Le mois de juin tire à sa fin, mon coeur. Le temps file, le temps file et on ne réalise plus. Parfois, il me faut réfléchir à deux fois pour me rendre compte qu'on est déjà en milieu de semaine et très bientôt en fin de mois (chic, la paie). Je me rapproche de plus en plus de nos retrouvailles, mon fils, et ça, ça me booste aussi.

Il fait une chaleur torride en ce moment et j'en souffre, tu le sais. Le thermomètre avoisine les 40° l'après-midi. Trop, c'est trop et je n'aime pas ça parce qu'on ne vit pas. On est obligés de rester cloitrés dans la maison avec la climatisation tout l'après-midi et je ne mets le nez dehors que pour aller au boulot à 18h. Tu parles d'une joie d'être en été !

Et ça y est, j'ai remis la clinique vétérinaire au propre non sans mal avec cette chaleur ; je vais reprendre un entretien régulier et tout ira bien... jusqu'à mon retour de congés suivant ?

Ce soir, je n'irai pas travailler ; je me lèverai très tôt demain matin pour aller faire le ménage avant l'arrivée du personnel. Mais c'est pour la "bonne cause" : nous allons, dans le cadre des festifourires, voir une humoriste dans un spectacle offert gracieusement par la ville. Ce devait être Caroline Vigneaux mais, celle-ci ayant un empêchement, ce sera Elisabeth Buffet. Bon, je ne la connais pas mais on devrait rigoler quand même. Je te dirai...

Samedi, nous sommes allés à l'anniversaire de l'ami de longue date de ton papa de coeur ; en effet, il y avait un buffet froid mais, oups, pas ce qui était autorisé par la diététicienne : c'était des salades de pâtes bien assaisonnées, des quiches, de la macédoine bien "mayonnaisée" pour accompagner la viande froide,... mais bon, j'ai mangé quand même et je me suis "mise au vert" dès dimanche midi.

La nuit fut courte, surtout pour ton papa de coeur : rentrés à 2h le matin pour un réveil en fanfare à 6h (et oui, il bossait le dimanche matin). Et moi qui aurais pu dormir après m'être couchée vers 3h, j'avais les yeux grand ouverts à 7h. Du coup, on a flemmardé une bonne partie de l'après-midi avant d'aller faire un tour aux Jardins de Provence.

En parlant de magasin de fleurs, j'ai omis, la dernière fois, de te mettre une photo des plantes offertes par ta tata Evelyne et ton tonton Didier et que nous avons réempotées. Elles se développent vite et elles sont superbes. Nous les avons remises sur ton monument où nous irons arroser tout à l'heure en rentrant de la clinique.

A la clinique, c'est la soeur de ton papa de coeur que nous irons voir. Elle a été opérée hier d'une hanche ; on lui a posé une prothèse. Elle est là-bas jusqu'en début de semaine prochaine et ensuite, elle partira 3 semaines en maison de rééducation à Carpentras.

Ta mamie prépare ses valises ; ta tata et ton tonton (les mêmes que tout à l'heure) vont la chercher chez elle samedi. Elle restera quelques temps avec eux et ensuite, ils nous la descendront pour qu'elle reste quelques temps chez nous. Elle voyage, ta mamie, et c'est tant mieux parce que ça veut dire qu'elle est encore en forme malgré l'année de plus qu'elle vient de prendre.

Allez, mon fils, je vais aller faire cuire les pâtes pour notre repas de ce midi (féculents le midi, légumes à volonté le soir) parce que, je ne te l'ai peut-être pas dit, ton papa de coeur consulte la diététicienne lui aussi.

Oh, mon coeur, je viens de te parler mais je ne peux pas entendre ce que tu as toi aussi à me dire. Et pourtant, j'aimerais tant... Tu me manques à la folie, mon fils.

Voilà, mon coeur, nous sommes de retour depuis samedi soir et nous avons repris la routine lundi. Comme à chaque retour de congés, il y a la remise au propre du contenu des valises.

Et puis, la reprise à la clinique vétérinaire a été difficile vu le boulot qui n'a pas été fait consciencieusement pendant mon absence. Lundi soir, j'ai déjà fait une heure supplémentaire sans pour autant rendre aussi propre que quand c'est entretenu régulièrement. Je vais encore peiner quelques temps avant de tout rétablir. Pouf, pouf, vivement la retraite...

Heureusement que nous avons passé une semaine formidable en Alsace ; le temps n'a pas été au beau tous les jours mais ce n'est qu'un détail qui ne nous a pas empêchés de visiter cette superbe région. Nous avons découvert de très beaux villages, tels que Colmar, Kaysersberg, Riquewihr, Ribeauvillé, Eguisheim, et tant d'autres...

Et puis, nous étions logés dans un hôtel/auberge dont les propriétaires sont super accueillants et aux petits soins de leurs clients ; la cuisine ? Je n'en parle même pas. Un délice...

Le midi, nous mangions au hasard de nos promenades et nous avons pu constater que dans toute cette région, les plats sont bons et très copieux. Pour preuve, ton papa de coeur et moi avons pris 3 kilos chacun en 6 jours. Va pas être contente, la diététicienne que nous voyons lundi. Mais bon, sages que nous sommes, nous avons repris la diète pain sec et eau dès dimanche. Bon, je plaisante, hein, et toi, tu dis "bon, ca continue, elle est pas tout à fait finie".

C'est sûr que nous retournerons en Alsace l'année prochaine si ta tata Evelyne et ton tonton Didier peuvent nous y accompagner.

Demain, c'est l'anniversaire de ta mamie ; je lui fais envoyer des fleurs et nous irons chercher son cadeau quand elle viendra quelques temps chez nous début juillet. Chut, je t'en reparlerai, de son cadeau.

Samedi soir, nous sommes invités à une fête d'anniversaire pour les 50 ans d'un ami de longue date de ton papa de coeur ; on s'en sort bien parce qu'il y aura un buffet froid. Et oui, je sais bien qu'il y aura aussi le gâteau mais bon, je le mangerai et ce sera poisson à l'eau et légumes dimanche midi. Et zut !

Je suis allée voir le généraliste cette semaine ; je t'avais dit que j'avais arrêté tous les médicaments relatifs au diabète tellement l'un d'eux me rendait malade. Il m'a donc prescrit une prise de sang de contrôle à faire courant août. On saura donc si le retour de la glycémie à la normale était dû aux médicaments ou à la perte de poids et au fait de manger équilibré.

Ton papa de coeur ne va pas tarder à rentrer ; on va manger vite fait car, s'il n'a pas changé d'avis, il va aller à la salle de sports faire quelques abdos.

Tu m'as manqué et tu me manques, mon fils. Quand je voyage, je pense toujours que tu ne verras jamais les belles choses que je découvre. Quoique.... peut-être y as-tu accès toi aussi du monde invisible à mes yeux où tu es maintenant ?

J'ai changé la photo d'accueil sur mon mur Facebook ; voilà la nouvelle :

Que du bonheur en ce temps là ! Je vous aime, mes fils.

Voilà, mon coeur, encore ce soir et demain midi à travailler à la clinique vétérinaire et ce sera les congés ; ton papa de coeur sera en vacances demain dans l'après-midi.

Dimanche matin, nous mettrons les valises dans le coffre de la voiture et, après être allés au bureau de vote à son ouverture, nous prendrons la route en direction de l'Alsace.

Malheureusement, la météo n'annonce pas du beau temps là-bas pour la semaine prochaine ; espérons qu'elle se trompe ou tout au moins, qu'il pleuve la nuit et fasse beau la journée. Rien ne nous empêchera de faire de belles balades mais le temps ensoleillé, c'est mieux pour les photos ou les films. Mais bon, on verra bien...

Ton papa de coeur a ramené son dernier tableau de chez son prof de peintures mardi dernier.

Je l'adore ; regarder ce paysage me fait penser à toi que j'imagine évoluer dans de merveilleux endroits.

Je viens d'avoir en ligne ton tonton Didier ; il peine de plus en plus pour respirer. C'est sûr que son état n'évoluera jamais dans le mieux ; il ne pourra que stagner ou empirer. Et il n'y a aucun retour en arrière possible, comme pour toi, mon ange. Et pourtant, que ne donnerais-je pas pour remonter le temps en sachant ce que je sais aujourd'hui afin d'organiser ma vie autrement et profiter à fond de toi... de vous, mes enfants.

Le jour de la fête des mamans, des sentiments partagés se sont bousculés en moi : la tristesse et la nostalgie de ne pas t'avoir près de moi ce jour-là ; mais un bonheur immense de recevoir un appel de ton frère qui m'a souhaité une bonne fête. 

Je vais continuer à préparer nos affaires à mettre dans la valise ; j'ai le temps puisque ton papa de coeur ne rentrera pas avant 16h au minimum ; il bosse comme un petit fou car il lui manque un boucher : il n'arrive pas à en trouver un pour remplacer Marius qui l'a quitté pour faire une autre expérience chez un petit boucher. Les candidats qui se présentent voudraient bien gagner l'argent mais sans trop travailler ; et après, on viendra nous farcir les oreilles avec le taux de chômage et le boulot qui n'existerait pas.

Prépare toi, mon fils, parce que nous t'emmenons avec nous voir les alsaciennes et les alsaciens.

1er juin : un nouveau mois qui démarre et ce mois est le début des chaleurs que tu aimais ; moi, moins et j'en "souffre" déjà quand il faut que je m'active à la clinique vétérinaire ou au domicile de mon patron. A la maison, je vais à mon rythme et avec la clim.

Ces chaleurs font que l'on va régulièrement arroser les plantes au cimetière ; il faut d'ailleurs que j'y mène un gros pot de kalanchoé blanc. Je te devine : tu hoches la tête en disant "encore des salades !".

Pour ce qui est de mon diabète, je n'en sais pas plus. J'ai stoppé tous les médicaments et depuis lors, je n'ai plus de nausées, ni de maux ou de brûlures d'estomac à me rouler par terre. Le généraliste est au courant et m'attend à notre retour de congés en Alsace pour me prescrire une prise de sang de contrôle.

Dimanche dernier, nous sommes partis en compagnie de ta tata Evelyne, ton tonton Didier, ton cousin Olivier et son amie Elodie en direction du Mont Ventoux ; nous nous sommes arrêtés en route pour une séance photo.

Et puis, nous avons mangé à l'auberge de la Clue d'où nous sommes sortis repus.

Sur la route du retour, nous avons fait une halte à Sault où ta tata a acheté du nougat (la spécialité) pour ton cousin.

Comme de bien entendu, cette journée a passé bien trop vite.

Dimanche, c'est la fête des mamans et tu ne seras pas présent physiquement ; j'ai toujours la photo de la composition que toi et ton frère m'avez offerte avant ton grand départ.

Ce n'est pas ce qui me manquera car ta présence et ton "bonne fête, maman" m'auraient comblée de joie. Peut-être me feras-tu un petit signe ce jour là ?

La semaine prochaine, je vais commencer à préparer nos valises et nous prendrons la route dimanche matin après être allés voter ; j'espère que nous aurons beau temps pour les balades et les photos/vidéos mais le principal, c'est de se changer les idées.

Tu me manques, mon fils ; il y a des choses dont j'aimerais te parler parce que tu savais écouter et me faire relativiser. Je te promets que je me bats pour continuer ma route du mieux possible afin que tu sois fier de moi le jour où l'on se retrouvera.