• Ce matin, comme tous les jeudis matins, je suis allée au travail ; quand j'en suis sortie à 10 heures, mes pieds m'ont conduite jusqu'à la maison et, de nouveau, ma tête a espéré que ton départ ne soit qu'un cauchemar et qu'en tournant au coin de l'immeuble, je verrais tes rideaux accrochés aux fenêtres de ton logement et que ta voiture serait garée juste en face.

    Les rideaux ne sont pas les tiens, ta voiture n'est pas là et je me secoue pour affronter la terrible réalité.

    Pour le dernier Noël, ta "soeur" de coeur avait déposé au cimetière une composition de roses, fânées depuis, et de feuillages ; Gilbert et moi avons acheté cinq roses en tissu tellement bien faites qu'on les croirait réelles. Avant que je retourne au travail dans la soirée, on ira déposer la nouvelle composition sur la tombe :



    On a aussi acheté un petit arrosoir en zinc décoré de tournesols dans lequel on mettra un petit pot de marguerites.

    Un endroit spécial pour un rendez-vous qui te montrera encore une fois qu'on t'aime et qu'on pense à toi. A tout à l'heure, mon fils.




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