• 23 octobre 2009 : journée cimetières

    Qu'est-ce que tu dis, Fab ? Que ça fait deux jours que je ne te parle pas ici et que je t'oublie ? Oh non, mon fils, jamais je ne pourrai t'oublier ; tu es en permanence dans mes pensées.

    Ce sont mes journées qui sont trop occupées ou trop courtes.

    Hier matin, je suis allée travailler à la clinique vétérinaire ; puis, la pharmacie pour retirer les médicaments de ton papa de coeur. Je me suis changée et ton papa de coeur est rentré du travail. Vite, un petit encas sur le pouce et, avant d'aller chercher Monique, nous avons fait un arrêt au cimetière. Tous les trois, nous sommes partis passer un moment avec Jeannine actuellement chez sa fille Hélène près de Nîmes. Elle est bien, bien fatiguée et ton papa de coeur lui a mené du foie de veau car c'est riche en vitamines.

    A notre retour, je suis retournée faire ma B.A. du soir à la clinique vétérinaire : faire et refaire, c'est toujours travailler.

    Ce matin, lever à 8 heures car Monique, Monmon et leur fille Nathalie venaient me chercher pour aller aux obsèques du frère de l'amie d'enfance de ton papa de coeur qui nous rejoignait sur place. Il y avait beaucoup de monde et le moment des condoléances a été dur : j'ai promis à Michèle, l'amie d'enfance, de la rappeler. Elle me disait "tu sais ce que c'est, toi, dis, tu sais ce que c'est". Et oui, je sais ce que c'est que voir partir un être cher : elle, c'est son frère ; moi, c'est la chair de ma chair.

    Nous sommes sortis du cimetière vers 13 heures et on s'est donc proposés d'aller manger quelque chose tous les cinq dans un petit restaurant. Un moment agréable pendant lequel nous avons fait en sorte de parler de toute autre chose que de maladie.

    Quand nous sommes rentrés à la maison, le voyant du répondeur clignotait : ta tatie de coeur qui m'eppelait pour venir me chercher afin d'aller au cimetière déposer la composition que lui a laissée ton père biologique lors de son récent passage dans la région. On en a profité pour faire un peu de ménage sur le monument. On voit le jour de la Toussaint arriver et on ne sait vraiment pas comment on va pouvoir rajouter des fleurs, à moins d'acheter la concession voisine.

    A 18 heures, je suis allée faire ma B.A. du soir à la clinique vétérinaire ; demain midi sera la dernière fois de la semaine.

    Oh, mon fils, j'ai pensé très fort à toi aujourd'hui, j'ai scruté le plafond de l'église, puis le ciel sur le chemin que l'on a fait à pied de l'église au cimetière, en espérant y voir un petit signe de toi mais je n'ai rien vu. J'attends patiemment, Fab, que la petite lampe se rallume dans le salon parce que la médium m'a expliqué que parfois, tu peux être occupé ailleurs pendant un certain temps, donc pas de signes, mais qu'un jour ou l'autre, tu reviendras vers nous et là, mon coeur recommencera à battre la chamade quand je verrai ta lumière.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



  • Commentaires

    1
    kikie
    Samedi 24 Octobre 2009 à 22:38
    tu sais ma cop', Fabien est bien occupé là-haut! avec tous les nouveaux copains, et puis, il doit en consoler plusieurs. Je suis sure qu'il le fait très bien !! Il doit penser," elle est trop occupée, moi aussi, mais je pense tellement à elle!! elle le sait bien.

    Que de BA en ce moment, à la clinique vétérinaire....faire et refaire..ce doit être dur!

    Tu sais que je pars quelques jours chez mes parents, mais dès que je reviens, hop! un coucou à ma cop' , oui, Fabien...à toi aussi...tu l'auras ton clin d'oeil!!!

    Je t'embrasse, à bientôt vous deux!
    kikie.
    2
    carole
    Dimanche 25 Octobre 2009 à 12:37
    monique j'ai trouvé le chemin, me voilà. L'amour est là partout dans ton blog. Je repasserai. Bon dimanche à vous
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