• 22 février 2009 : une soirée chez ta famille de coeur

    Je viens te dire bonjour un peu tardivement, mon grand, mais nous nous sommes couchés à presque 4 heures du matin après avoir passé une très bonne soirée chez ta tatie et ton tonton de coeur. Nous y étions la bande habituelle des 8 amis et était présent aussi Didier, ton frère de coeur. Bernadette nous avait préparé un bon repas. Moi, j'étais assise à table face à ta photo accrochée au mur ; tu nous as souri toute la soirée et tu as aussi sûrement ri aux blagues de Georges (tu sais qui c'est : à travers ton papa de coeur, c'est grâce à lui que tu es rentré à la SEPR). Les as-tu vus, ces deux-là, finir sans aucun scrupule ni honte les bacs de glace desquels Bernadette avait ôté quelques boules pour accompagner son gâteau au chocolat maison ?


    Régulièrement, j'ai des nouvelles de ton amie Coralie. Sais-tu ce que vont entamer Gilbert et elle le mois prochain ? Un tableau. Je vais tracer un dessin identique sur deux toiles et ils vont peindre ensemble car Coralie veut apprendre les techniques de la peinture à l'huile. Gilbert est très content d'avoir une élève aussi charmante, n'est-ce pas, mon fils ? Et puis, avec elle, c'est toi qui sera aussi près de nous.

    Mardi prochain, j'ai rendez-vous au centre de radiologie car mon épaule gauche me fait beaucoup souffrir : très certainement une récidive de la calcification qu'il va falloir traiter par une nouvelle infiltration ou par une opération. Le rhumatologue ne peut pas me donner de rendez-vous avant le 24 mars. En attendant, je prends des anti-inflammatoires mais ça ne règle pas le problème. Bref, tout cela pour dire que je pense énormément à toi parce que je n'ose même pas imaginer l'ampleur de la souffrance physique que tu as vécue pendant 8 longs mois. J'admire de plus en plus le courage que tu as eu puisqu'il était très rare de t'entendre te plaindre ou gémir, et encore plus rare de te voir lâcher une larme.

    Je suis heureuse de te savoir dans ce monde où la souffrance n'existe plus même si tu me manques cruellement. Je t'aime très fort, Fabi.







  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :