• Ton amie de longue date, Coralie, m'envoie régulièrement des SMS très gentils pour nous dire qu'elle pense à nous.

    Elle est avec toi sur cette photo qui date de plusieurs années :



    Ton amie Christelle m'écrit aussi règulièrement des petits mots touchants. Elle m'a envoyé une photo de toi dans un restaurant italien à Paris lors d'une rencontre avec les personnes que tu as connues sur le jeu World of Warcraft.


    Tes amis de la guilde formée dans ce jeu ont créé un post pour te dire au revoir. Voici quelques termes par lesquels ils te définissent :

    "Fabien était quelqu'un de rare de par sa gentillesse. Il était bougon et avait souvent des coups de gueule quand ça n'allait pas mais il n'avait pas une once de méchanceté. C'était quelqu'un de généreux, à l'écoute des autres et avec un coeur grand comme çà.......... et aussi avec un immense humour qui nous aura fait passer des jours et des nuits entières à parler et à rire parfois jusqu'aux larmes surtout quand il se mettait à chanter."

    ou encore (tu t'étais créé le personnage d'un nain dans ce jeu) :

    "je te dis adieu, petit nain guerrier avec ton caractère qui allait de mise mais avec ton coeur qui était bien plus grand que celui de la plupart des gens..."

    ou encore (une leçon à prendre en compte) :

    "c'est un dur moment pour ceux qui l'ont connu même aussi peu que moi. on se dit alors qu'on aurait dû faire plus attention et être plus chaleureux.  c'est quand une personne part qu'on se rend compte qu'elle nous manque. aujourd'hui, je suis triste mais je me dis que je vais être encore plus proche de mes proches car les événements de la vie étant ce qu'ils sont, il faut en profiter tant qu'on peut...."


    Un grand merci à elles et eux tous qui m'ont apporté de la chaleur après ton départ.






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  • "Une" peintre de notre connaissance t'a immortalisé sur un tableau avec, en arrière-plan, un paysage de ta bien-aimée provence. On l'a accroché dans notre salon (la pièce dans laquelle Gilbert et moi vivons le plus) et tu peux nous observer dans notre parcours de tous les jours. Nos yeux se posent plus souvent sur le tableau que sur l'écran de la télévision situé juste en-dessous. Et là, que de pensées qui nous assaillent !!! Ce que l'on a vécu avec toi, ce que l'on aurait pu vivre avec toi,...



    Sur la cheminée devant laquelle tu aimais venir te réchauffer l'hiver en rentrant de ton travail, trônent la photo de ta cousine Annie elle aussi décédée d'un cancer l'année dernière et la tienne à laquelle je parle à haute voix tous les matins et tous les soirs bien que mes pensées s'envolent vers toi à chaque moment que je vis. Je sais que tu sais déjà ce que je vais te dire mais, malgré tout, chaque soir, il me faut te raconter les évènements qui ont fait ma journée et te redire que je t'aime et que je t'aimerai toujours.

    Devant le foyer, Gilbert, ton "papa" de coeur avec qui tu avais fait des projets (par exemple, aller à la pêche), a installé un morceau de tronc sur lequel tu pourras t'asseoir quand l'envie de venir nous voir te prendra.

    Parce qu'on sait que tu es toujours près de nous.....




     


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    Au premier plan, ta "tatie" de coeur qui s'est occupée de toi petit pendant que je travaillais.


    La date sur les photos n'est pas bonne ; appareil non réglé. Photos prises début 2008 entre 2 cures de chimio.
    Ton "tonton" de coeur

     


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  • Ton frère, moi, toi et ton beau-père lors de mon mariage le 3 décembre 2007

    Ton père biologique, toi, moi et ton frère en 1992 après ta première maladie

    Toi bébé avec tes grands-parents

    Toi avec ta tata et ton tonton de Saint Priest

    Ton cousin et ta cousine de Saint Priest

    (ta cousine est décédée d'un cancer le 1er juillet 2007 à l'âge de 27 ans)

    Toi avec ta tata, ton tonton, tes cousines et ton cousin de Villeurbanne




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  • A 16 ans, tu travailles comme apprenti carrossier dans un garage de Sorgues. Ton rêve est d'acquérir un scooter mais tu ne peux obtenir un crédit auprès de la banque à cet âge-là. C'est donc Gilbert qui emprunte auprès de la sienne et tu lui rembourseras les mensualités.
    On t'emmène choisir le scooter dans un magasin d'Avignon et Gilbert passe la commande pour toi.
    Une semaine après, le crédit est débloqué : on peut aller récupérer l'engin. On t'accompagne en voiture au magasin.
    Je suis inquiète de savoir qu'il va te falloir revenir seul à Sorgues sur un scooter que tu ne connais pas. Je te demande donc d'y aller doucement afin qu'on te suive avec la voiture pour le cas où tu aurais un problème.
    On entre dans le magasin, on signe les papiers et le chèque ; te voilà installé à califourchon sur la selle du scooter. Tu n'es pas peu fier de te faire ce cadeau grâce aux fruits de ton labeur.
    Gilbert et moi montons dans la voiture et il n'a pas le temps de la mettre en route qu'on te voit démarrer sur les chapeaux de roue, presqu'en équilibre sur la roue arrière. Ce n'était pas volontaire : tu as été surpris par la puissance de l'engin.
    Toujours est-il qu'on ne t'a jamais rattrapé et que je n'ai pas vécu tant qu'on ne t'a pas retrouvé entier à la porte de la maison. Quelle trouille Gilbert et moi avons eue ce jour-là !
    Je ris aujourd'hui au souvenir de la tête que tu faisais tant tu as été surpris par ce démarrage brusque.
    Un moment de bonheur pour Gilbert et moi de te voir heureux.

     

     

     


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