• 23 juillet 2010 : Christelle

    J'intitule ce petit mot Christelle puisque je viens juste de lui écrire ; le 13 (encore un 3) de ce mois, elle m'avait écrit un mail pour prendre de mes nouvelles. Sais-tu qu'elle a décroché son BTS et qu'elle est actuellement en emploi ? Mais oui, tu le sais. Elle est super, ton amie ; un petit mail de temps en temps et une petite carte à des occasions particulières dont le Nouvel An, par exemple : ça me fait énormément plaisir car, à travers ces contacts avec moi, je sais qu'elle pense à toi. Je n'en doute jamais d'ailleurs car j'ai bien vu l'amitié qui vous liait pendant ces derniers mois à l'hôpital où elle te rendait régulièrement visite. Un grand merci, Christelle, si tu me lis, pour tes attentions.

    J'insiste sur le 3 parce que c'est un chiffre qui marque ma vie (mon remariage, ton décès, celui de ma belle-soeur Jeannine, celui de la maman de ma cop Patricia,... ) et qui la rythme puisqu'il te sert entre autres à me faire signe.

    Il y a 2 nuits, comme commandés par quelque chose (moi, je dis toi), mes yeux se sont grand ouverts ; mon réveil 3:23 (pas 21 ou 22 ou 24 ou 25... ! non ! 23) ; le matin suivant, j'allume mon ordi et, comme chaque jour, je vais voir ton blog ; nombre de visiteurs alors sur le blog 3 ; total de 30323 visiteurs (même chiffre que mon heure de réveil).

    C'est quand même beaucoup de hasards pour les gens qui croient aux hasards, non ?

    Ce matin, je suis allée travailler chez le comptable. Au retour, mon réflexe a été celui habituel de consulter mon portable car je n'entends pas forcément si on m'appelle alors que je bosse. "Tiens, il est éteint et pourtant il y avait encore une barre de batterie avant que je parte au boulot !". Je le rallume, je tape mon code PIN et va savoir pourquoi il me demande confirmation de la date et modification de l'heure ? Je valide la date et je lève les yeux sur la pendule pour satisfaire à la dernière demande : il est 10 h 33 (pas 31 ou 32 ou 34 ou 35...).

    Et moi, à chaque fois, je me dis "oui, Fabien, tu es là" et ça adoucit ma douleur devant l'immense vide qu'a laissé ton absence physique. Encore hier, en regardant ton tableau au-dessus de la télé, ton papa de coeur disait "c'est fou ce qu'il manque".

    Ton frère nous manque aussi, plus qu'il ne le saura jamais, mais c'est lui qui a choisi de ne plus nous fréquenter ; j'espère que le temps lui fera comprendre qu'on attend son retour dans nos vies, qu'il sera toujours le bienvenu. Même ton tonton Didier est attristé de cette situation et je crois bien qu'il a tenté de l'appeler mais, comme pour nous, pas de réponse.

    J'ai cherché sur internet à découvrir un peu plus Marie Espinosa ; tu sais, cette chanteuse dont j'ai mis une chanson la dernière fois que je t'ai écrit. Elle en a fait une autre qui me plait et qui me parle beaucoup. Je ne la trouve pas en version chantée sur internet mais j'en mets les paroles... Elle s'appelle "La chanson sans refrain"...

    Si seulement j'avais fait
    Si j'avais su
    Si j'avais dit
    Si j'avais pu
    Si j'avais...

    À quoi sert de ressasser
    Mes erreurs, mes torts et mes ratés ?
    Me mettre les sangs à l'envers
    Et la tête de travers
    Regarder par la fenêtre
    Vouloir m'y jeter peut-être
    Et ça va, ça vient
    Comme une chanson
    Sans refrain

    Mais puisque c'est comme ça
    Puisqu'on en est là
    Puisque c'est ainsi
    Puisque t'es parti

    Va-t'en et bon vent
    Puisqu'il paraît qu'avec le temps...
    De mon cœur le déserteur
    De mes rêves le chasseur
    Je me sens anéantie
    Dans ma vie, le tsunami
    Et ça va, revient
    Comme dans la chanson
    Le refrain

    Puisqu'il faut vivre ça
    Puisque c'est pas toi
    Puisque c'est ainsi
    Puisque c'est la vie

    Toutes ces baffes dans la gueule
    Dont on ressort encore plus seul
    Putain de coquin de sort
    Qui nous laisse à moitié mort !
    Mais puisqu'il faut l'accepter
    Et apprendre et encaisser
    Et ne plus pleurer
    Se relever
    Et continuer
    Si seulement j'avais...

     

     

     

     

     

     

    Avant de valider cet article, je vais voir sur ton blog si c'est bien la dernière fois que j'avais mis la chanson de Marie Espinosa ; à cet instant précis : nombre de visiteurs 3 ; total de 30563 visiteurs. Une ronde de 3 !

    Merci, Fab !

     

     

     

     

     

     

     

     


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