• 21 mai 2012 : les lundis reviennent encore et toujours

    Me revoilà, mon fils. Comme tu le vois, mes petits mots ici se font de plus en plus espacés. Ce n'est pas que je ne pense pas à toi, tu le sais, mais je trouve ma vie tellement banale que souvent, je me demande pourquoi je te la raconte. Si tu étais présent physiquement pour la partager, je suis sure qu'elle serait mille fois plus agréable. Ton frère aussi est de nouveau absent : impossible de le joindre au téléphone et il ne donne pas suite aux messages que je lui laisse. Je pense que je vais décrocher parce que ça m'use de courir après quelqu'un qui m'ignore (c'est sûr que j'ai pas été et que je ne suis pas une maman parfaite mais y a-t-il quelqu'un de parfait en ce monde ?). Bref, je te dis ça à toi et à toi seul parce que je me doute de ta réponse (celle que tu me faisais à l'époque) : laisse tomber. Et ça n'a pas besoin de plus de commentaire.

    Il y a une huitaine de jours, je suis allée, avec ton papa de coeur, nettoyer ton monument à fond ; on y a déposé les barquettes de pourpiers et de bégonias ; c'est drôlement plus joli que les fleurs artificielles que nous sommes obligés de ressortir chaque hiver. Et vendredi, nous avons acheté, aux Jardins de Provence, une composition de fleurs pour mon amie Viviane dont c'était l'anniversaire samedi, ainsi que quelques fleurs artificielles que j'ai repiquées dans la décoration de ta tata Evelyne et de ton tonton Didier.

    IMGP1580

    J'avais prévu de reporter ça au cimetière hier mais nous avons eu un temps à la pluie toute la journée et ça continue d'ailleurs aujourd'hui. Ton papa de coeur est bien content parce que ça le dispensera d'arroser son jardin. Chaque jour, il mange des salades vertes de son cru. Nous attendons les haricots, les tomates, les aubergines, etc...

    La semaine dernière, dans le cadre du suivi du diabète, je suis allée passer une échodoppler des artères du cou, de l'abdomen et des jambes ; et bien, malgré les années de tabagisme qui ont pris fin en 1999 et le diabète, je n'ai aucun problème de rétrécissement d'artères. J'ai ensuite eu droit à une prise de sang complète : et là, plus de diabète. Le taux est revenu dans la normale. Est-ce dû au fait que je perds des kilos ou aux médicaments que je prends pour cette "maladie" ? Bref, je le saurai bientôt parce que, d'office, j'en ai stoppé un (le glucophage version générique) qui me déclenchait des brûlures et des maux d'estomac à me plier en deux ainsi que des nausées et des envies de vomir. Ras le bol...

    Cet après-midi, j'ai rendez-vous chez la diététicienne et je lui en parle pour voir ce qu'elle en pense ; selon ce qu'elle me dira, je prendrai rendez-vous avec le généraliste chez qui il y a maintenant presque 15 jours d'attente : on a le temps de mourir, me dirais-tu.

    Samedi, on a fait une soirée grillades à la maison en compagnie de Marie-Hélène, Georges, Elie, Bernadette et son frère, Serge. On s'est couchés vers 1 heure du matin alors que ton papa de coeur se levait à 6 heures pour aller au boulot : dur, dur pour lui. Mais bon, vu le temps qu'il a fait dimanche, il a pu flemmarder et siester sur le canapé.

    Dimanche prochain, ta tata Evelyne, ton tonton Didier, ton cousin Olivier et son amie Elodie nous rejoignent pour aller à la ferme auberge au pied du Mont Ventoux ; on y mange très bien aussi (ma cop Patinette et Eric connaissent) et la balade pour s'y rendre est très jolie. Espérons qu'il fera beau ce jour-là qui est le jour anniversaire de ta tata. On pensera fort à toi qui aurais été des nôtres pour cette sortie.

    A part ça, mon coeur, cette semaine va être boulot, dodo, boulot, dodo... Rien de bien original, tu le vois, car même pas entrecoupée par tes visites surprises qui nous manquent à la folie et de plus en plus malgré qu'on dise que le temps arrange les choses ; y'a que ceux qui n'ont pas perdu d'enfant qui peuvent dire cela.

    Et moi, devant ta photo, je demande : mais pourquoi t'es parti ? Je suppose qu'il faut que j'attende de te retrouver pour avoir la réponse ?

    J'ai un compte facebook et je viens de mettre en accueil cette photo de 1986 ; je ne savais pas alors que c'était le temps du bonheur avec mes deux fils à qui je n'ai sûrement pas su montrer à quel point je les aime.

    1986

     

     


  • Commentaires

    1
    Patinette
    Lundi 21 Mai 2012 à 16:33
    Ils sont à croquer tes deux garçons sur cette photo ! Petits blondinets à souhait !Tu sais ma cop' être parent n'est pas chose facile (j'en sais quelque chose en ce moment) et on n'a pas à s'en vouloir de quoi que ce soit. Aucune personne ne peut se dire parfaite. Ce sont peut être nos enfants qui sont ingrats ! Qui sait si je n'ai jamais fait du mal à ma Luciole sans même m'en apercevoir ? Ne te culpabilise pas, j'espère qu'un jour ton Fred ouvrira grands ses yeux. Je comprends ta frustration, ta colère mais surtout ta peine. Fred si tu passes par là, téléphone !La pluie tombe aussi depuis hier soir et j'aimerai bien que les températures montent un peu. Bientot juin et on attend toujours de belles journées.Fabien, maman, si vous pouvez en toucher deux mots, là haut, je suis preneuse...Je suis pressée de vous retrouver toi et Gilbert, de papoter en face et non par mails. C'est tellement plus agréable ! Peut être qu'ensemble on réussirait à briser un peu notre nostalgie !Je t'embrasse très très fort ainsi que monsieur le peintre. 
    PS  : pour sur que je n'ai pas oublié la ferme auberge (ma fille m'en parle encore : décor magnifique et cuisine qui brille par son excellence)
    2
    kikie
    Lundi 21 Mai 2012 à 21:58

    Alors, là...je n'aime pas du tout la fin de ton message !! pourquoi te poser toutes ces questions?? parce que ton fils boude et joue les absents? je serais d'accord avec ton fabien..laisse tomber !!

    En tant que maman, nous faisons ce que nous pouvons pour  donner le maximum de tout à nos enfants, et franchement quand on voit l'ingratitude de certains, la déception est grande .

    Ma cop', bravo!! pas de problèmes d'artères et plus de diabète, tu as raison d'arrêter le médicament qui te rendait malade. Continue à faire attention...le diabète c'est sérieux!

    Le W.end prochain, nous descendons chez mes parents, maman va déjà mieux rien que de savoir qu'elle va nous voir bientôt. Comme Patinette je suis sous la pluie, c'est triste, il fait froid...j'espère connaitre un jour la belle auberge au pied du mont ventoux..en attendant, je t'embrasse ma cop' affectueusement, ainsi que Gib ton jardinier.

     

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