• Et oui, mon fils, ton frère a 30 ans aujourd'hui : un chiffre rond qui se fête normalement mais bon...

    Le week-end dernier, on a eu un temps pourri ; la paëlla prévue dimanche midi chez Irène et Patrick a été reportée à un moment où les cieux seront plus cléments. Du coup, samedi soir, on est allés avec eux deux et aussi Hélène, Christian, Manon, Monique et Monmon au restaurant chinois d'Orange : ça a fait une soirée cool et on s'est couchés pas trop tard car ton papa de coeur a travaillé le dimanche matin.

    Moi, le dimanche, je n'ai pas mis le nez dehors ; seul ton papa de coeur a eu le courage d'affronter la pluie dans la soirée pour aller poster la petite carte qu'on a écrite à ton frère.

    Ma nuit de dimanche à lundi a été courte : je me suis couchée vers minuit mais n'ai pas réussi à m'endormir avant un bon 4 heures ; j'avais les yeux grand ouverts à 7 heures et demie. Va savoir pourquoi ? Et en plus, pas du tout fatiguée la journée du lundi.

    Par contre, cette nuit-ci, j'ai dormi comme un loir jusqu'à ce que mon réveil me mette en bas du lit à 6 heures et quart. Ben oui, fallait aller frotter à la clinique vétérinaire.

    Cette semaine de boulot est encore une fois raccourcie : jeudi férié. Enfin, pour moi, parce que ton papa de coeur, il bosse le matin.

    Et dimanche matin, on prend la route pour une semaine. On va monter sur Paris par les routes de villégiature qui passent par le viaduc de Millau, par la Dordogne, par la Corrèze, par l'Indre jusqu'à monter jusqu'à Chartres ; là-bas, nous passerons la soirée et la nuit de mercredi chez ma cop Kikie et son mari Henry ; le jeudi matin, nous prendrons la route ensemble pour aller chez notre cop Patinette et son mari Eric. On va enfin faire connaissance pour de vrai tous les six. Vive internet ! Je réserve des hôtels tout au long de notre parcours (pas loin de 2500 kms aller et retour). De toutes façons, je te raconterai tout à notre retour même si je sais que tu seras près de nous pendant ce périple.

    Samedi après-midi, Monique viendra me faire un brushing et j'en profiterai pour lui donner les clés de la maison pour qu'elle prenne notre relais ; et oui, mon fils, on n'aime pas laisser la maison vide par les temps qui courent.

    Et ce soir, je vais faire activer tout le monde, dont mon patron, à la clinique vétérinaire parce qu'à 20h45, ce sont les derniers épisodes de la série pour Dr House : hors de question que j'en rate le début. Ces épisodes me ramènent à toi et à nos derniers temps ensemble sur cette terre d'épreuves, quand je restais nuit et jour près de toi à l'hôpital.

    Le fait que tu sois parti dans le monde merveilleux avant moi ne m'empêche pas de continuer à t'aimer, bien au contraire, et je continuerai encore quand je serai de nouveau près de toi...

     

     

     

     

     

     

     

    Je t'adore...

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  • Pourquoi ce titre d'article "je digère...", mon fils ? Parce que je digère encore la séance que m'a faite le magnétiseur il y a environ une semaine. Toujours des nausées, des maux de tête, une fatigue telle que je peux dormir comme un loir pendant 8 heures d'affilée ou passer la nuit à me lever chaque heure à cause d'impatiences dans les jambes, entre autres. Mais dans ma tête elle-même, je me sens beaucoup mieux, vidée de toute la pression que j'avais accumulée. Oh, c'est sûr, je pense encore et toujours à toi mais j'arrive à penser aussi à autre chose, dont à ton frère (dont je n'ai aucune nouvelle, ce qui me peine beaucoup ; avant le magnétiseur, je me serais prise la tête ; là, je me dis "après tout, je ne suis pour rien dans ce qui s'est passé et j'espère seulement que Fred fera la part des choses et ne privera de sa présence que la personne qui l'a blessé"... et j'attends...). Je reviens aux inconvénients de la séance de magnétisme : ton papa de coeur a fait la connaissance, à la salle de sport, d'un monsieur lui aussi magnétiseur mais qui ne pratique plus ; ils parlent donc ensemble de ces désagréments et ce monsieur lui dit que c'est super que mon corps physique réagisse ainsi : il élimine toutes les mauvaises choses. Là aussi, je patiente...

    Et puis, je ne sais si cette séance en est la cause mais je te retrouve de plus en plus souvent dans mes rêves ; j'y vis avec toi. C'est hallucinant... et ce matin, j'ai maudit mon réveil quand il a sonné à 7 heures. J'étais si bien avec toi.

    Ma molaire me laisse tranquille depuis que le dentiste me l'a retravaillée ; l'arthrite est cause de ces maux. Ben voyons !

    Pour la voiture, le directeur du garage a accepté de me faire la réduction trouvée sur internet, soit pas loin de 5000€. Mais, bon, mauvais coucheur, il a bien baissé le montant de la reprise de notre voiture actuelle déterminé lors du premier rendez-vous. Et pas aimable, avec ça. Alors, tu me connais, en rentrant de congés, on ira voir le garage Opel d'Orange parce que "ça me ferait mal" de donner nos sous à quelqu'un comme lui.

    Il faut quand même que je te dise que l'auteur du livre Passeport pour l'au-delà dont je t'ai parlé la dernière fois a répondu à mon mail. Il me donne un moyen de communiquer avec toi comme lui le fait avec son fils. J'ai un peu "les pétoches", Fab, mais je vais tenter le coup quand même et si je t'embête, tu me le feras savoir.

    En parlant de pétoches, on regardait tranquillement Docteur House mardi soir ; d'un seul coup, on a entendu des hurlements à l'étage. "Va voir", me dit ton papa de coeur. "Sûrement pas, j'ai la trouille". Et du coup, on monte tous les deux. La crise !!! Je n'arrive plus à régler le son des enceintes de l'ordinateur et il faut que je les débranche de l'ampli pour couper le son ; j'avais oublié de le faire. Une pub intempestive est apparue sur l'écran ; va la voir, tu vas comprendre pourquoi on s'est inquiétés... Clique sur...     pub    

    Demain, c'est jour férié pour moi mais pas pour ton papa de coeur qui travaille jusqu'à 13 heures ; et dimanche matin, il travaille aussi. Je vais en profiter pour faire les ourlets des pantalons que nous avons achetés l'autre jour.

    La vie continue, mon fils. Je m'accroche à demain mais je n'oublierai jamais hier...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    2 commentaires
  • 20 mois ce soir vers 19h que je ne te vois plus, ne t'entends plus mais je sais que tu es là, autrement mais tu es là. J'ai parlé longtemps avec le magnétiseur/bio énergéticien jeudi après-midi dernier et il n'a fait que me conforter dans le fait que notre corps humain meurt mais que l'âme qui l'a habité "rentre à la maison", dans ce monde d'où nous venons tous sans nous en rappeler et que nous avons quitté pour nous incarner sur cette terre afin d'y vivre des épreuves qui font évoluer notre âme. Sans épreuve, elle ne pourrait pas grandir. C'est sûr, mon fils, on se retrouvera.

    Hier, j'ai fini de lire Passeport pour l'au-delà de Jean Pernin ; cet homme communique avec son fils Olivier qui s'est suicidé il y a presque 15 ans et nous transmet des messages d'espoir et de mise en garde. J'ai trouvé son site sur internet et me suis permise de lui faire un petit mail pour le remercier de partager cette espérance de vous revoir un jour et lui demander s'il peut m'aider à communiquer avec toi. Peut-être me répondra-t-il malgré que ce soit un homme très demandé qui donne des conférences un peu partout en France ?

    En attendant, je vais me réjouir des petits signes que tu me fais régulièrement, comme, la semaine dernière, cette lumière dans le couloir qui a clignoté plusieurs fois alors que j'étais devant l'ordinateur.

    Depuis jeudi, j'ai des nausées surtout le matin, une fatigue intense qui me "tombe dessus" le soir, des maux de tête, bref... le magnétiseur m'avait prévenue des conséquences du travail qu'il a fait sur moi pendant une bonne heure. C'est moi qui verrai si j'ai besoin ou non de retourner le voir dans un petit mois, les effets positifs se faisant ressentir petit à petit.

    Et puis, vendredi après-midi a été chargé : nous avons eu la visite de notre copain Jean-Luc que nous avons pratiquement "mis à la porte" pour notre rendez-vous chez le banquier ; copain Jean-Luc qui me lis, je vais t'appeler sous peu pour définir une date à laquelle tu viendras manger à la maison : on bavardera plus tranquillement ! Après la banque, j'ai téléphoné à la clinique vétérinaire pour prévenir que je n'irai pas faire le ménage le soir même mais le lendemain matin puisque ton papa de coeur travaillait. Nous sommes donc allés aux Jardins de Provence pour y acheter du muguet et dans la foulée, nous sommes passés en déposer un pot sur le monument au cimetière. Ben oui, mon fils, on dit que cette fleur porte bonheur et je t'en souhaite plein, plein, plein dans ta nouvelle vie.

    Samedi midi, nous étions invités à manger les brochettes chez ta soeur de coeur, Nathalie ; nous étions une vingtaine et j'ai eu un petit coup de blues parce qu'on aurait dû profiter de ta présence physique. Après le repas, les hommes ont joué aux boules. Ben oui, la météo avait annoncé un déluge de pluie mais nous n'en avons rien vu. On a passé un bon après-midi et ça a été très dur de se remettre à table le soir.

    Dimanche, le sol était tout mouillé à notre réveil ; il avait dû bien pleuvoir pendant la nuit mais là, le soleil pointait son nez. En fin de matinée, voyant que lui et les 20° se maintenaient, ton papa de coeur et moi avons pris nos cliques et nos claques et sommes partis pour l'Auberge de Manon et un bon petit repas. Nous avons ensuite suivi la route des vins et nous sommes arrêtés dans deux caves, une à Séguret, l'autre à Cairanne, pour y acheter du bon vin de notre, de TA provence. Un comble pour 2 personnes qui n'en boivent plus mais nous aimons faire plaisir à nos invités ou à ceux qui nous invitent. On a bien profité des supers paysages...

    Bouh... je viens de "jeter" un démarcheur au téléphone. Notre numéro est sur liste rouge mais France Telecom a eu la bonne idée de faire paraître celui de notre ligne internet. Les sollicitations de prévoyance retraite, d'assurances, etc..., en rapport avec l'activité de ton papa de coeur, se font de plus en plus nombreuses et ça me gave : ce n'est qu'une activité supplémentaire qu'il peut arrêter d'un moment à l'autre.

    Cet après-midi, j'ai rendez-vous chez le dentiste à qui j'ai deux mots à dire : depuis lundi dernier, je suis obligée de calculer pour manger du côté opposé à la molaire qu'il m'a "soignée" sinon grosse douleur qui ne passe qu'avec des cachets pour la douleur. Si c'est comme la dernière fois, elle ne voudra pas s'endormir et il va encore me travailler "à vif". J'appréhende... mais je pense à toi qui a tant souffert. Alors, qu'est-ce qu'une petite dent ?

    Dès que ton papa de coeur rentre de son cours de peinture, on file chez Opel sur la demande du vendeur à qui j'ai dit par téléphone qu'on n'achèterait pas la voiture chez lui puisqu'on peut la trouver avec 20% de remise ailleurs ; ils pourront très certainement faire un effort, m'a-t-il dit... On va aller voir jusqu'où... A suivre.

    Allez, mon fils, je vais me booster parce que j'ai un bon tas de repassage qui m'attend.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Amour toujours, mon fils.

     

     

     

     

     


    2 commentaires