• Oui, mon fils, je ne sais pas si je vais bien dormir cette nuit : ton frère doit arriver demain mais la SNCF est en grève et tout à l'heure, aux infos, ils ont annoncé une reprise du trafic à partir de demain mais avec encore des perturbations surtout dans le sud.

    Demain matin, je travaille deux heures chez le comptable ; en rentrant, je vais piétiner dans la maison en attendant de pouvoir appeler Fred pour savoir s'il est bien dans le train et si ce dernier part bien.

    Sinon, ça y est, les clims sont installées ; ça ne fera pas de poussière, m'avait-on assuré... mon oeil, tiens, il m'a fallu relaver tous les doubles rideaux qui ferment la penderie de notre chambre et faire à fond le ménage dans la pièce. Les murs sont faits en brique rouge et quand on perce, ça éjecte de tous côtés.

    Et puis, hier, on a reçu le meuble bibliothèque en pièces détachées ; on a passé l'après-midi à le monter tellement les notices explicatives sont peu explicatives. Il ne reste que les deux portes vitrées à poser mais, la dose de patience chez ton papa de coeur ou moi-même étant épuisée, on attend l'arrivée, demain après-midi, de ton tonton Didier qui se fera une joie de remplir cette mission.

    Hier soir, on est allés manger chez Monique et Monmon ; petit repas sympathique en compagnie de Jean-Claude et précédé du visionnage du DVD relatant leur croisière Age Tendre sur le paquebot Fantasia. Impressionnant ce paquebot qui peut accueillir presque 5000 personnes, équipage et voyageurs confondus. Après tout, ça nous tenterait bien, ton papa de coeur et moi, de faire l'expérience d'une croisière à son bord. A suivre...

    Pendant que je t'écris, nous sommes passés à la date du 9 avril ; c'est donc demain matin assez tôt que nous prenons la route pour Carcassonne car nous sommes attendus là-bas pour 14h. On a attendu, attendu et voilà, c'est là. Et on compte bien en profiter à fond.

    Au fait, je ne t'ai pas dit que je ne prends pas de cachets à la place de l'Athymil qui me provoquait des douleurs dans les jambes ; j'ai convenu avec la psy de tenter de faire sans ; on verra bien comment je serai le mardi qui suivra notre retour.

    Cet après-midi, puisque nous sommes vendredi, nous irons faire un tour au cimetière ; je n'ai pas nettoyé le monument comme prévu : manque de temps et mauvais temps ces deux derniers jours. Je me promets de le faire à mon retour et tu ne m'en voudras pas puisque ce monument est inhabité ; tu viens avec nous à Carcassone, bien sûr !

    Je ne pense pas du tout avoir la possibilité de venir te parler ici avant notre départ : arrivée de tout le monde chez nous dans la journée et séance avec la coiffeuse en début d'après-midi.

    Allez, mon fils, je vais faire une tentative de sauter dans le lit (pas trop fort sinon ton papa de coeur ne va pas apprécier) malgré que mon esprit n'est pas trop enclin au sommeil.

    Je te donne rendez-vous ici même le 19 dans la soirée même si je sais que tu ne vas pas nous quitter entretemps.

    Pour toi, une belle photo que m'a envoyée une amie...

    Je t'aime, mon fils.  

     

     

     

     

     

     


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  • Ta tata et ton tonton reprennent, après une petite halte chez Myriam, la route pour Lyon. Espérons qu'ils ne trouveront pas trop de monde sur la route.

    Ici, le soleil brille mais, dommage, le vent souffle. Nous avons passé un bon week-end dont hier midi et une partie de l'après-midi chez Hélène et Christian ; nous étions une bonne quinzaine à table.

    Samedi, nous étions allés à la chocolaterie Castelain ; huuummm, un régal, les chocolats que tata Evelyne et tonton Didier ont achetés là-bas ; et puis, nous sommes allés aux Jardins de Provence où ils ont acheté une composition pour toi ; j'en ai profité pour reprendre un rosier rouge pour toi aussi et un blanc pour ta cousine Annie.

    Un rosier rouge en ce 3 avril (19 mois après ton départ vers le monde meilleur) pour te rappeler que l'on t'aime encore et toujours.

    Cette semaine, si nous trouvons un moment de liberté ensemble, nous irons, Bernadette et moi, nettoyer à fond ton monument. Mais déjà demain matin, l'installateur des climatisations va sonner à la porte à 7h. Et puis, l'après-midi, j'irai, comme tous les mardis, chez la psy à qui je vais annoncer l'arrêt des cachets qu'elle m'a donnés pour me calmer et me détendre. Atroces, les douleurs qu'ils me déclenchaient dans les jambes ! On fera sans...

    Le principal, c'est que je suis en vacances !!! Et que ton frère arrive vendredi prochain !!!

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour toi, mon fils...

     


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  • Ce matin à 8h - 10, je sors de la maison et un grand coup de klaxon me fait sursauter : c'est mon patron vétérinaire qui passe en trombe devant la maison. Je suis allée travailler chez le comptable et cet après-midi, je vais au domicile de mon patron vétérinaire avant d'aller à la clinique. Haut les coeurs, demain à 14h, c'est congés pour deux semaines !

    Le temps est agréable : doux (pour moi en tout cas) et grand soleil. Ce serait super que ça dure tout le week-end parce que, ce soir, ta tata Evelyne et ton tonton Didier arrivent chez nous pour que nous attendions les cloches de Pâques ensemble. Et oui, lundi c'est jour férié et ils restent avec nous jusque dans l'après-midi.

    Le vendredi suivant, ils reviendront mais, cette fois, pour le grand départ à Carcassonne ; ta mamie sera avec eux ; c'est ton tonton Hervé qui va la chercher à Auxerre ce dimanche très certainement. Ton frère sera peut-être déjà arrivé, lui.

    Dimanche midi, nous sommes invités avec eux chez Hélène et Christian et puis, dans la soirée, nous devrions avoir la visite de ton cousin Olivier.

    Pâques... je me souviens de la joie que je me faisais chaque année de t'acheter un gros lapin ou une grosse poule en chocolat rien que pour que tu me regardes en souriant et en hochant la tête, l'air de dire : "t'es pas finie, maman, j'suis plus un gamin !" D'ailleurs, si je ferme les yeux, je te vois...

    Comme bien souvent, je te vois assis sur ton lit d'hôpital, l'avant bras droit posé sur ta cuisse tellement douloureuse et la main relevée qui me fait au revoir les quelques soirs de temps à autre où ta tatie de coeur venait me remplacer pour la nuit à ton chevet. Tu es dans ma tête et dans mon coeur et tu n'es pas prêt d'en sortir : nous deux, c'est pour la vie éternelle. Oui, mon fils, on se reverra.

    Le répondeur clignotait à mon arrivée. C'était la société de transport qui me prévenait de la livraison de la bibliothèque mercredi en fin de matinée ; 3 colis et ça va être un jeu de patience de la monter. Ton papa de coeur m'a déjà prévenue qu'il ne m'aiderait pas parce qu'il n'a pas la patience et je vais le prendre au mot : les portes sont vitrées donc mieux vaut éviter la casse. Je me débrouillerai.

    Bon, je vais préparer ton ancienne chambre pour accueillir ta tata et ton tonton ; il faut que je sorte la grosse couette bien chaude afin que ta tata ne me fasse pas "un caca nerveux".

    Tu seras là ce week-end, hein, Fab ?

     

     


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