• Cette fois-ci, la météo ne s'est pas trompée : il pleut.

    Ton frère est reparti hier pour la région parisienne (boulot oblige) et il va tenter de se faire remplacer le lundi de Pâques, ce qui lui permettrait de revenir nous voir une dizaine de jours. A suivre...

    Après son départ, ton amie Coralie est venue à la maison comme prévu pour sa première approche avec la peinture à l'huile. Elle a travaillé sérieusement, regarde ça :






















    Elle reviendra pour un autre tableau quand ton frère sera là puisqu'il voudrait lui aussi apprendre à peindre ses dessins à l'huile.

    Ta tata Evelyne et ton tonton Didier sont bien arrivés hier soir. A dix neuf heures, nous rejoignent ta tatie et ton tonton de coeur ainsi que la maman d'Evelyne et nous irons récupérer Marie-Hélène et Georges pour nous rendre à la soirée malgache organisée à la salle des fêtes de Saint Saturnin ; tu te souviens, Fabien, c'est dans cette ville que nous avions organisé la fête pour ton papa de coeur avant que tu tombes malade ? Bref, on t'emmène avec nous même si tu n'apprécies pas trop la cuisine "étrangère". Je pense que tu ne t'ennuieras pas.

    Je reviendrai lundi pour que nous parlions de cette soirée et du repas de dimanche midi à la maison avec ta tata, sa maman, ton tonton et notre ami Jean-Luc.

    Et puis, après le départ de tout le monde demain soir, il me faudra aller faire le ménage à la clinique vétérinaire pour que ce soit propre quand elle ouvrira ses portes lundi matin.

    Je t'embrasse, mon trésor. Reste avec nous.


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  • Oui, mon grand, un petit passage vite fait.

    Ton frère est à la maison jusqu'à vendredi début d'après-midi et j'essaie d'en profiter au maximum ne sachant pas quand il pourra revenir ; ça ne m'empêche pas de penser à toi, toujours à toi.

    Ta mamie est repartie chez elle après une quinzaine de jours passés chez nous.

    Et vendredi soir, nous attendons ta tata Evelyne et ton tonton Didier pour le week-end.

    Je t'embrasse, mon fils.


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  • Encore un souvenir qui remonte à la surface parce qu'on a rencontré, chez le fleuriste où j'ai acheté un bouquet de marguerites blanches pour remplacer celles de mamie au cimetière, une amie qui a une fille, jeune comme toi, qui a un peu usé de produits "illicites" et qui a une tendance pour la dépression.

    Et là, j'ai pensé à toi qui me disais, alors que tu étais cloué sur ton lit d'hôpital avec cette saleté de maladie dans le corps : "dommage, j'ai eu la bonne tête mais pas le bon corps". Tu voulais dire par là que tu étais équilibré, que tu savais ce que tu voulais et que tu aurais pu avoir une vie saine. Mais bon, ton corps n'a pas suivi.

    C'est pour ça qu'aujourd'hui, j'ai du mal à comprendre ces personnes qui ne réalisent pas le bonheur qu'elles ont d'être en bonne santé et qui se créent des problèmes pour des futilités au lieu de profiter pleinement du temps qui leur est accordé sur cette terre.

    Toi, tu ne demandais qu'à vivre.


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  • Jour du printemps qui annonce le retour des beaux jours ; mais bon, le vent souffle quand même en rafales. Arrive le mois d'avril et le dicton dit "en avril, ne te découvre pas d'un fil".

    Hier soir, sont venus manger à la maison ta tatie Bernadette, ton tonton Elie, Marie-Hélène et Georges qui nous a raconté quelques histoires drôles un peu olé olé pour les oreilles chastes de ta mamie ; mais bon, elle a bien rigolé. Et toi, t'as dû penser qu'en fait, y'a pas que ta mère qui n'est pas tout à fait finie.

    Ta tatie a ramené un cache-pot supplémentaire à mettre sur le monument au cimetière ; il est magnifique.

















































    Elle en a fait un autre pour ta cousine Annie qu'elle a décoré de lavande, de coquelicot et de tournesol ; nous le donnerons à ta tata Evelyne et ton tonton Didier quand ils viendront le dernier week-end de mars pour nous accompagner à un repas malgache dansant ; là encore, bonne ambiance en perspective puisque nous y allons en force : hors nous quatre, il y aura Annie (la maman d'Evelyne), Bernadette, Elie, Marie-Hélène, Georges qui nous a dit qu'il se ferait discret mais bon... je demande à voir, hein, Fabien ?, Viviane et Jacques.

    J - 2 pour l'arrivée de ton frère ; nous avons hâte bien qu'on sait que le temps va encore passer trop vite quand il sera là.

    Mamie et moi, on attend le retour du travail de ton papa de coeur ; s'il n'est pas obligé d'y retourner cet après-midi pour cause d'employé en congés, nous irons, comme chaque jour, au cimetière.

    Tu es sans cesse dans mes pensées, mon fils, et, pour me booster dans mes moments de cafard, j'ai imprimé et affiché sur la porte du frigidaire dans la cuisine, le texte que j'ai mis en page d'ouverture sur ce blog. Je le lis et je me dis "Réagis, ma vieille, c'est Fabien qui t'engueule là".

    Je t'adore.


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  • Après ta deuxième cure de chimio (une qui t'avait enlevé tes douleurs, ce qui fait qu'on y croyait fort à ta guérison), tu es allé dans ta famille de coeur fêter l'anniversaire de ton ami Pierrick (celui qui devait faire avec toi le sketche lors de la soirée d'anniversaire de ton papa de coeur).


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