• Me revoilà, mon fils. Comme tu le vois, mes petits mots ici se font de plus en plus espacés. Ce n'est pas que je ne pense pas à toi, tu le sais, mais je trouve ma vie tellement banale que souvent, je me demande pourquoi je te la raconte. Si tu étais présent physiquement pour la partager, je suis sure qu'elle serait mille fois plus agréable. Ton frère aussi est de nouveau absent : impossible de le joindre au téléphone et il ne donne pas suite aux messages que je lui laisse. Je pense que je vais décrocher parce que ça m'use de courir après quelqu'un qui m'ignore (c'est sûr que j'ai pas été et que je ne suis pas une maman parfaite mais y a-t-il quelqu'un de parfait en ce monde ?). Bref, je te dis ça à toi et à toi seul parce que je me doute de ta réponse (celle que tu me faisais à l'époque) : laisse tomber. Et ça n'a pas besoin de plus de commentaire.

    Il y a une huitaine de jours, je suis allée, avec ton papa de coeur, nettoyer ton monument à fond ; on y a déposé les barquettes de pourpiers et de bégonias ; c'est drôlement plus joli que les fleurs artificielles que nous sommes obligés de ressortir chaque hiver. Et vendredi, nous avons acheté, aux Jardins de Provence, une composition de fleurs pour mon amie Viviane dont c'était l'anniversaire samedi, ainsi que quelques fleurs artificielles que j'ai repiquées dans la décoration de ta tata Evelyne et de ton tonton Didier.

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    J'avais prévu de reporter ça au cimetière hier mais nous avons eu un temps à la pluie toute la journée et ça continue d'ailleurs aujourd'hui. Ton papa de coeur est bien content parce que ça le dispensera d'arroser son jardin. Chaque jour, il mange des salades vertes de son cru. Nous attendons les haricots, les tomates, les aubergines, etc...

    La semaine dernière, dans le cadre du suivi du diabète, je suis allée passer une échodoppler des artères du cou, de l'abdomen et des jambes ; et bien, malgré les années de tabagisme qui ont pris fin en 1999 et le diabète, je n'ai aucun problème de rétrécissement d'artères. J'ai ensuite eu droit à une prise de sang complète : et là, plus de diabète. Le taux est revenu dans la normale. Est-ce dû au fait que je perds des kilos ou aux médicaments que je prends pour cette "maladie" ? Bref, je le saurai bientôt parce que, d'office, j'en ai stoppé un (le glucophage version générique) qui me déclenchait des brûlures et des maux d'estomac à me plier en deux ainsi que des nausées et des envies de vomir. Ras le bol...

    Cet après-midi, j'ai rendez-vous chez la diététicienne et je lui en parle pour voir ce qu'elle en pense ; selon ce qu'elle me dira, je prendrai rendez-vous avec le généraliste chez qui il y a maintenant presque 15 jours d'attente : on a le temps de mourir, me dirais-tu.

    Samedi, on a fait une soirée grillades à la maison en compagnie de Marie-Hélène, Georges, Elie, Bernadette et son frère, Serge. On s'est couchés vers 1 heure du matin alors que ton papa de coeur se levait à 6 heures pour aller au boulot : dur, dur pour lui. Mais bon, vu le temps qu'il a fait dimanche, il a pu flemmarder et siester sur le canapé.

    Dimanche prochain, ta tata Evelyne, ton tonton Didier, ton cousin Olivier et son amie Elodie nous rejoignent pour aller à la ferme auberge au pied du Mont Ventoux ; on y mange très bien aussi (ma cop Patinette et Eric connaissent) et la balade pour s'y rendre est très jolie. Espérons qu'il fera beau ce jour-là qui est le jour anniversaire de ta tata. On pensera fort à toi qui aurais été des nôtres pour cette sortie.

    A part ça, mon coeur, cette semaine va être boulot, dodo, boulot, dodo... Rien de bien original, tu le vois, car même pas entrecoupée par tes visites surprises qui nous manquent à la folie et de plus en plus malgré qu'on dise que le temps arrange les choses ; y'a que ceux qui n'ont pas perdu d'enfant qui peuvent dire cela.

    Et moi, devant ta photo, je demande : mais pourquoi t'es parti ? Je suppose qu'il faut que j'attende de te retrouver pour avoir la réponse ?

    J'ai un compte facebook et je viens de mettre en accueil cette photo de 1986 ; je ne savais pas alors que c'était le temps du bonheur avec mes deux fils à qui je n'ai sûrement pas su montrer à quel point je les aime.

    1986

     

     


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  • Je viens quand même te faire un petit mot, mon fils, mais sans inspiration. Je trouve ma vie bien banale en ce moment : elle oscille entre boulot et dodo.

    Demain, nous serons le 11 mai et ce sera l'anniversaire de ton frère : 32 ans. Si tu passes par ici, mon grand, je te souhaite un bon anniversaire parce que c'est pas évident de t'avoir au bout du fil.

    Par ailleurs, je suis les instructions de la diététicienne et je mange plus équilibré ; ça porte ses fruits puisque ma bascule affiche - 5 kgs ; il me faut voir si, comme elle me l'a dit, la perte de poids influe sur le diabète mais bon, je ne me sens pas d'aller le matin à jeun jusqu'au laboratoire d'analyses médicales alors que mon petit orteil me fait toujours souffrir et que j'ai du mal à me chausser. Je verrai la semaine prochaine...

    Samedi soir, nous étions invités à manger chez Viviane et Jacques ; j'avais amené ma "gamelle" mais je n'ai pas pu résister à sa salade de fruits (pas grave) et à une petite part de charlotte à la mangue (oups !). Ben oui, je me sens quand même brimée puisque qu'à part les 2 cuillères à soupe de chocolat Van Houten (sans sucre) dans mon lait le matin, le chocolat est banni pour moi dans l'immédiat.

    Ta mamie est partie en vadrouille ; elle est chez ta cousine Léa, dans la Meuse et elle va profiter quelques temps de son arrière petit-fils. La naissance de son deuxième arrière petit enfant est programmée pour bientôt.

    T'ai-je dit qu'au mois de juin, j'ai réservé six jours dans un gîte auberge en Alsace ? Dans un village à une quinzaine de kilomètres de Colmar. C'est le propriétaire qui fait la cuisine notée 5 sur 5 par le Petit Futé : ça va être hard quand je vais annoncer ça à la diététicienne lors de mon rendez-vous du 21 mai.

    Hier soir, pendant que je travaillais à la clinique vétérinaire, ton papa de coeur est allé chercher toutes les compositions sur ton monument au cimetière ; en l'attendant, je vais réempoter certaines des plantes que nous reporterons là-bas cet après-midi avec la barquette de pourpiers et celles de bégonias que j'ai préparées. Avant de repositionner tout cela, je vais nettoyer le monument à fond : il en a grand besoin après le mauvais temps de cet hiver.

    Voilà, mon coeur, je vais continuer ma petite vie bien triste sans ta présence et aussi sans celle de ton frère. Je t'adore... je vous adore.

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  • Je viens vite bavarder avec toi, mon fils, avant d'aller travailler à la clinique vétérinaire. Travailler un 1er mai ? me diras-tu. Ben oui, j'y vais ce matin parce que je n'y suis pas allée hier soir. J'avais rendez-vous avec le médecin parce que, depuis 8 jours, je tousse, je tousse avec des maux de gorge et d'oreille que je ne calme qu'avec des antidouleurs. Bon, il a employé un mot savant pour me dire que j'ai en même temps une bronchite et une angine. Cool...

    Il m'a donc prescrit des antibiotiques et le reste ; il faut maintenant attendre que ça fasse son oeuvre.

    Mais bon, pas grave, tout ça ; pas mortel en tout cas. J'ai vu un généraliste du groupement de médecins puisque le mien n'était pas là.

    Et puis, j'en ai profité pour lui parler du petit doigt de mon pied gauche. Samedi matin, Marie-Hélène est passée à la maison me faire un coucou. A son départ, j'ai voulu l'accompagner au bout de l'allée jusqu'à sa voiture. Le vent, qui soufflait comme un fou, a fait claquer la porte du portail qui est carrément entrée en force de l'autre côté. Impossible donc pour moi de l'ouvrir.

    Par le jardin de ton papa de coeur, j'ai réussi à attraper une échelle sur le toit et ai commencé à grimper pour passer au-dessus du portail. Grimper, ça a été mais redescendre de l'autre côté a été moins cool. J'ai dû sauter à l'arrière et mon pied gauche s'est déporté dans le chausson ; conséquence, petit doigt tout violet et douloureux. Je ne me chausse qu'avec des tongs et le médecin m'a promis ça pour 3 bonnes semaines.

    Je ne joue pas au loto parce qu'apparemment, ça n'est pas ma période de chance malgré le muguet que ton papa de coeur m'a offert dès vendredi.

    D'ailleurs, j'en dépose ici pour toutes celles et tous ceux qui pensent à toi puisqu'ils viennent me lire, et ça, c'est ma chance de chaque jour car ça m'aide beaucoup de savoir que tu vis toujours par ce biais-là aussi. Un grand merci à tout le monde.

    muguet

    Je t'aime, mon grand.

     


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