C'est un 3 que je viens te parler un peu ici, mon coeur. Le soleil est enfin revenu sur ta provence après une bonne semaine de pluie intensive.

On a trouvé ce temps pourri à notre retour d'Andalousie dimanche soir dernier alors que là-bas, nous nous promenions avec du soleil et des températures oscillant entre 20 et 27°.

Je n'ai pas eu le temps de venir ici avant aujourd'hui car, comme à chaque retour de congés, il y a eu le linge sorti des valises à laver et à repasser et tout ce que j'ai trouvé à faire à la clinique vétérinaire après une semaine d'absence. Depuis lundi, je ne sors de la clinique qu'aux alentours de 21 heures et, même mercredi 1er mai, fête du travail, j'étais d'astreinte pour cause de clinique de garde.

Je n'ai plus que 11 mois à travailler avant la retraite mais je t'assure que plus ça approche, plus ça me pèse d'aller là-bas surtout que la chef associée n'arrête pas de me répéter que le ménage, ça n'est pas important et qu'à mon départ, une femme viendra une seule heure entre midi et deux le faire ; le soir, ce seront les assistantes qui donneront un coup vite fait sur les sols. Et bien, je me demande ce que ça fera, quelques mois après, tant au niveau visuel qu'au niveau odorat. Mais je m'en fous, ça ne sera plus mon problème.

Hier soir, je suis allée passer, dans le cadre du suivi de mon diabète, un échodoppler. Les artères du cou se sont bouchées de 20% et des plaques commencent à apparaître dans celles des jambes. Rien de grave, m'a dit le docteur qui m'a reçue avec presque'une heure de retard, d'où ma sortie tard de la clinique vétérinaire. Les objectifs qu'elle m'a donnés ? Marcher une demi-heure chaque jour, perdre du poids et essayer d'éliminer le stress de ma vie ; elle est rigolote, elle, même si elle a admis que ton départ est une douleur que je porterai toute ma vie.

Ce matin, pendant que je travaillais chez le comptable, ton frère m'a appelée pour avoir des nouvelles de nos congés. Il arrive toujours chez nous la semaine prochaine et me rappelle bientôt pour me dire le jour et l'heure. Yeeeeeeeeeeees !!!

Voilà, mon fils, je vais te montrer quelques photos de notre séjour en Andalousie pendant lequel nous nous sommes régalés, dixit Elie, ton tonton de coeur.

Je t'aime, mon fils ; tu me manques à la folie et va savoir pourquoi, je passe une période pendant laquelle mes tripes me nouent bien souvent en pensant à toi.