C'est l'anniversaire de ta cousine Elodie aujourd'hui : 22 ans si je ne me trompe pas. Chaque année depuis ton départ, ce jour me rappelle des souvenirs de stress pour moi : on venait d'apprendre ton deuxième cancer en 2008 et tu n'as pas voulu qu'on annule notre montée en région lyonnaise pour fêter son anniversaire et le mien en même temps chez ton tonton Hervé. Tu avais repéré, lors d'une vadrouille, une glace soutenue par un ange colorée et tu savais que tu voulais l'offrir à ta cousine. L'hôpital t'avait donné des comprimés pour calmer tes douleurs déclenchées par le cancer des os mais ce traitement te shootait. Tu avais profité que j'ai le dos tourné pour t'échapper en voiture afin d'acheter ce cadeau. Jusqu'à ton retour indemne, j'ai stressé.

Tu vois, mon coeur, tout le long d'une année, il y a des dates qui me rappellent ce que j'ai vécu avec toi mais que ce soit pour le bon ou pour le mauvais (tes maladies), je les remercie, ces dates.

Le malheur de l'avoir perdu ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l'avoir connu.

Citation d'un inconnu

Tu sais le stress que je viens de vivre aussi avec ton frère qui a eu de fortes douleurs dans le milieu de la poitrine et des coliques néphrétiques (je sais que c'est très douloureux pour en avoir déjà eu aussi) ; il est loin et je me suis sentie bien impuissante. Tout rentre dans l'ordre petit à petit avec le traitement que lui a donné l'hôpital où il est parti par deux fois en urgence en appelant le SAMU. Ouf...

Dimanche, ton papa de coeur n'a pas travaillé ; le matin, nous sommes allés dans une cave pour acheter le vin rosé que nous mettrons sur la table le jour de ma fête d'anniversaire ; et puis, dans la soirée, on s'ennuyait devant une télé dont les chaînes ne passent que du vu et du revu et on est donc partis pour le cinéma voir

Brrr... quelques passages qui nous ont fait sursauter. Ton papa de coeur comme moi, on a aimé.

Hier, ton papa de coeur est rentré du travail avec un bouquet de roses.

Pour ton anniversaire, m'a-t-il dit. Ben dis donc, il n'est pas en retard puisque c'est maintenant dans 13 jours mais bon, les fleurs, j'adore... les roses surtout.

Cette semaine tire sur sa fin ; c'est fou ce que le temps passe vite alors que je le trouve long pour aller te retrouver.

En attendant, je me plonge dans les préparatifs de ma fête d'anniversaire car je n'ai plus que deux semaines pour ça. Hier, j'ai rencontré le D.J. qui t'aurait plu, j'en suis sure ; on s'est mis d'accord sur l'animation de la soirée et je pense qu'il va mettre le feu. Tant mieux car mon but est de faire passer un bon moment à mes invités.

Ton papa de coeur est rentré du boulot il y a une vingtaine de minutes pour y repartir aussitôt puisqu'il y a oublié son sac avec tous ses papiers entre autres. Tu vois, il ne change pas... Lol.

Quand il va revenir de nouveau, je vais lui demander de m'emmener au cimetière puis dans un nouveau magasin qui vend tout ce qu'il faut pour les fêtes.

Après, j'irai travailler et pendant ce temps-là, ton papa de coeur commencera à cuisiner pour Noëlle et Lucien que nous recevons demain soir.

Voilà, mon fils, je ne sais dire à quel point tu me manques et à quel point je regrette que tu ne puisses pas vivre tout ce que l'on vit. Mais j'aime à croire que tu es quand même parmi nous.

Ben voilà, mon ange, nous voilà en 2013 ; que va-t-elle nous réserver, cette nouvelle année ? L'avenir nous le dira mais je compte bien en profiter au maximum, comme d'habitude.

Je voudrais souhaiter à toutes celles et tous ceux qui viennent te rendre visite ici et que je remercie d'ailleurs pour cela, une bonne année pleine de sérénité et de santé surtout parce que si on a la santé, le reste peut suivre.

Nous avons passé le réveillon à la maison mais même si nous étions seuls, ton papa de coeur et moi, nous ne nous sommes pas laissés abattre ; il avait ramené de bien bonnes choses à manger. Et puis, à partir de minuit, les sms ont commencé à fuser ; je me suis couchée vers 2 h du matin pour y répondre.

Le 1er à midi, nous sommes donc allés chez Dame l'Oie à Pernes les Fontaines ; nous nous sommes régalés de leur repas de fêtes et j'ai beaucoup aimé le cadre chaleureux de l'auberge. Sûr, on y retournera.

Et puis depuis hier, il a fallu reprendre la routine du travail.

J'ai posé ma semaine de congés et je vais commencer à préparer ma fête d'anniversaire ; jusqu'alors, on répond positivement à mes invitations et il ne reste plus grand monde qui n'a pas encore répondu.

Je ne suis pas trop inspirée pour te faire la conversation, mon coeur ; j'ai un souci qui me monopolise la tête et tant qu'il ne sera pas résolu, je suis dans ma coquille. Je t'en parlerai bientôt, mon fils.

En attendant, je te dis et redis que je t'aime fort et que tu me manques à la folie.

Plus que 2 heures à travailler aujourd'hui à la clinique vétérinaire et ce sera le week-end. Ouf... la semaine aura été chargée même si courte. Rien qu'hier, 9 heures de ménage et repassage entre mes 3 employeurs. Remarque que, du coup, j'ai bien dormi cette nuit malgré que je me sois couchée tard... ou plutôt tôt.

Nous avons passé un bon Noël chez ta tata Evelyne et ton tonton Didier ; je me suis prise à rêver que tu étais là parmi nous. Il m'a suffi de penser au dernier Noël que tu as fait chez eux avec nous pour que toutes les images affluent dans ma tête.

Ton papa de coeur et moi avons été gâtés ; notre entourage a dû remarquer que nous sommes trop casaniers (lol) alors nous avons reçu, entre autres, deux coffrets Smartbox (un pour un dîner romantique et l'autre pour un week-end de charme). Bien entendu, je ne vais pas trop tarder à trouver des dates pour en profiter : ton papa de coeur n'en doute pas.

Ta mamie n'avait pas la tête complètement avec nous car elle était en pensées avec sa soeur qui veille sur son fils dont les jours sont maintenant comptés. C'est la vie, me dirais-tu ; on naît pour vivre mais aussi pour mourir.

Lundi soir, ce sera le réveillon du jour de l'an ; ton papa de coeur et moi le passerons tranquilles à la maison et le lendemain midi, nous rejoindrons quelques amis dans un restaurant à Pernes les Fontaines pour démarrer la nouvelle année avec un bon repas.

Et puis ensuite, je vais m'attaquer sérieusement à la préparation de ma fête d'anniversaire qui approche elle aussi à grands pas. La première chose que je ferai, ce sera poser une semaine de congés pour profiter de la présence de ton frère.

Plein de bons moments encore à venir pendant lesquels tu vas nous manquer à la folie comme tu m'as manqué à Noël ; je sais que de là où tu te trouves, tu veilles sur nous et je dois te remercier pour la force que tu me donnes afin de continuer cette route terrestre jusqu'à te retrouver.

Je suis allée au cimetière mercredi ; tu as été gâté et les bougies LED que tiennent mon petit ange et celui de Bernadette brillaient encore.

Je t'adore, mon coeur.

Ben voilà, mon ange, nous sommes aux portes de Noël ; le 5ème sans toi. Enfin, sans ta présence physique parce que je veux encore et toujours croire que tu es là autrement puisque c'est ce qui me fait avancer et survivre à ton départ bien trop tôt.

Dans deux heures, je vais aller faire ma B.A. à la clinique vétérinaire et deux heures plus tard environ, ton papa de coeur et moi prendrons la route pour les environs de Lyon. J'espère que nous n'aurons pas trop de monde sur les routes, ni trop de pluie annoncée par la météo.

Un Noël dans ma famille cette année, donc celle qui est devenue aussi celle de ton papa de coeur. Je fais un petit clin d'oeil à Irène et Patrick qui me lisent en principe et souhaite à eux et à vous mes lecteurs silencieux et non silencieux, un

A ta mamie, je remettrai une photo de la part de ta cousine Léa et j'en profite pour te présenter tes deux petits cousins, Alex et Lucas, accompagnés aussi de leur papa, Grégory.

Voilà, mon coeur, je ne sais si Noël existe dans le monde que tu as rejoint mais sache que tu ne quitteras pas mes pensées.

Bon, allez, je crois savoir ce que tu dis : elle est toujours pas finie, ma mère ; pourquoi elle me dit ça puisque c'est chaque jour qui se lève pour elle que je ne quitte pas ses pensées ?

Ben oui, mon fils, tu me manques trop, trop, trop...

Les fêtes de fin d'année approchent à grand pas, mon fils. Et je n'aime plus du tout cette période de l'année, surtout le nouvel an pour lequel je ne veux plus souhaiter la bonne année ; je ne souhaite qu'une bonne ou une meilleure santé.

Ben oui, le 1er janvier 2008, je t'ai souhaité une bonne année. Tu avais tout pour être heureux (ton logement, un nouveau travail bien mieux rémunéré que l'ancien, ...) ; ne manquait qu'une petite femme pour t'accompagner mais, vu ton grand coeur, je ne doutais pas une seconde qu'un jour, tu trouves ta perle. Et puis, mi-janvier, tu m'as annoncé que le cancer (un autre) était revenu ; le 3 septembre, tu nous quittais.

Et maintenant, mon voeu le plus cher serait ton retour sur cette terre près de nous mais ce voeu ne se réalisera jamais, je le sais. Nous ne nous reverrons que le jour où je quitterai moi aussi cette terre.

De là où tu es, vois-tu à quel point le monde devient fou ? A Newtown, aux Etats Unis, 20 enfants de 6 et 7 ans ainsi que 6 adultes ont été sauvagement tués par balle dans une école. Le meurtrier s'est donné la mort. Comment les parents de ces petits vont-ils pouvoir continuer à vivre ? Pour eux, on ne parlera plus de vie mais de survie.

Moi aussi, je survis du mieux que je peux en occupant au maximum mon temps et mon esprit.

Samedi soir, nous avons reçu Viviane, Jacques, Claire et JP. Ton papa de coeur avait préparé un vrai repas de fête et nous avons bien rigolé. La soirée a dû plaire car les invités sont partis vers 2h30 du matin.

Ton papa de coeur "planait" un peu quand son réveil a sonné à 6h30 ; ben oui, il n'a pas pu se faire remplacer au magasin et il a dû assurer de 7h à 13h ; après avoir mangé un morceau, il a fait après-midi canapé pour récupérer.

Une très bonne soirée que nous ne manquerons pas de renouveler.

Bernadette vient de m'appeler. Pour passer un moment entre amis, nous irons "fêter" le nouvel an (un prétexte) chez Dame l'Oie à Pernes les Fontaines ; à la lecture du menu concocté pour les fêtes, nous devrions nous régaler.

Avant cela, nous aurons passé Noël chez ton tonton Didier ; le soir du réveillon, nous serons entre nous (eux, leur fils, la maman de ta tata et nous) et le lendemain midi, s'ajouteront ta mamie et la petite famille villeurbannaise.

Une année 2012 qui devrait finir bien et une année 2013 qui devrait commencer bien ; pour la suite, qui vivra verra.

Je vais attendre le retour de ton papa de coeur et puis, cet après-midi, nous irons faire un tour au cimetière pour déposer sur ton monument une rose de Noël ; nous en avons acheté deux : une pour toi et une que nous mènerons chez ton tonton Didier pour qu'il la dépose sur le monument de ta cousine Annie.