• Le soir de la Saint Valentin, nous sommes sortis avec tes tatas et tes tontons pour nous rendre au dîner spectacle organisé à la salle des fêtes sur le thème des années 60.

    Agréable soirée pendant laquelle j'ai beaucoup pensé à toi puisqu'un groupe nous a fait danser sur des musiques rock, ce rythme rock que tu aimais. On est rentrés à la maison vers 4 heures du matin.

    Les Gunshots, rockeurs


    Tes tatas et tontons





















    Ta tatie et ton tonton de coeur avec leur famille et amis





















    Moi et Gilbert qui "flirte" avec ton tonton de coeur






















    Dimanche midi, nous avons fêté, avec tes tatas et tontons, sa soeur Elodie et son frère Jean-Luc, les 16 ans de ta cousine Céline.

    J'amène le gâteau et on lui chante "Joyeux anniversaire"

    A peine notre chanson finie, c'est Gilbert qui la reprend en choeur avec une cymbale sur laquelle il tape (au secours, les oreilles, n'est-ce pas Didier ?). Je pense que tu as bien reconnu là l'esprit créatif de ton papa de coeur, Fabien.

    Le calme revenu, Céline souffle sa bougie et ouvre ses cadeaux.


    Et dans la soirée, il est temps pour eux de reprendre le chemin vers leur domicile respectif ; Gilbert et moi restons de nouveau seuls avec toi près de nous et en nous.

    On t'aime tous, Fabien, et on sait que tu ne nous as pas quittés de tout le week-end ; tu aimais trop les réunions de famille.





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  • Je ne manque pas un petit passage rapide (y'a du monde plein la maison) pour te dire qu'en ce jour de la Saint Valentin, je pense beaucoup à toi car c'est la fête des gens qui s'aiment.

    Bonne Saint Valentin, Fabien, et bonne Saint Valentin à ton frère qui travaille ce week-end.








    Fabien.





    Fred.


    Dimanche après-midi, nous t'avons porté la composition de fleurs que t'offrent tes tatas et tontons pour la Saint Valentin (c'est leur façon à eux aussi de te dire qu'ils t'aiment et qu'ils pensent à toi) ; nous avons mis cette composition dans une des jardinières que ta tatie de coeur, Bernadette, a décorée pour toi.






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  • Oui, toujours toi, à chaque moment, présent dans mes pensées.

    Hier, Gilbert et moi sommes allés au cimetière, comme chaque jour ; j'ai nettoyé à fond la dalle et les plaques déposées par nous, la famille et les amis car tout était sali par les intempéries de ces derniers jours (pluie, vent et même grêle un soir). J'ai aussi remplacé quelques fleurs fânées par d'autres fraîches dans des compositions qu'on t'avait offertes.

    "Ouh là là, quel mal ils se donnent à entretenir un endroit où je ne suis même pas", dois-tu penser. Mais bon, comme je te l'ai déjà dit, c'est notre seul moyen de te montrer, à part être toujours près de toi en pensées, qu'on t'aime et qu'on t'aimera toujours.

    Tout à l'heure, ta "tatie de coeur", Bernadette, me ramène les cache-pots qu'elle a décorés pour toi et qui nous permettront de mettre encore un peu plus de fleurs qui te diront : "ils t'aiment, ils t'aiment, oh Fabien, qu'ils t'aiment !". Et toi, tu diras avec ton humour taquin : "ça va, ne me racontez pas de salades, les salades". Et bien, non, ce ne sont pas des salades ce qu'elles te raconteront, ces fleurs que tu appelais salades.

    Ouf, j'arrête mon délire pour te dire qu'hier, l'enveloppe charnelle de Johanne a été mise en terre ; peut-être l'as-tu déjà croisée dans cet autre monde vers lequel elle est partie début février ? "Au revoir, Johanne, et bonne nouvelle vie pas loin de mon fils Fabien".

    En attendant Bernadette, je vais faire un peu de repassage (il me faut revenir aux activités terre à terre de temps en temps) et continuer à préparer la maison en vue de l'arrivée, d'un jour à l'autre, de tes tonton Didier, tata Evelyne, tonton Hervé, tata Isabelle, Elodie, Celine et Jean-luc.

    Samedi soir, on laissera tes cousines et cousin devant un film et une pizza ; on ira rejoindre, avec tes tatas et tontons, d'autres amis à la salle des fêtes pour un dîner spectacle basé sur les années 60 ; là encore, on pensera très fort à toi qui appréciais, malgré ton jeune âge, ce style de musique qu'est le rock.

    Tu vois, mon fils, je fais plein d'efforts pour continuer à vivre avec le même courage que celui que tu m'as montré tout au long de ta maladie. Je t'embrasse très fort.

    Je passe vite, vite te mettre une petite photo des cache pots que m'a amenés Bernadette.

    Ils sont bien dans le ton de la provence que tu aimes, non ?




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  • Courant mai, ton père, sa femme et ton frère sont venus te rendre visite.

    Ce week-end là, nous avions chez nous ta tata Evelyne et ton tonton Didier.

    Nous vous avons donc proposé, à toi et à eux trois qui logeaient chez toi (en face de chez nous, de l'autre côté de la rue), de vous joindre à nous quatre pour un repas. Malgré que tu souffrais, tu n'en as rien montré et tu as tout fait pour nous amuser. En voici la preuve :

                                                                    

     

     


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  • Pardon, Fab, de t'avoir un peu "agressé" lorsque je t'ai parlé hier matin devant ta photo. Je te disais que je ne comprenais pas pourquoi tu ne me faisais plus signe alors que, deux jours avant, je t'avais déjà demandé gentiment de m'en faire un.

    Hier midi, Gilbert rentre du travail et on discute dans la cuisine quand mes yeux se portent dans le salon. "C'est toi qui a allumé la lampe touch du salon ?" lui dis-je (c'est une lampe dont il faut toucher le pied pour qu'elle s'allume ; elle est située derrière le canapé d'angle par dessus lequel il faut passer pour aller l'éclairer).

    Et bien non, ce n'est pas lui qui l'a allumée.

    "Mais il y a deux jours, elle était déjà éclairée, et l'autre nuit, quand je suis descendu pour boire un verre d'eau, aussi ; je l'ai éteinte à chaque fois en pensant que tu avais oublié de le faire", me dit Gilbert.

    Et bien non, ce n'était pas moi non plus. Je ne me sers plus de cette lampe touch depuis que j'ai récupéré la tienne.

    C'est donc forcément toi, mon fils. Merci de ces petits clins d'oeil qui nous disent "je suis là, près de vous". Si tu savais, mais tu le sais, quel bien-être ça nous procure.

    Autant il y en a qui me lisent et qui pensent que je perds la tête. Et bien tant pis pour eux.

    Ce soir, Gilbert et moi sommes invités chez Patrick et Irène, neveu et nièce du côté de Gilbert ; mais chut... ils ne savent pas que je sais qu'on fête l'anniversaire de Grégory, le fils d'Irène ; il attrape 24 ans, l'âge que tu avais quand tu as quitté ce monde pour l'autre. Quand je mangerai le morceau de gâteau, je penserai fort à toi qui m'aurais dit avec ton petit sourire coquin : "au revoir le régime".

    Et bien, pour la peine, on t'emmène avec nous. Je t'aime, mon trésor.

         de gauche à droite :

         Grégory

         Jordan, son cousin

         Marion, sa soeur

         Manon, sa cousine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il est minuit et nous rentrons de chez Irène et Patrick. Le repas en famille a été agréable et était délicieux. Vers 22h30, est arrivée une dizaine de copines et de copains de Greg, dont Axel que tu connaissais. Ils venaient partager le gâteau avec nous.

    Je les écoutais parler et rire, tous ces jeunes de ton âge, et il a fallu, involontairement, que mon esprit t'imagine lors de la soirée qu'on avait prévu d'organiser pour tes 25 ans, entouré de la famille et de tes amies et amis du secteur et du jeu World of Warcraft : les larmes me sont montées aux yeux pour couler sur les joues. Beaucoup d'émotions et un gros coup de blues mais bon, ça m'arrivera certainement encore malgré mes efforts pour me contrôler.

    Gilbert et moi avons profité du départ des "bouillarguais" pour nous esquiver. J'avais du mal à refouler ce qui sourdait en moi. Je n'ai même pas dit au revoir à Greg, me semble-t-il. Au revoir, Greg.

    Tu vois bien, mon fils, que, où que j'aille, tu es avec moi, avec nous.




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