pot qui n'est plus très joli. L'olivier est tout en fleurs et je pense qu'il nous faudra le tailler cette année car il commence à cacher sérieusement les inscriptions du nom et des dates.

    En rentrant à la maison, nous avons croisé Fabrice, ton collègue de travail quand tu étais apprenti carrossier. Ton papa de coeur lui portera notre véhicule lundi prochain afin qu'il répare quelques égratignures.

    Ton papa de coeur est au travail ; pour moi, c'est une journée calme puisque je ne travaille pas avant 18h. Je vais bricoler un peu dans la maison et puis continuer à lire le livre que j'ai entamé avant-hier : Comment les morts s'expriment et se manifestent depuis l'au-delà de Christophe Barbé.

    Le reste de la semaine va être assez chargé au niveau boulot ; il me faudra aller à la clinique le dimanche à la place du samedi midi car samedi matin, coiffeuse puisque samedi après-midi et soir, nous sommes invités au mariage de la fille de ma collègue de travail et amie Viviane.

    Le vendredi soir suivant, c'est ta tata Evelyne et ton tonton Didier qui arrivent chez nous pour le week-end ; ta tata vient d'avoir 50 ans et pour fêter ce compte rond, j'ai réservé quatre couverts dans un petit restaurant où on ne mange que des produits de la ferme et où on se rend par de superbes belles routes qui nous font découvrir le mont Ventoux sous un autre angle.

    Je ne te parle pas encore des deux autres week-ends de juin qui sont tout autant occupés.

    Que veux-tu, mon fils, il me faut bien continuer à vivre puisque la vie fait ce qu'elle veut. Le magnétiseur/bio énergéticien m'y aide. Par contre, je n'ai pas revu la psy et je n'en ressens pas le besoin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Je t'ai écrit très tôt ce matin (page 248) et je recommence maintenant ? Ben oui, mon fils, ce jour est particulier et je tenais à partager avec les mamans qui me lisent un poème que m'a transmis une amie internaute.

    Mamans !
    Mamans jeunes et vieilles,
    aux cheveux blonds, aux cheveux gris, aux cheveux blancs ;
    Mamans fanées, mamans fardées, mamans ridées ;
    Mamans près des berceaux et mamans près des tombes ;
    Mamans de nos veilles, de nos fatigues, de nos chagrins ;
    Mamans qui ne dormez pas la nuit ;
    Mamans de nos ébats, nos promesses et de nos rêves ;
    Mamans qui chantez et faites risette à vos petits ;
    Mamans en pleurs et mamans en fleurs ;
    Mamans qu'on fleurit et mamans qu'on ne fleurit pas ;
    Mamans qu'on embrasse souvent, mamans qu'on n'embrasse jamais et qu'on laisse vieillir solitaires dans la mansarde ;
    Mamans toujours en noir ;
    Mamans au médaillon du petit sur la poitrine ;
    Mamans du monde brutal qui vous tiraille au dehors et vous abîme au-dedans ;
    Mamans qui n'en pouvez plus certains soirs et pensez qu'il vaudrait mieux s'arrêter là, et que ce soit fini, et qui vous reprenez à sourire tout à coup, le lendemain, sans trop savoir pourquoi, et qui recommencez simplement à vous immoler et à vous enlever, quand il le faut, le pain de la bouche ; mamans merveilleuses, mamans comme il en faut...
    qui mettez le liant, le lien, le baume, la douceur, la paix, comme ça, avec un mot, un sourire, un rien, une fleur sur la table, un gâteau de plus...
    Mamans qui trouvez toujours quelque chose au fond du tiroir ;
    Mamans qui défendez si bien le petit devant le père et le devant tout le monde ;
    Mamans de toutes ressources, mamans de tous secours ;
    Mamans qui devinez et qui excusez tout ;
    Mamans de tous les âges et de tous les visages ;
    Mamans à nous, mamans des autres, mamans...
    Bonne fête ! Bonne fête !
    Poème anonyme
     
    Je guette un signe de ta part...
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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  • Deuxième année que la fête des mamans se passera sans que tu puisses me la souhaiter.... à moins que... un petit signe ? Je vais guetter, bien sûr, puisque je suis plus que jamais ta maman, votre maman à toi et à ton frère. Ton papa de coeur savait que j'aurai le blues ce jour-là et a donc demandé à un de ses employés d'assurer le dimanche matin à sa place au magasin. Il m'emmènera manger quelque part et nous irons certainement au cinéma pour me changer les idées. Tu vois, mon fils, il est toujours le même : le coeur sur la main.

    Bernadette, Elie, Marie-Hélène et Georges sont partis il y a peu de temps. Nous avons passé une bonne soirée et, après le repas, nous leur avons montré les photos prises au cours de nos dernières vacances. J'avais d'ailleurs dit que je t'en mettrai quelques-unes ici ; alors, voilà...

    La cathédrale de Bourges

     
    Bourges : en ville
     
    Le château de Rambouillet
     
    Le pont Valentré à Cahors
     
    Le Puy en Velay
     
    Notre coup de coeur : Sarlat

    Cette semaine a été chargée en travail, pour moi mais surtout pour ton papa de coeur. Jeudi matin, j'ai accueilli une cliente à la clinique vétérinaire car l'assistante n'était pas encore arrivée. Elle me demande "C'est vous qui entretenez cette clinique ?" - "Oui" - "Et bien, je tiens à vous féliciter parce qu'elle est impeccablement entretenue ; auparavant, j'allais chez XXX (pas de pub) à Carpentras et vu l'état de la salle d'attente, j'avais des doutes sur l'hygiène de la salle d'opération. Une urgence m'a menée un week-end ici et je continue à y venir pour la propreté entre autres." : ça fait plaisir d'entendre ça, non, Fab ? Moi, ça m'a mise en forme pour la journée parce qu'à force de faire toujours les mêmes choses, on a des doutes sur leur utilité. Et puis autant, je demande un pourcentage sur le chiffre d'affaires. Allez, tu vas me dire que je ne suis pas tout à fait finie. T'as raison, mon fils.

    Je voulais aussi te parler de la maman de ma cop Patricia ; l'oncologue a dit que ses jours sont comptés et que, si malgré tout son corps tient encore le coup un certain temps, il faut prévoir un placement dans un service de soins palliatifs. Aide-là, mon fils, à passer cette porte vers l'autre monde et fais-lui voir que tout ne s'arrête pas avec la mort du corps physique. Je te la confie, mon fils.

    Et je t'écoute, je t'écoute...

     

     

     

     

     

     


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  • Nous sommes rentrés hier après-midi, mon fils, et depuis, la machine à laver le linge tourne et retourne. On a voulu aussi aller jusqu'au cimetière où certaines plantes n'étaient plus très présentables. On a donc poussé la route jusqu'aux Jardins de Provence où nous avons acheté des dalhias, un géranium, une buveuse d'eau et un bouquet de fleurs blanches pour le vase. Pendant notre absence, ta tatie de coeur a remis tous les cache-pots qui ont été abimés cet hiver par la neige et qu'elle a redécorés.

    Ce matin, je suis allée de 7h à 10h à la clinique vétérinaire et je te promets que le boulot ne manque pas ; mon patron veut chercher une autre personne pour me remplacer pendant mes prochains congés. Mais bon... moi, ça ne m'empêchera pas de repartir.

    On ne doit pas être loin des 2500 kms parcourus pendant notre échappée de 9 jours ; 9 jours avec le soleil et d'une détente parfaite puisqu'en tête à tête avec ton papa de coeur qui ne pensait qu'à me faire plaisir. Et puis, l'hôtel... rien à faire à part se laisser faire.

    On a vu de beaux villages et de belles villes (on a d'ailleurs dans l'idée d'approfondir la Dordogne un de ces jours ; on louera une petite maison pour une semaine). Et puis, on a vu aussi de très belles églises ou même cathédrales. Moi qui évitais ces édifices auparavant, je les recherche un peu maintenant : j'ai la sensation d'être plus près de toi. D'ailleurs, par deux fois, une à Sarlat, l'autre à Rambouillet, j'ai allumé une bougie devant la vierge Marie.

    A Sarlat, j'ai allumé une bougie pour toi et une autre pour ta cousine Annie ; deux jours après, nous nous sommes arrêtés le midi dans une brasserie à Vierzon ; deux écrans plats fonctionnaient dans la salle de repas : l'un sans le son sur Eurosport et l'autre avec le son diffusait des clips ; peu de temps après notre installation à table, Grégoire apparait sur l'écran pour nous chanter Nuages suivi par Mylène Farmer pour un titre que je n'ai pas retenu. Quelques minutes après, Grégoire est revenu pour nous rechanter Nuages. Vous étiez là, hein, les jeunes ?

    A Rambouillet, j'ai allumé une bougie pour toi ; deux jours après, on s'arrête le midi dans une crêperie à Vichy ; la radio fonctionne ; peu de temps après notre installation à table, ton papa de coeur (il en est resté "baba") et moi, on entend Grégoire qui chante Ta main, suivi par Robbie Williams qui chante Angels. Ben là, tu nous as gâtés, Fab ! Merci, merci, des signes qui nous mettent l'espoir au coeur.

    Et puis, bien sûr, il y a eu la rencontre avec mes cops Kikie et Patinette et bien évidemment leurs maris ; super accueil de part et d'autre. On avait l'impression de se connaître sans s'être jamais vues. Elles m'ont promis de nous rendre visite ici alors je, ou plutôt nous les attendons, elles et leurs maris. Rencontre vraiment très, très sympathique.

    De gauche à droite : moi, Patricia et Jacqueline

    De gauche à droite : Gib (ton papa de coeur), Eric (mari de Patricia) et Henry (mari de Jacqueline)

    On dit que c'est grâce à Johanne et ses parents qu'on s'est rencontrées mais c'est aussi et surtout "grâce" à toi puisque, si tu n'étais pas parti pour l'autre monde, je n'aurais jamais cherché sur google les mots "cancer" ou "soutien deuil" ou "décès d'un enfant" qui m'ont menée vers ce site.

    Et bien sûr, tu sais que je n'ai pas vu ton frère alors que j'étais près de Paris ; il n'a pas donné suite au message que j'ai laissé sur son répondeur le mercredi midi. Je vais positiver : si le fait de nous avoir ignorés en sachant la contrariété qui en découlerait pour nous l'a un tant soit peu rendu heureux, alors je suis heureuse aussi parce qu'une vraie maman ne pense qu'au bonheur de ses enfants avant de penser au sien.

    Ton papa de coeur rentre du boulot, mon fils ; si j'ai un peu de temps dans la semaine, je viendrai mettre sur ce blog quelques photos des merveilleux endroits que nous avons vus.


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  • Ben voilà, mon fils, encore deux heures de boulot à faire à la clinique vétérinaire ce midi et je serai en vacances pour une dizaine de jours ; ton papa de coeur est moins gâté que moi car il a travaillé 10h non stop hier et qu'aujourd'hui, il va certainement le faire 12 ou 13h non stop.

    En te quittant sur ce blog, je vais me plonger dans le repassage et continuer la préparation de la valise ; c'est super, l'hôtel, parce qu'on a vraiment rien à faire (pas de lit, pas de ménage comme dans une location) mais on ne peut pas laver et repasser ; il faut donc prévoir du change en vêtement pour tout le temps de notre absence. No problem.

    Demain, on a un peu plus de 400 kms à faire pour atteindre notre premier point de chute : Cahors. On s'arrêtera pour manger vers midi et on en profitera pour voir le viaduc de Millau. Mais avant tout ça, on ira faire un tour au cimetière puisque ton papa de coeur va rentrer trop tard ce soir et que les portes en seront fermées.

    Cette semaine de congés qui aurait dû se passer entièrement du côté de Paris pour profiter au maximum de la présence de ton frère se transforme en semaine de promenade sur les chemins "de campagne". Pas pareil mais bon... m'a-t-on laissé le choix ? Tout le monde est rentré chez soi, a repris le cours de sa vie et moi, je reste avec ce problème qui me fait crier à l'injustice. Remarque, ça n'était pas plus juste que tu partes avant moi. Les livres qui disent que ce passage sur terre est un passage d'épreuves ne se trompent pas mais bon... il y en a plus pour certains que pour d'autres.

    Je positive... je positive... (plus facile à dire qu'à faire dans la tête).

    Jeudi, c'est donc la grande rencontre avec mes cops Kikie et Patinette et avec leurs maris Henry et Eric ; du virtuel, on va passer au réel. Tu seras là, dis, mon fils ?

    Je n'ai pas trop d'inspiration pour te parler ici aujourd'hui ; d'ailleurs, tu remarques que mes écrits s'espacent de plus en plus. Pendant cette semaine d'absence, je vais réfléchir au fait de continuer ou non ce blog.

    Je sais ce que tu me dis, Fab... cette chanson le dit aussi...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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