• Me revoilà sur ton blog, mon coeur. Je n'avais pas envie d'y écrire en cette première quinzaine de septembre. Pour dire quoi ? que le 3 est un jour maudit puisqu'il est celui de ton départ, que le 8 est celui qui l'a concrétisé et que le 11 était un jour heureux en 1983 que nous ne pouvons plus fêter avec toi maintenant : tu aurais dû avoir 31 ans. Ce jour là, ton papa de coeur et moi sommes allés fleurir ton monument ; ta tatie de coeur était déjà passée par là.

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    Te dire aussi que tu nous manques à la folie, que chaque jour qui se lève nous apporte son lot de souvenirs avec toi, que nous ne guérirons jamais de ton absence physique.... Je précise physique puisque je sais que, malgré tout, tu es encore avec nous : ce 3 septembre, j'étais en train de repasser dans l'entrée de la maison et ton papa de coeur était dans le canapé du salon ; en repassant, je pensais fort à toi et aux moments terribles vécus ce jour-là il y a 6 ans ; tu as dû sentir ma douleur puisque la lampe touch au fond du salon s'est allumée sans qu'on l'approche ; merci, mon ange, de me maintenir dans cet espoir qu'un jour nous nous retrouverons.

    Notre vie terrestre continue mais plus rien n'est pareil ; heureusement, entre la famille et les amis, nous sommes bien entourés et les nombreuses activités auxquelles nous participons nous tirent vers l'avant.

    Dernièrement, nous étions une bande de 16 pour déguster l'excellente bouillabaisse préparée par Serge ; un bon dimanche entre amis.

    Hier soir, ton papa de coeur avait préparé un petit repas que nous avons mangé en compagnie de Serge, Bernadette, Elie, mon ex chef Thierry et sa compagne Patricia.

    Ce soir, je vais chez Eric, notre D.J. préféré, avec Noëlle en vue d'organiser sa soirée d'anniversaire le 27 de ce mois ; je me suis déjà attelée à préparer pour elle un plan de table, une urne, des marques places et des pliages de serviettes pour 70 personnes.

    Et vendredi soir, nous attendons ton tonton Didier, ta tata Evelyne et ta mamie ; ton tonton et ta tata resteront pour le week-end ; ta mamie pour le temps qu'elle voudra. Autant elle sera encore là pour la naissance du fils de ton cousin Olivier prévue dans la première quinzaine d'octobre.

    Ton papa de coeur a repris le travail hier matin après quinze jours d'arrêt de travail ; le retrait de la veine saphène s'est bien passé et la suite aussi puisqu'il a respecté à la lettre les instructions du chirurgien. Il avait quand même onze points d'intervention qui partaient de la cheville jusqu'à l'aine. Il pensait régulièrement à toi quand les points de suture au niveau de l'aine tiraient un peu trop.

    Je t'aime, mon fils.

     

     


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  • Il y a presqu'un mois que je ne suis plus venue ici, mon coeur. Beaucoup d'occupations et puis le début septembre qui revient, qui revient... Qu'il est long le chemin pour aller te rejoindre !

    Nous avons passé, début août, une semaine à Paris : beaucoup de visites mais ça ne nous gênait pas quand elles étaient programmées à l'intérieur car, dans l'ensemble, nous avons eu pas mal de pluie. Heureusement, elle nous a épargnés pour les grandes eaux nocturnes du château de Versailles.

    A la nôtre !
    Au restaurant du Musée d'Orsay (1)
    Musée Grévin (1)
    Musée Grévin (15)
    Passages couverts (7)
    Les grandes eaux nocturnes du château de Versailles (14)
    Les grandes eaux nocturnes du château de Versailles (20)

    Et puis, la semaine de notre rentrée a été consacrée à la finition du diaporama pour Marion et Charles, à l'esthéticienne, à la coiffeuse, etc...

    Il a fait beau le jour du mariage et moi, j'étais heureuse du petit vent qui soufflait et qui rafraîchissait. Une très bon après-midi et une soirée endiablée où les jeunes et moins jeunes ont mis le feu.

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    Depuis, nous ne sommes pas vraiment retombés dans la routine puisque, samedi soir, nous avons fait une soirée pizzas chez Bernadette et Elie avec Marie-Hèlène, Georges, Viviane, Jacques et une de leur petite fille.

    On est mardi aujourd'hui ; sais-tu qu'il me faut souvent réfléchir à deux fois pour me repérer dans le temps ? J'ai perdu tous mes points de repère en arrêtant de travailler. Mais attention, je me souviens très, très bien que nous partons en croisière le 14 novembre !

    Tu me manques, mon ange ; le temps parait bien long sans tes visites, tes sourires, tes râleries, tes éclats de rire, tes taquineries, tes discussions avec ton papa de coeur au sujet des voitures ou du rugby... bref, tout nous manque de toi.

    J'ai fort pensé à toi le jour du mariage de Marion et Charles ; nous étions une table de 8 : les grands-parents du marié, le couple Pouget, Monique (soeur de ton papa de coeur), Momon et nous deux. Pendant la soirée, la mère de la mariée est venue nous taquiner "ça va, les vieux !" Momon s'est alors mis en colère car il refuse qu'on l'appelle le vieux. "qu'est-ce que ça peut faire, lui ai-je dit, c'est dit gentiment. et puis, quand Fabien entrait dans la maison, il criait "salut, les vieux", ça nous faisait sourire, Gib et moi". Du coup, son "caca nerveux" a cassé toute l'ambiance à table.

    C'est la vie qui est compliquée ou les gens qui se la compliquent ?

    Allez, je vais réessayer de joindre notre mutuelle pour la prise en charge de l'hospitalisation ambulatoire de ton papa de coeur lundi prochain ; on va lui extirper la veine saphène interne droite dans laquelle se forme un caillot. Je compte sur toi pour veiller sur lui, hein ?

    Je t'aime, mon fils.ang (4)

     

     

     

     

     

     


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  • J'intitule ce petit mot Emy, mon coeur, parce que c'est le prénom de la petite fille que ta grande amie Christelle a mise au monde le 15 juillet dernier ; je suis certaine que tu es heureux pour elle et que ce que je t'annonce là, tu le savais déjà. Nous avons échangé quelques SMS, Christelle et moi, et sa réponse au fait que je lui disais que tu aurais été heureux pour elle est qu'elle le sait puisque tu es passé voir sa puce deux ou trois fois ; elle a retrouvé à chaque fois la porte de la chambre ouverte alors qu'elle, elle la ferme systématiquement à cause du chat.

    Je suis contente qu'il n'y ait pas qu'auprès de nous que tu te manifestes, souvent en ce moment. La petite lampe touch s'allume de nouveau de temps en temps et quand nous sommes partis 4 jours à Prats de Mollo la Preste, nous nous sommes vus attribuer d'office la chambre n° 3.

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    Le dernier jour là-bas, alors que nous prenions notre petit déjeuner, je pensais qu'il allait falloir retrouver la maison mais que tu ne serais pas là pour nous accueillir comme avant. Tu as dû sentir mon mal être puisque la bande sonore qui animait la salle du restaurant s'est mise à diffuser ta chanson Angels. Merci, mon ange, de me rebooster ainsi en me faisant comprendre que tu es là et que tu veilles sur nous.

    Au cours de nos visites dans des petits villages bien sympathiques,

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    nous sommes entrés dans des églises et j'ai allumé, dans deux d'entre elles, une bougie pour toi, pour te dire que tu es pour toujours dans nos coeurs et dans nos têtes.

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    Le dimanche qui a suivi ces quatre jours, nous sommes partis "en bande" pour une balade sur le Canal du Midi ; une bonne journée si ce n'est la chaleur écrasante que nous avons dû supporter dans la salle de restaurant du bateau. Mais bon...

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    Hier soir, nous étions invités chez Noëlle et Lucien pour mettre au point les derniers détails de notre semaine à Paris ; nous partons donc avec eux lundi matin avec l'espoir d'avoir un peu de beau temps pour les visites que nous avons réservées : montée à la Tour Eiffel, croisière sur la Seine de nuit, le château de Versailles de jour et ses grandes eaux de nuit....

    Bref, je te raconterai tout ça à notre retour.

    Toi, tu sais que j'aurais aimé profiter de cette montée à Paris pour y voir ton frère mais je me fais une raison.

    Je vous aime, mes fils.

     

     


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  • Je suis là, mon coeur. Hier, mon amie de croisière Claudine m'a envoyé un mail car elle s'inquiétait de ne voir aucun message ici depuis le 19 juin : c'est vrai que ça fait un mois et ça ne m'était jamais arrivé.

    Je passe par une période bizarre et je pense que le Seroplex que m'a prescrit le psy n'y est pas étranger ; j'ai donc décidé, sans le consulter, d'en prendre un cachet un jour sur deux au lieu de tous les jours jusqu'à l'arrêter avant que la boîte ne soit finie.

    J'ai plein de projets pour les mois à venir sans réelle motivation pour les réaliser ; je suis fatiguée de ne pouvoir dormir normalement. C'est à moi de me booster et de repartir de l'avant sur cette route qui me mène vers toi.

    Le cancer de Georges, celui que je viens d'apprendre pour la patronne de Laurent (cancer du sein stade 4) et les problèmes respiratoires de ton oncle Didier prennent le dessus dans ma vie. Je pense trop souvent aux moments atroces que tu as vécus lors de tes deux cancers et à ton absence physique pour lequel le gouffre du manque s'agrandit chaque jour qui passe.

    Je n'ai aucune nouvelle de ton frère : je me console en me disant qu'il doit être heureux ainsi puisqu'il ne trouve pas le besoin d'avoir contact avec moi.  Le jour où je te rejoindrai, il se rendra peut-être compte que j'étais une maman avant tout, avec ses qualités et ses défauts comme tout un chacun, et qu'on aurait pu avoir une relation agréable sans pour autant être accrocs à des obligations de contacts fréquents.

    Jusqu'alors, je n'avais pas envie ou pas le droit à mon sens de te parler de ça ici mais bon, ça me bouffe de savoir que cette situation est apparemment due au fait d'avoir voulu l'aider et qu'il a mal compris ma démarche dictée par mon coeur de mère. Mais que puis-je lui reprocher puisqu'à son âge, j'avais moi aussi de l'orgueil mal placé. Ce sont les épreuves qui m'ont appris à vivre.

    Que te dire de ce mois de silence ? J'ai quand même poursuivi ma route et les moments en famille ou entre amis m'ont fait, pour quelques heures, "oublier" ça.

    Le 21 juin, nous sommes allés à la fête de la musique de la ville. Bof... je n'y retournerai pas l'année prochaine.

    Le 24, nous avons reçu Noëlle et Lucien afin de mettre au point le programme de notre semaine à Paris début août ; j'y travaille d'ailleurs actuellement en réservant les places pour la visite de certains monuments.

    Le 26, nous sommes allés manger chez Bernadette et Elie en compagnie de Serge, Marie-Hélène et Georges.

    Le 27, nous avons assisté à une pièce de théâtre "J'aime beaucoup ce que vous faites" offerte par la ville au boulodrome ; bien sûr, la climatisation était absente et nous avons "transgouté à grosses spires" comme tu aurais dit.

    Le 2 juillet, nous sommes allés avec Bernadette et Elie à la soirée Sixties organisée par la ville ; nous nous sommes régalés et là, nous y retournerons l'année prochaine si tout va bien.

    Le 3, nous avons mangé chez nous avec Marie-Hélène, Georges, Bernadette, Elie et Serge.

    Le lendemain, ils sont revenus en soirée, sauf Serge qui était à l'hôpital pour sa dialyse, pour voir le match de foot France/Allemagne et manger après ledit match.

    Le 11, sont arrivés chez nous ta tata Evelyne et ton tonton Didier pour un "viaduc" ; ils ont repris la route le 15.

    Le 13, nous étions invités tous les quatre chez Bernadette et Elie pour la paëlla annuelle ; une vingtaine de personnes étaient là et nous avons passé une super journée puisque le soir, nous avons remis le couvert.

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    Le 14, nous avons pris la route d'Istres pour manger au restaurant dans lequel travaille ton cousin Olivier ; après le repas, nous sommes allés jusqu'à chez lui où nous avons visité la chambre de leur futur bébé dont la naissance est prévue courant octobre.

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    Tu vois, mon ange, les activités ne manquent pas puisque mardi, ton papa de coeur et moi partons quatre jours à Prats de Mollo la Preste grâce au coffret Smartbox qui m'a été offert par tes deux tontons et ta mamie lors de ma fête de retraite. Et puis, le dimanche, nous partons pour un repas croisière sur le Canal du Midi avec les amis. Et le 4 août, ce sera le départ pour une semaine à Paris avec Noëlle et Lucien.

    Tout ça n'a malheureusement plus la même saveur qu'avant car tu aurais été parmi nous dans certains cas et les autres cas, j'aurais pu te les raconter. Je me persuade qu'à chaque cas, tu es près de nous, autrement mais près de nous : ce n'est quand même pas et ça ne sera jamais la même chose.

    Je t'aime, mon fils..... je vous aime, mes fils.

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  • Je viens te parler un peu ici même si je n'ai pas trop la "pêche" en ce moment.

    Vue de l'extérieur, on penserait que si mais toi, tu sais les sentiments qui m'habitent et les idées qui se bousculent dans ma tête en ce moment.

    Je pourrais te raconter les soirées entre amis ou en famille que nous avons faites ces dernières semaines, des soirées agréables pendant lesquelles je mets un peu de côté mes angoisses, telle celle chez Noëlle et Lucien pendant laquelle nous avons eu la surprise de voir Fernande et André, ou la soirée pizza chez Irène et Patrick....

    La semaine dernière, j'avais rendez-vous chez le psy à qui j'ai parlé de ton absence physique le jour de la fête des mères et tous les autres jours, de l'absence qui ne m'a pas étonnée de ton frère ce même jour et tous les autres jours, de ton tonton Didier pour qui les grosses chaleurs amplifient son problème respiratoire, de notre ami Georges qui vient d'apprendre qu'il allait devoir recevoir de la chimio par cachets et par piqures avant de subir, à Marseille, une autogreffe de moëlle osseuse. Et ça, ça me rappelle tant de choses, mon coeur.

    L'autogreffe aura certainement lieu à l'hôpital de La Timone, là où tu as quittés ton séjour sur cette terre devenue un enfer pour moi. Quand j'ai dit au psy que j'irai rendre visite à Georges pendant ce moment que je sais très difficile, il m'a dit qu'il fallait aussi que je pense à moi, à me protéger. Me vois-tu laisser "tomber" un ami dans un moment comme celui-là, mon fils ? Tu sais que je ne le pourrai pas.

    Le psy s'est rendu compte que l'arrêt des antidépresseurs était un peu trop rapide malgré ma fierté de ne plus me droguer. Ce n'est pas une drogue, m'a-t-il dit ; les antidépresseurs ne rendent pas dépendants. Il m'a donc prescrit du Seroplex qui va mettre une quinzaine de jours avant de faire son effet. Pour l'instant, s'il y avait un trou assez grand pour me recevoir, je m'y cacherais.

    Je ne suis pas allée ce matin au cours d'aquagym car pas envie de rencontrer du monde et je n'ai pas plus envie d'aller demain soir à leur apéritif de fin de saison.

    Je ne parle pas à mon entourage de tout ceci car je sais que ce n'est pas drôle d'avoir en face de soi quelqu'un qui fait du négatif ou qui se plaint ; alors, je fais comme si... et je me secoue, même avec ton papa de coeur qui ne doit pas toujours être dupe mais bon...

    Lui passera la journée du 1er septembre en ambulatoire à la clinique Rhône Durance pour se faire enlever la veine saphène de la jambe droite ; sinon risque de phlébite à plus ou moins long terme. Je sais que tu veilleras sur lui en ce début de mois cauchemar pour moi.

    Bientôt 6 ans que je ne te vois plus, que je ne t'entends plus et le temps n'arrange rien ; la douleur est toujours là et le manque de toi se fait de plus en plus grand. Je vais continuer ma route tant bien que mal parce que je sais que c'est ce que tu aurais voulu.

     

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