• La canicule, c'est ce que la météo nous prévoit pour aujourd'hui, mon fils. Alors, je reste enfermée dans la maison avec la climatisation, comme hier d'ailleurs. Vive l'été !!! Je ne trouve pas ce qu'il y a de bien dans cette saison dont on ne peut profiter la majeure partie des journées tant la chaleur est écrasante. Là, de suite, il y a déjà 32° à l'ombre : une horreur !

    Cet après-midi, ton papa de coeur a rendez-vous chez le généraliste ; il a trop mal au genou.

    La semaine qui vient de passer a été calme en dehors du boulot. La précédente a été plus remuante.

    Je t'avais parlé du concert rock reporté à cause d'un gros orage. Il avait été reporté au mardi soir et j'avais prévenu mon patron que je voulais y aller avec les amis. Et bien, non, je n'ai pu quitter la clinique qu'à 20h45 et j'ai donc abandonné l'idée de participer à ce concert où je serais arrivée bien trop tard. Du coup, je me suis énervée et j'ai dit "deux mots" au patron. Plus que 8 mois et 11 jours avant la retraite !

    Le samedi après-midi qui a suivi, nous sommes allés chercher des melons à Roquemaure, comme chaque année : un délice, ces melons plein champ ; nous en avons ramené pour Bernadette et Elie et les leur avons déposés sur la route du retour. C'est là que Bernadette a lancé l'idée d'aller manger ensemble dans un petit resto. Ni une, ni deux, nous voilà partis pour le Mas des Pélitènes à Jonquerettes. Une petite soirée bien sympathique.

    Le lendemain matin, nous sommes passés chercher les mêmes pour nous rendre à Viens où le prof de peintures de ton papa de coeur faisait une exposition. Nous avons mangé tous les cinq au restaurant Le Petit Jardin qui ne "paie pas de mine" mais qu'est-ce qu'on y mange bien ! nous y retournerons à l'occasion. Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés à Banon où nous avons acheté du fromage. Un dimanche pendant lequel je n'ai pas eu le temps de ressasser contrairement à celui d'hier.

    Expo de notre ami Lucien à Viens (1)
    Expo de notre ami Lucien à Viens (3)
    Au restaurant Le petit jardin à Viens (6)
    Au restaurant Le petit jardin à Viens (5)
     
    Et nous repartons pour une nouvelle semaine de boulot au bout de laquelle il y aura un nouveau week-end sans rien de prévu. Ton papa de coeur travaillera de nouveau le dimanche matin. Le mardi suivant, ta mamie arrivera chez nous et elle y restera jusqu'après le mariage de ton cousin le 17 août.

    Je pense fort à toi, mon coeur, et tu me manques à la folie. Je suis certaine que parfois, tu nous aurais accompagnés dans nos virées. C'est ce à quoi je pense à chaque fois que je quitte la maison.

    by4426ey

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    2 commentaires
  • Nous sommes le 11 juillet. Dans 2 mois, le 11 septembre, tu aurais eu 30 ans et nous aurions fait une méga fête. Peut-être aurais-tu été en couple mais bon, je stoppe de suite les peut-être qui vont affluer dans ma tête si je ne la secoue pas. Tu sais à quel point ta présence me manque, mon fils ! Ces temps-ci, va savoir pourquoi, j'ai souvent les tripes qui se nouent et envie de hurler. Il faut dire que l'on approche de cette date du 3 septembre qui marquera les 5 ans de ton départ.

    Je continue ma route en attendant de te retrouver mais je la trouve bien longue. Et c'est pour ça que je continue ma fuite en avant en comblant les week-ends par des sorties pour ne pas avoir le temps de trop cogiter.

    Mercredi soir de la semaine dernière, nous sommes allés manger chez Monique, la soeur de ton papa de coeur, et Momon ; était là aussi Jean-Claude. Une petite soirée sympathique.

    Samedi soir, nous avons reçu à la maison Viviane, Jacques, Claire, JP et leurs deux enfants. Nous avons bien mangé (comme d'habitude avec ton papa de coeur) et tout le monde devait être bien puisqu'ils sont partis à presque deux heures du matin. Claire et JP ont offert des verrines à ton papa de coeur en leur précisant que c'est un appel du pied pour revenir manger (lol) et Viviane et Jacques m'ont fleurie.

    IMGP2860

    Le dimanche, ton papa de coeur ne travaillait pas et nous nous sommes retrouvés seuls. Nous sommes donc allés déguster un bon repas sur la terrasse panoramique d'un restaurant à Chateauneuf du Pape.

    IMGP2853
    IMGP2859
    IMGP2856

    Hier soir, nous aurions dû aller avec les amis à un concert donné par le groupe de rock de la ville ; et puis, vers 18 heures, il y a eu un gros orage et la soirée a été annulée. Dommage !!! On va surveiller car ça va être reporté. C'est rageant quand même que le temps fasse capoter ça alors qu'on est écroulés sous le soleil et la chaleur depuis quelques temps.

    Sais-tu que, comme avant, la télé est allumée pendant que je t'écris ? Une habitude qui me tient compagnie même si je n'y prête pas toujours attention. Et là, tout de suite, un film qui traite d'une jeune fille sourde. Et à quoi je pense à ton avis ? Fabien aurait aimé vivre même s'il avait été sourd. Fabien aurait aimé vivre même avec une jambe en moins : tu t'en souviens ? on en avait parlé. Et pourquoi a-t-il fallu que cette maudite maladie s'attaque à Fabien ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

    1011069_390528641067478_2076496992_n

    C'est ce que les livres que je lis maintenant me disent aussi. Et je veux croire fort, fort, fort que tout ce qu'ils disent est vrai et que je pourrai te retrouver dans cet ailleurs pour continuer notre vie.

    fbd1d318

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    2 commentaires
  • Il y a 6 ans aujourd'hui, ta cousine Annie partait pour le monde meilleur ; elle te traçait la route, mon ange. 6 ans... Je suppose que pour ses parents, c'est court et très long à la fois tant le manque de votre présence est insupportable. Si tu la croises, dis-lui que je pense toujours à elle comme je vais le dire tout à l'heure à ses parents car je sais que, même si c'est douloureux, parler d'elle leur fera du bien. Et oui, mon coeur, on a besoin que les autres nous parlent de vous pour que l'on sache que vous existez toujours dans leurs pensées, pour vous faire vivre encore, et, après tout, vous avez fait partie de leur vie. Malheureusement, peu de gens le font et ça fait mal.

    La semaine qui vient de finir a encore été bien agitée. Mercredi, ton papa de coeur a passé une coloscopie pendant laquelle le spécialiste lui a trouvé des polypes ; ceux-ci ont été immédiatement enlevés et envoyés à l'analyse. A suivre....

    Vendredi soir, il m'a fallu courir pour faire le ménage à la clinique vétérinaire parce qu'à 21 h, nous étions attendus au boulodrome par Marie-Hélène, Georges, Bernadette, Elie, Viviane et sa soeur, pour y voir une pièce de théâtre dont l'entrée était offerte par la ville dans le cadre des festifourires. On a donc vu "10 ans de mariage" et on a bien ri du début à la fin : ça fait du bien et, pendant ce temps-là, on ne pense plus aux soucis. Je te mets un petit extrait que j'ai trouvé sur You Tube :

    Samedi, nous étions invités à une "journée champêtre" pour les 40 ans d'un neveu, Christophe ; nous nous sommes régalés de la paëlla préparée avec amour par notre beau-frère Momon. Et puis, en dessert, les choux à la crême d'Emilie !!! Un régal. Certaines et certains ont joué aux boules l'après-midi et moi, je me suis prélassée en les regardant.

    Dimanche matin, je suis donc allée à la clinique vétérinaire faire le ménage que je n'avais pas fait le samedi midi ; quand ton papa de coeur est rentré de son boulot vers 13h30, je lui ai proposé d'aller manger une bonne andouillette/frites chez Courtepaille et je n'ai pas eu besoin de le lui dire deux fois. En sortant de là-bas, nous sommes passés par le cimetière pour arroser les fleurs qui se dessèchent bien vite sur ton monument à cause du vent qui souffle ici depuis une bonne semaine. Tiens, d'ailleurs, il s'est calmé aujourd'hui ! Pourvu que ça dure !

    Tu vois, mon fils, pas le temps de s'ennuyer ni de déprimer vu nos activités en dehors du travail.

    Cette nuit a été une courte nuit ; je suis de nouveau dans le cycle de ne dormir bien qu'une nuit sur 3 ou 4. Tu le sais, à 5 heures du matin, je me promenais dans la maison en espérant trouver le sommeil en me recouchant, ce que j'ai fait, mais malgré tout, à 9h, mes yeux s'ouvraient grands. Si j'avais dû travailler ce matin, je n'aurais encore eu qu'1h de repos. Bouh...

    Et c'est bizarre parce que, quand je reste ainsi éveillée, je sens fort ta présence à mes côtés et du coup, je guette le moindre bruit. Tu me manques trop, trop, trop...

    d4873b96

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires