• Encore deux jours pleins après celui-là, mon fils, et nous repartirons pour une nouvelle année pendant laquelle il me faudra encore faire face à la souffrance devant ton absence.

    Je viens d'avoir ton tonton Didier au téléphone ; ils prendront la route vendredi après le travail de ta tata.

    Ton tonton Hervé et sa famille ne seront pas avec nous cette année pour cause travail de ta tata.

    Hier, je suis allée chez mon généraliste qui m'a reçue entre deux clients ; j'avais le tour de l'oeil droit tout enflé et celui du gauche qui prenait le même chemin. Verdict : une allergie ? Allergie à quoi ou à qui ? Toujours est-il que j'ai droit à de la pommade à la cortisone + deux sortes de gouttes dans les yeux (une anti inflammatoire et l'autre antibiotique) et ce, trois fois par jour et pendant plusieurs jours.

    Certains me disent que c'est une réaction au coup de sang que j'ai eu l'autre soir au boulot. Possible ! Depuis, je vais mieux puisque j'ai mis les pendules à l'heure avec mon patron. Ambiance un peu tendue depuis mais m'en fous, ça m'a fait du bien de dire ce que j'avais sur le coeur.

    Et puis, bon, c'est sûr qu'il n'est pas le centre de mes contrariétés que j'essaie tant bien que mal de relativiser.

    Les dernières fêtes de l'année sont à la porte, mon grand. Après celles-là, il faudra que je pense sérieusement à tout organiser pour notre départ en croisière ; et oui ! dans 3 semaines comme aujourd'hui, nous serons sur le bateau.

    Bon, mon fils, je vais voir si je peux encore joindre ma coiffeuse et l'infirmière qui s'occupe aussi des soins des pieds. Rendez-vous à prendre en semaine prochaine pour moi et ta mamie. Et j'irai ensuite faire mon temps de ménage à la clinique vétérinaire.

    J'aimerais tant que tu sois toujours sur cette terre...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Ton papa de coeur est au travail, mon fils ; il doit être en train de distribuer les repas que ses clients lui ont commandés pour le réveillon. Pour cela, il a travaillé hier non stop pendant 10 heures. Tu crois qu'il arrivera à la prendre, sa retraite ?

    Et moi, je devrais y être aussi, au boulot, mais là, tout de suite, j'ai les nerfs. A 16h, ma collègue m'appelle pour me dire "tu peux venir, le dernier rendez-vous est là". Pleine de courage, j'enfile mon manteau et vais braver le vent glacial qui souffle (de 15° hier, on est passés à 2 ou 3) : ben oui, je n'ai pas de chauffeur pour me mener en voiture ce jour. J'arrive à la clinique ; mon patron et ma patronne sont à l'accueil, ainsi qu'une cliente. Mon patron, de méchante humeur apparemment, m'agresse "vous n'avez pas des courses à faire ? je vous aurais appelée moi-même quand ma journée était terminée !". A mon avis, un règlement de comptes entre patron et patronne mais bon... qu'y puis-je ? Ni une ni deux, j'ai fait demi-tour droite et suis rentrée à la maison. Une demi-heure après, j'appelle ma collègue pour lui demander de vider les poubelles car je n'y retournerai pas ce soir. "Mais y'a tout le chenil à nettoyer !". Alors, là, Fab, je vais être malpolie mais "j'en ai rien à foutre", lui ai-je répondu. Qui vivra verra mais je ne suis pas une girouette. Et puis bon, c'est pas le jour à m'emm.....

    Bon, je me calme pour te dire qu'en début d'après-midi, nous avons fait un saut au cimetière. Sur ton monument, nous avons vu une composition de roses très certainement déposée par ta tatie et ton tonton de coeur et un pot tout mignon contenant un bégonia et des décorations scintillantes avec une petite carte de ta soeur de coeur "Une pensée pour toi. Tu es toujours dans nos coeurs. On t'aime".

    Demain, ça fera deux ans que j'ai créé ce blog pour te parler, mon fils. C'était le premier Noël sans toi. Cette année, c'est le troisième Noël sans toi...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Ton papa de coeur est reparti au travail ; et oui, en cette période de fêtes, il doit préparer les repas qui lui ont été commandés pour le réveillon de Noël. Et demain, il fera une journée continue.

    Dimanche midi, quand il est rentré de la chasse, il a voulu vider l'insert qui aurait pourtant pu resservir une fois en l'état. Il a donc sorti l'aspirateur pour nettoyer l'endroit où tu aimais t'asseoir et le parterre devant la cheminée. Il faisait ce travail tranquillement ; moi, j'étais à l'étage sur l'ordinateur. Il m'a tout à coup appelée parce que le téléviseur s'est mis en route tout seul. Merci, mon fils, pour ton petit signe.

    Hors ça, je continue à vivre au rythme des 3 et ce, surtout la nuit. Quand je m'éveille en sursaut, je peux être sure que l'heure du réveil se termine par un 3. Et comme ça se produit à chaque fois, personne ne peut me dire que c'est le hasard.

    Je pense régulièrement au petit Nolann et à sa famille qui sont eux aussi dans les préparatifs mais pas de fêtes ; ce sont des préparatifs douloureux à l'extrême par lesquels ils passent. Et leur calvaire ne fait que commencer : je me souviens que j'ai vécu les jours suivant ton départ et celui de l'au revoir comme dans un brouillard ; je ne réalisais pas ou ne voulais pas accepter que je ne te reverrai pas sur cette terre. Les jours, puis les mois ont défilé et la douleur devant l'absence s'est amplifiée ; elle est toujours en progression, quoiqu'un peu différente puisque j'ai maintenant acquis l'espérance de te retrouver un jour. Il me suffit d'attendre patiemment ce moment-là.

    En ce moment, je m'occupe le plus possible l'esprit pour tenter de minimiser l'approche des fêtes de fin d'année, et surtout la fête de famille qu'est Noël ; ton papa de coeur et moi passerons le soir du réveillon en tête à tête et certainement devant Qui veut gagner des millions ? Pas moi... ce n'est pas mon voeu le plus cher ; le mien est irréalisable. Le lendemain midi, nous serons chez Irène et Patrick et le soir, chez Monique et Monmon.

    Ce sera le troisième Noël sans toi, mon fils ; peut-être me feras-tu un signe pour me faire mentir ?

    Ton frère va très certainement travailler, comme chaque année à cette période.

    En attendant d'aller à la clinique vétérinaire, je vais fouiller sur internet pour trouver des astuces qui nous serviront peut-être pendant la croisière.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Me voilà de retour plus tôt que prévu, mon fils.

    Cette nuit, un grand roi, Nolann, qui s'est battu comme un lion pendant plusieurs années contre une saloperie de cancer, est parti te rejoindre au pays des anges.

    Je pense à lui mais aussi à sa soeur et à ses parents qui vont devoir apprendre à vivre avec son absence physique. Leur vie ne sera plus jamais la même même s'ils savent que leur Nono est parti pour un monde merveilleux.

    Nono, tu aimais beaucoup ce film et ses chansons ; alors, pour toi...

    Je ne t'oublie pas, mon fils, mais la vie qui veut que certains d'entre nous voient leurs enfants partir avant eux est tellement dure ! Tu me manques tant...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Déjà vendredi, mon fils. La semaine a filé à une vitesse folle. Je n'ai pas "vu le jour". Plein d'occupations entre mes trois boulots, la maison, les décorations pour la vitrine de ton papa de coeur... Et puis, hier soir, sont venus manger un morceau avec nous, Monique, Monmon, Bernadette et Elie. Une petite soirée sympa.

    Mercredi midi, ton papa de coeur s'est arrêté au cimetière. Le vent violent et glacial qui a soufflé toute la semaine avait renversé le sapin de Noël ; heureusement que j'avais accroché les décorations en prévision de ce genre de temps. Tout à l'heure, quand je sortirai de mes deux heures de ménage chez le comptable, nous irons remettre en place les pots de fleurs et le sapin que ton papa de coeur avait regroupés pour qu'il y ait moins de prise au vent.

    Demain midi, ton papa de coeur et moi sommes invités à manger chez mon patron vétérinaire ; il organise ce petit repas pour remercier ceux qui l'ont aidé à faire une belle maison, dixit lui-même ; un de ses amis très bricoleur et sa femme seront présents.

    Et puis, c'est week-end de garde à la clinique ; j'irai donc là-bas samedi et dimanche dans la soirée. Bouh... ça fait travailler deux semaines sans coupure et j'aime pas ça. Mais bon, je me motive en pensant que, dans un mois et deux jours, nous monterons sur le bateau de croisière pour douze jours d'évasion. Et j'aurai plein de choses à te raconter au retour, bien sûr.

    Dois-je te dire que l'état du petit Nolann s'aggrave, mon fils ? Je pense que tu le sais.

    Presque 13 heures, mon fils. Je vais manger et me préparer pour aller travailler.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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