• Oh, mon fils, je délaisse un peu ce lieu de contact avec toi en ce moment mais je pense sans cesse à toi, tu le sais. C'est l'été et on est un peu débordés en ce moment. Heureusement, ton papa de coeur est en congés jusqu'à lundi et moi jusqu'à samedi midi.

    Samedi, nous avons passé une super soirée chez Marie-Hélène et Georges ; elle avait admirablement décoré de façon provençale et sa soupe au pistou était un délice. Tiens, je te mets quelques photos de ses décors et des convives.

    buffet apéritif (3)
    table provençale
    les couples provençaux (2)
    les couples provençaux (1)
    les couples provençaux

    Et puis, dimanche, nous avons emmené en balade ma cop Patinette et son mari Eric qui ont loué une maison pas loin de chez nous.

    Hier matin, nous sommes allés les chercher pour une grande balade et le soir, nous les avons emmenés avec nous rejoindre la bande de gais lurons à la ferme auberge de Chateauneuf de Gadagne. Leurs farcis provençaux de l'apéritif au dessert étaient, là aussi, délicieux. Une bonne soirée dans un cadre provençal ; le temps était avec nous puisque nous avons pu profiter de la terrasse.

    au mas des vertes rives
    au mas des vertes rives (1)

    Tu vois, Fab, c'est dans plein de moments comme ça que j'aimerais tant que tu sois encore parmi nous pour profiter de la vie et que nous, nous puissions profiter de ta présence. Le destin en a décidé autrement. Tu me manques atrocement et tu me manqueras jusqu'à la fin de ma vie sur cette terre que j'attends pour enfin te revoir.

    Je t'aime, mon fils.

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  • Et oui, mon fils, ça fait une semaine que je ne suis pas venue te parler ici ; c'était la routine sauf que, samedi soir, nous sommes allés manger chez la soeur de ton papa de coeur et qu'Irène s'est jointe à nous. Une bonne petite soirée.

    Dimanche, le temps était pourri et nous sommes restés enfermés dans la maison à zapper entre la télé et l'ordinateur.

    Lundi, le temps s'est remis au beau pour la reprise du boulot mais il pleut de nouveau aujourd'hui.

    C'est ma cop Patinette qui râle ; samedi soir, elle est arrivée à Velleron où elle a loué une maison pour quinze jours. Mais bon, la météo nous annonce le retour du soleil pour demain.

    Je t'ai dit que samedi soir, nous allons manger la soupe au pistou chez Marie-Hélène et Georges ; et bien, Marie-Hélène est rentrée dans le jeu du repas à thème et nous demande d'être, dans la mesure du possible, habillés en costumes provençaux ; ouh là là, j'espère que, même si la tenue n'est pas parfaite, on aura quand même le droit de manger la soupe au pistou qu'elle fait délicieuse ; je parle en connaissance de cause pour l'avoir déjà mangée chez elle. Je t'en reparlerai, photos à l'appui.

    Mardi soir, nous irons à la ferme auberge de Chateauneuf de Gadagne manger les farcis provençaux de l'entrée au dessert ; on sera 14 à table + les deux petits fils de Patinette. On devrait se régaler.

    Je ne sais pas si ton papa de coeur travaille dimanche matin. On ira faire un coucou dans la journée à Eric, Patinette, sa fille, son gendre, ses deux petits enfants et... n'oublions pas leurs deux chiens.

    Et à partir de lundi soir, je suis en congés jusqu'au samedi midi ; ton papa de coeur aussi. On pourra donc en profiter pour les voir et faire des balades avec eux.

    Et moi, dis-tu ? Je continue de dormir comme un bébé avec les gouttes de Rivotril que j'ai passées de moi-même de 5 à 4 ; je remarque que, depuis que je les prends, je ne "souffre" plus d'impatiences dans les jambes comme chaque soir auparavant dès que je m'asseyais sur le canapé pour me détendre.

    Les anti-dépresseurs font leur travail ; j'ai moins cette sensation de lassitude de tout ; l'énergie remonte petit à petit et la fatigue qui me tombait sur les épaules s'estompe peu à peu.

    Je m'accroche, mon fils, pour que tu sois de nouveau fier de moi. Je t'aime.

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    "Ecrire, c'est aussi ne pas parler.
    C'est se taire.
    C'est hurler sans bruit."
    Marguerite Duras
     
     
     
    Pensez à donner votre sang, vos plaquettes ou votre moëlle osseuse :
    ça peut sauver des vies. Des vies d'inconnus, dites-vous ?
    Mais qui sait, un jour, votre conjoint, votre enfant, votre père, votre mère,
    un ami cher en aura peut-être besoin !
    Et là, vous penserez aux inconnus qui ont consacré un peu
    de leur précieux temps à faire un don pour la vie d'un inconnu.

    Merci à ceux qui donnent déjà et merci d'avance à ceux qui donneront.

     

     

        Je pleure mon enfant qui est mort...
    Mais en même temps, j'entends sa voix qui me dit avec une légère impatience :
    "Maman, ne te tracasse pas pour moi,
    Maman, n'en reste pas là.
    Oui, mon départ t'a fait très mal !
    Oui, tu as toujours mal !
    Mais tu sais maintenant que c'était un envol non un naufrage.
    Oui, je sais ! Cela est inguérissable...
    Mais que cela ne t'empêche pas de penser aux autres et aussi à toi.
    Continue à cueillir, maman, tous les bonheurs de la vie.
    Même les plus petits, même s'ils ont un arrière goût de cendre parfois.
    Fais-toi plaisir, chante, écoute de la musique, crée quelque chose avec tes mains,
    crée quelque chose avec ton coeur, avec ta tête !
    Sans cesser de pleurer peut-être, mais crée !
    Je te veux vivante, Maman ! Que mon départ devienne pour toi source de vie !
    Je t'en prie, ne t'abandonne pas !
    Continue, va !
    Tu le sais, je suis avec toi tous les jours.
    Je te veux vivante, Maman ! "
    Extrait du n° 116 du "Pierres Vivantes
    Alors...
     

    Dans la rubrique Depuis ton départ (colonne de gauche - partie Rubriques), j'écris dès que j'ai Cliquez sur le lien entre parenthèses à côté du numéro de page pour aller directement sur l'article.

    30 juillet 2015 : page 506 (enfin !)

    4 décembre 2015 : page 507 (je suis toujours là)

    23 février 2016 : page 508 (une nouvelle année)

     

    Au fur et à mesure que les souvenirs de mon vécu avec toi remontent, je complète les autres rubriques et, pour que ce soit plus simple pour vous qui suivez ce blog depuis le départ, je vous indiquerai sur cette page d'accueil, les nouveaux articles que j'aurai insérés :

    le 16 avril 2009 : rubrique Deuxième maladie à 24 ans page 9 (je ne veux pas mourir à 25 ans)

    le 27 avril 2009 : rubrique Deuxième maladie à 24 ans page 10 (le port-à-cath)

    le 4 mai 2009 : rubrique Deuxième maladie à 24 ans page 11 (timide et réservé)

    le 6 juin 2009 : rubrique Mes blogs préférés page 2 (Damien)

    le 5 juillet 2009 : rubrique Mes blogs préférés page 3 (Biribibi)

    le 21 février 2010 : rubrique Le blog de mon artiste de mari (Mes peintures de la provence)

    -:-:-:-:-:-:-:-


    Merci de me lire parce que mon but en créant ce blog est, pour vous, de vous faire faire connaissance avec mon fils trop tôt parti mais aussi, pour moi, de pouvoir lui parler puisque je sais que, même si je ne le vois pas, il est près de moi.

    Et merci aussi d'avance à celles et ceux qui me laisseront un petit commentaire.

     
    Attention !

    Ce qui est arrivé à Fabien peut arriver à n'importe qui ;
     quelqu'un a dit "ça n'arrive pas qu'aux autres".
    Profitez donc dès maintenant de votre famille et de vos amis ;
    ne laissez pas les futilités de la vie gâcher vos relations avec eux.
    Personne n'est éternel en ce monde ;
    les regrets de ne pas avoir dit plus souvent à la personne qui part

    que vous l'aimez et que vous l'aimerez toujours, par pudeur parfois,
    vous hanteront jusqu'au moment de la rejoindre.

    Croyez-moi et faites en sorte qu'il en soit autrement pour vous.

    Monique, la maman de Fabien


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  • Allez, mon fils, je viens enfin de trouver comment te parler de nouveau ici. C'est vraiment pas évident de s'habituer au nouveau système.

    Une semaine de travail a recommencé avec pénibilité cause grosse chaleur étouffante ; le thermomètre avoisine souvent les 40° l'après-midi et ne descend pas beaucoup au-dessous des 30 la nuit.

    Dimanche midi, on est quand même allés manger la paëlla maison de ton tonton de coeur ; elle était délicieuse. On était une bonne vingtaine à table et ta tatie de coeur avait décoré la porte d'entrée comme la table style espagnol ; c'était superbe et chacun a d'ailleurs pu emporter le décor de sa place à table. Ton papa de coeur et moi avons lancé la mode avec le repas chinois. L'après-midi s'est poursuivi dans la piscine qui a connu un grand remue ménage avec tout ce monde. Le soir, on s'est de nouveau mis à table et nous sommes rentrés à la maison vers 23h.

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    Et on reprend les mêmes pour recommencer le 23 chez Marie-Hélène et Georges pour une soupe au pistou ? Que nous réserve la maîtresse de maison ?

    J'ai beaucoup pensé à toi dimanche parce que c'est sûr et certain que tu aurais été présent comme chaque année avant ton départ.

    Cet après-midi, nous sommes allés chez Nathalie, une nièce à ton papa de coeur, regarder la vidéo du mariage de son fils et de Virginie qui a eu lieu pendant que nous étions en Dordogne. Damien est allé à l'autel au bras de sa maman et je sais que jamais je n'aurai la chance de t'accompagner pour la même chose. Je suis heureuse pour eux mais que c'est dur de regarder le bonheur des autres maintenant...

    Bon, j'aurais aimé mettre quelques photos de notre journée de dimanche mais je ne trouve pas "le truc". Pfff... Comme je ne peux plus ajouter de photo de toi pour te dire que je t'aime et que tu me manques. Je vais chercher et je vais trouver... Et bien voilà... j'ai trouvé !

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  • Tu m'as manqué, mon fils.

    Kazeo, l'hébergeur de ce site, a voulu apporter plein de modifications dans sa conception et ça fait donc 3 jours que je n'ai pas d'accès pour venir te parler.

    J'ai même craint ne plus te retrouver sur cet endroit.

    Et là, tout de suite, je te mets un petit mot sans savoir où il va atterrir parce que tout a changé. Mais bon, on verra bien, dis ?

    Encore demain midi à travailler et ce sera le week-end.

    Dimanche midi, nous irons manger la paëlla chez Bernadette et Elie ; nous serons une vingtaine à table.

    Les médicaments que m'a donnés le généraliste commencent à faire leur effet. Le Rivotril me fait dormir comme un bébé et c'est sûr que j'ai la tête plus reposée ; oh, elle pense toujours à toi, bien sûr, mais elle n'est plus saturée comme avant. Et on dirait aussi que mon énergie remonte ; j'ai moins ce sentiment de ras le bol et de lassitude. Bref, à suivre...

    D'ailleurs, tu vois, il n'est que 22h30 mais je vais aller m'allonger avec un bouquin et je suis certaine de m'endormir dans le quart d'heure qui suit.

    Je t'aime, mon fils.

     

     

     

     


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