• Encore un souvenir qui remonte à la surface parce qu'on a rencontré, chez le fleuriste où j'ai acheté un bouquet de marguerites blanches pour remplacer celles de mamie au cimetière, une amie qui a une fille, jeune comme toi, qui a un peu usé de produits "illicites" et qui a une tendance pour la dépression.

    Et là, j'ai pensé à toi qui me disais, alors que tu étais cloué sur ton lit d'hôpital avec cette saleté de maladie dans le corps : "dommage, j'ai eu la bonne tête mais pas le bon corps". Tu voulais dire par là que tu étais équilibré, que tu savais ce que tu voulais et que tu aurais pu avoir une vie saine. Mais bon, ton corps n'a pas suivi.

    C'est pour ça qu'aujourd'hui, j'ai du mal à comprendre ces personnes qui ne réalisent pas le bonheur qu'elles ont d'être en bonne santé et qui se créent des problèmes pour des futilités au lieu de profiter pleinement du temps qui leur est accordé sur cette terre.

    Toi, tu ne demandais qu'à vivre.


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