• Je reviens sur ce blog que j'ai créé pour te parler.

    Oh, je n'ai pas eu à en chercher le chemin puisque j'y reviens régulièrement pour relire mes derniers écrits.

    Je te raconte ma vie actuelle avec mes voyages, mes sorties, mes soirées en famille ou entre amis mais malheureusement, tu n'es pas là pour y participer.

    Je passe une période de gros blues ; je pleure en cachette pour un rien, mon coeur se serre en pensant que tu n'es plus là, que ton sourire n'illumine plus mes journées.

    Bref, après 8 ans, tu me manques de pire en pire et je me pose la question de savoir combien de temps il va falloir que je vive ainsi une vie qui n'est plus une vie.

    Et pourtant, ton papa de coeur est adorable ; il vient de recevoir une prothèse complète de hanche et il passe ses nuits à souffrir après ses séances de rééducation intensives qui ont lieu du lundi au vendredi pendant 3 heures d'affilée. Je suis certaine qu'il pense souvent à toi et aux souffrances atroces que tu as endurées.

    Cela fait maintenant 3 ans que je n'ai pas vu ton frère ; j'en ai des nouvelles de temps en temps si je provoque le contact mais bon... je ne peux pas l'obliger à faire ce qu'il n'a pas envie de faire. Le fait de le savoir en bonne santé me console.

    Je n'oublie rien, mon fils, et surtout pas le soleil que tu mettais dans ma vie. Tu vois, en écrivant cette simple phrase, je pleure. Mais il n'y paraîtra rien quand ton papa de coeur rentrera de sa rééducation. Il se ferait trop de souci.

    Je t'aime, mon ange, et je t'aimerai pour l'éternité qui, je l'espère de toutes mes forces, nous réunira.

    4 octobre 2016 : un petit passage


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