• Hier soir, comme chaque mercredi, j'ai regardé la série Esprits criminels ; le premier épisode racontait l'histoire d'un homme qui devient "fou" et tueur suite au décès d'un de ses enfants dans un accident. Au début et à la fin de chaque épisode, il est dit une citation et celle-là en particulier m'a interpelée

    Dans la vie, il n'y a pas de pire tragédie que la mort d'un enfant.

    Après ça, les choses ne sont plus jamais comme avant.

    Président Dwight Eisenhower

    J'ai retrouvé cette citation sur internet et par la même occasion, celle-là aussi

    Perdre un enfant, c'est perdre un morceau de soi-même

    Docteur Burton Grebin

    Comme elles sont vraies ! J'en ai pourtant eu, des épreuves, dans ma vie mais celle de ton départ physique, je ne m'en remettrai jamais. Je vivrai avec, c'est tout, et avec les douleurs qu'elle entraîne.

    Voilà, mon fils, je voulais juste te faire partager mes pensées du moment, pensées qui ne sont pas joyeuses, je l'avoue.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je t'aime, mon fils


    3 commentaires
  • C'est la dernière semaine de juillet qui commence aujourd'hui ; à suivre ce mois d'août qui me rappelle des souvenirs que je voudrais tant ne pas avoir vécus, et toi non plus, j'en suis sure. Tu m'as bien dit "je ne veux pas mourir à 25 ans". Mais tu n'es pas mort, mon fils, tu es simplement retourné dans le monde d'où nous venons tous même si nous n'en avons plus la mémoire tant que nous sommes sur terre et où j'irai te retrouver le jour où mon heure sera venue.

    Je te dirai presque qu'il me tarde de le connaître ce monde où tout n'est, d'après mes livres, qu'amour et beauté. Au diable les sentiments humains tels que l'envie, la jalousie, l'hypocrisie, la méchanceté, la haine... La liste est longue...

    Mais si je dis ça à ton papa de coeur, je ne pense pas qu'il sera d'accord. Alors, j'attends patiemment.

    Hier après-midi, après un bon repas, lui et moi nous sommes lancés sur les routes pour nous changer les idées ; il m'a emmenée jusqu'à Arles et sur le chemin, j'ai vu plein de paysages comme tu les aimes ; j'ai d'ailleurs pris quelques photos pour ton papa de coeur s'il veut les peindre mais aussi en pensant à toi.

    Au retour de la balade, nous sommes passés par le cimetière ; malgré le plein soleil et le vent qui souffle en rafales, les fleurs et compositions restent belles ; ton monument est le plus fleuri de la rangée. Il faut d'ailleurs que j'y porte une "épine du Christ" que t'offrent Monique et Monmon. T'ai-je dit que l'olivier nous donne cette année des olives ? Quand ce sera le moment, je demanderai à ton tonton de coeur de le tailler parce qu'il commence vraiment à trop monter.

    Ce matin, je suis allée faire 4 heures de ménage au domicile de mon patron et là, j'attends 18h pour aller à la clinique. Cette semaine va être une semaine "cool" : maison, boulot, dodo. Et il y a intérêt à prendre des forces puisque, samedi soir, nous sommes de fiesta. C'est ton papa de coeur qui va souffrir puisque le dimanche matin, il travaille, d'où réveil à 6h et quart. Il aura ensuite deux autres jours de travail puis, comme moi, il prend 4 jours de congés pour profiter de nos amis Patricia et Eric qui s'arrêtent chez nous sur la route de leur remontée vers Paris. On essaiera de leur faire découvrir Avignon s'ils ne connaissent pas.

    Mon amie Nadine est rentrée chez elle ; elle se prépare à recevoir une autre cure de chimio mercredi. Je souhaite de tout coeur que son corps l'accepte bien et qu'elle fasse régresser la tumeur. C'est une fille formidable et très courageuse.

    Tu vois, mon fils, toi et ton frère aviez raison : on fait aussi des rencontres formidables sur internet.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  • J'intitule ce petit mot Christelle puisque je viens juste de lui écrire ; le 13 (encore un 3) de ce mois, elle m'avait écrit un mail pour prendre de mes nouvelles. Sais-tu qu'elle a décroché son BTS et qu'elle est actuellement en emploi ? Mais oui, tu le sais. Elle est super, ton amie ; un petit mail de temps en temps et une petite carte à des occasions particulières dont le Nouvel An, par exemple : ça me fait énormément plaisir car, à travers ces contacts avec moi, je sais qu'elle pense à toi. Je n'en doute jamais d'ailleurs car j'ai bien vu l'amitié qui vous liait pendant ces derniers mois à l'hôpital où elle te rendait régulièrement visite. Un grand merci, Christelle, si tu me lis, pour tes attentions.

    J'insiste sur le 3 parce que c'est un chiffre qui marque ma vie (mon remariage, ton décès, celui de ma belle-soeur Jeannine, celui de la maman de ma cop Patricia,... ) et qui la rythme puisqu'il te sert entre autres à me faire signe.

    Il y a 2 nuits, comme commandés par quelque chose (moi, je dis toi), mes yeux se sont grand ouverts ; mon réveil 3:23 (pas 21 ou 22 ou 24 ou 25... ! non ! 23) ; le matin suivant, j'allume mon ordi et, comme chaque jour, je vais voir ton blog ; nombre de visiteurs alors sur le blog 3 ; total de 30323 visiteurs (même chiffre que mon heure de réveil).

    C'est quand même beaucoup de hasards pour les gens qui croient aux hasards, non ?

    Ce matin, je suis allée travailler chez le comptable. Au retour, mon réflexe a été celui habituel de consulter mon portable car je n'entends pas forcément si on m'appelle alors que je bosse. "Tiens, il est éteint et pourtant il y avait encore une barre de batterie avant que je parte au boulot !". Je le rallume, je tape mon code PIN et va savoir pourquoi il me demande confirmation de la date et modification de l'heure ? Je valide la date et je lève les yeux sur la pendule pour satisfaire à la dernière demande : il est 10 h 33 (pas 31 ou 32 ou 34 ou 35...).

    Et moi, à chaque fois, je me dis "oui, Fabien, tu es là" et ça adoucit ma douleur devant l'immense vide qu'a laissé ton absence physique. Encore hier, en regardant ton tableau au-dessus de la télé, ton papa de coeur disait "c'est fou ce qu'il manque".

    Ton frère nous manque aussi, plus qu'il ne le saura jamais, mais c'est lui qui a choisi de ne plus nous fréquenter ; j'espère que le temps lui fera comprendre qu'on attend son retour dans nos vies, qu'il sera toujours le bienvenu. Même ton tonton Didier est attristé de cette situation et je crois bien qu'il a tenté de l'appeler mais, comme pour nous, pas de réponse.

    J'ai cherché sur internet à découvrir un peu plus Marie Espinosa ; tu sais, cette chanteuse dont j'ai mis une chanson la dernière fois que je t'ai écrit. Elle en a fait une autre qui me plait et qui me parle beaucoup. Je ne la trouve pas en version chantée sur internet mais j'en mets les paroles... Elle s'appelle "La chanson sans refrain"...

    Si seulement j'avais fait
    Si j'avais su
    Si j'avais dit
    Si j'avais pu
    Si j'avais...

    À quoi sert de ressasser
    Mes erreurs, mes torts et mes ratés ?
    Me mettre les sangs à l'envers
    Et la tête de travers
    Regarder par la fenêtre
    Vouloir m'y jeter peut-être
    Et ça va, ça vient
    Comme une chanson
    Sans refrain

    Mais puisque c'est comme ça
    Puisqu'on en est là
    Puisque c'est ainsi
    Puisque t'es parti

    Va-t'en et bon vent
    Puisqu'il paraît qu'avec le temps...
    De mon cœur le déserteur
    De mes rêves le chasseur
    Je me sens anéantie
    Dans ma vie, le tsunami
    Et ça va, revient
    Comme dans la chanson
    Le refrain

    Puisqu'il faut vivre ça
    Puisque c'est pas toi
    Puisque c'est ainsi
    Puisque c'est la vie

    Toutes ces baffes dans la gueule
    Dont on ressort encore plus seul
    Putain de coquin de sort
    Qui nous laisse à moitié mort !
    Mais puisqu'il faut l'accepter
    Et apprendre et encaisser
    Et ne plus pleurer
    Se relever
    Et continuer
    Si seulement j'avais...

     

     

     

     

     

     

    Avant de valider cet article, je vais voir sur ton blog si c'est bien la dernière fois que j'avais mis la chanson de Marie Espinosa ; à cet instant précis : nombre de visiteurs 3 ; total de 30563 visiteurs. Une ronde de 3 !

    Merci, Fab !

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Il a du mal à passer ce coup de blues...

    Hier soir, après la clinique vétérinaire, ton papa de coeur me ramène à la maison et je lui dis : on va faire un coucou à Fab ? on frappe à sa porte et on lui dit que les grillades seront bientôt prêtes ? je l'appellerai comme je le fais tout le temps pour qu'il vienne faire son sandwich aux saucissettes et à la moyo...

    "Repose les pieds sur terre, maman, c'était il y a plus de 2 ans que ça se faisait ça !"

    "Mais si tu savais comme ça me manque, mon fils, comme tout me manque ! Mais tu le sais, bien sûr."

    Stooooop ! Je n'y vois plus clair pour écrire. Kleenex, au boulot !

    Avec ton papa de coeur, on s'occupe. Dimanche après-midi, on est donc allés au ciné voir le 3ème volet de Twilight. C'était bien mais il nous faut attendre pour connaître la suite (novembre 2011 d'après internet). Bouh... je ne fais pas de projets à si long terme.

    Et puis, sur le soir, j'ai envoyé un sms à ton frère pour lui souhaiter sa fête. Tu connais la suite, mon fils, puisque je t'en parle. Et oui, chaque matin et chaque soir, je m'installe plus ou moins longtemps devant ton cadre et je te parle. Dommage que je n'entende pas tes réponses parce qu'à l'époque, elles m'aidaient à relativiser.

    Dans la nuit qui a suivi, je ne me suis réveillée qu'une seule fois ; mon réveil : 3:03.

    Hier matin, je suis allée travailler au domicile de mon patron 4 heures durant ; du boulot puisqu'il a fini les travaux (presque) et rangé pendant ses congés alors je renettoie à fond chaque pièce, baies vitrées comprises.

    Hier soir et ce matin, c'était au tour de la clinique vétérinaire.

    Pas joyeux de faire autant de ménage sans arrêt et surtout par cette chaleur mais bon... ça m'oblige à sortir de chez moi.

    J'ai posé 4 jours de congés début août pour la venue de ma cop Patricia et de son mari Eric ; ça tombe bien parce le comptable chez qui je vais le vendredi matin est absent la même semaine ; reste à en parler à mon patron chez qui je n'irai pas non plus. Il faut tout cadrer quand on a 3 employeurs différents.

    Et puis, je prends régulièrement des nouvelles de Nadine, cette amie internaute qui est toujours en soins intensifs avec le masque à oxygène, des oedèmes aux poumons qu'on vient de lui ponctionner, de la fièvre, des maux de tête atroces,... Apparemment, elle ne supporte pas le nouveau protocole de chimio.

    Et il y a Nolann, ce petit garçon qui encaisse une autre cure de chimio suite à la troisième rechute de sa leucémie, rechute qui suit la greffe de moëlle osseuse donnée par sa soeur.

    Et d'autres encore... Que de souffrances...

    Toi, tu ne souffres plus et pour moi, c'est une consolation mais quand même, ...

    C'est pas facile

    comme le titre de cette chanson de Marie Espinosa que j'ai découverte sur le blog d'une autre maman. Il suffit de cliquer sur le titre ci-dessus pour aller l'écouter et j'en mets les paroles :

    C'est pas facile
    De ne pas penser à toi
    Tous les jours que Dieu fait
    Devant mon café amer
    Je bois la tasse
    Je me noie dans un verre
    Où je vois ton reflet
    Qu'ai-je fait ? Et puis, que faire ?
    Oh, vogue ma galère
    Tourne en rond et se perd

    {Refrain:}
    En vérité
    Comme c'est dur d'attendre
    En vérité
    Il me faut apprendre
    À vivre sans toi
    Puisqu'avec le temps, va
    Puisqu'avec le temps, va, tout va va va va va

    C'est pas facile
    D'apercevoir demain
    Seule je me sens moins
    Seule je me sais sans repère
    Et mon jardin
    Je le laisse en jachère
    Arrosé de chagrin
    Il n'y pousse plus rien, plus rien
    Puisque tout est poussière
    Tourbillonne et se perd

    En vérité
    J'aimerais comprendre
    En vérité
    Il me faut attendre
    Mais ça va aller, va, le temps l'emportera
    Puisqu'avec le temps, va, tout va va va va va

    En vérité
    C'est trop dur d'attendre
    En vérité
    Il me faut apprendre
    À vivre sans toi
    Mais ça va aller, va
    Puisqu'avec le temps, va, tout va va va va va

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  • 30000... un chiffre avec un 3.

    C'est aussi le nombre de visites que ton blog a reçu depuis sa création. Et pour moi, ça veut dire beaucoup : ça veut dire que, presque deux ans après ton envol, on ne t'oublie pas. Devine comme mon coeur de maman est content !

    Je viens te parler avant de partir pour mes deux dernières heures de ménage cette semaine à la clinique vétérinaire. La chaleur va une fois de plus me transformer en fontaine mais bon...

    Aujourd'hui, ma cop Patricia prend la route pour quinze jours de congés en Dordogne ; ça ne pourra que l'aider après le départ récent de sa maman. Tu en prends soin, dis, Fab, de sa maman ? Et puis, elle et Eric, son mari, viendront passer plusieurs jours chez nous la première semaine d'août : j'en suis heureuse parce que notre rencontre sur Paris avait un goût de trop peu.

    Avant leur arrivée, nous irons, le samedi 31 juillet au soir, chez Nathalie, ta soeur de coeur : une invitation à faire la fiesta pour les 40 ans de son mari, Laurent, surnommé "fils". Et y'aura plein de monde !

    Demain matin, ton papa de coeur travaille ; je le laisserai se reposer en début d'après-midi et nous prendrons ensuite la direction du cinéma pour y voir le volet 3 du film Twilight.

    Tu vois, mon fils, je me force à me donner des buts dans cette vie afin de la vivre "mieux" en attendant nos retrouvailles.

    Je ne t'oublie pas et

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires