• Oui, c'est la vie qui continue sans ta présence physique à nos côtés ; si tu savais, mais tu le sais, ce que je peux penser à toi !

    Encore samedi dernier, on a fait une petite soirée improvisée à la maison : il y avait Marie-Hélène, Georges, ta tatie et ton tonton de coeur ; on a commandé des pizzas, ton papa de coeur avait fait des pommes de terre sautées, une salade et bien sûr, il avait acheté des bacs de glace pour le dessert. On a rigolé et j'imaginais l'expression de ton visage si j'avais pu le voir parce que je sais que tu étais là, que toi aussi tu rigolais.

    Demain midi, Nathalie, ta soeur de coeur, vient manger un morceau avec nous ; elle me ramène les livres que je lui avais prêtés et qui parlent de la vie après cette vie ; je pense qu'on discutera de sa façon de voir ça et je lui en prêterai sur le même sujet puisque j'en ai un stock. Ces derniers temps, j'ai un peu abandonné la lecture puisque nous avons entamé des travaux à la maison mais, dès qu'on a terminé, je reprends.

    Hier soir, j'ai eu ton frère au téléphone ; il ne peut pas se faire remplacer le lundi de Pâques au travail et, en plus, son patron lui a rajouté des jours de travail cette semaine et la prochaine. On ne le verra donc pas ce mois-ci. En pleurs

    Et pour toi qui disais, dans les bons moments comme dans les mauvais, "c'est la vie", je te mets une petite chanson.


    Je t'adore, mon fils, et je te promets que j'essaie très fort d'adopter ta philosophie mais bon... c'est pas facile tous les jours.


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  • Oui, mon fils, sept mois ce soir que tu es parti dans cet autre monde ; j'ai du mal à assumer ; je repasse constamment dans ma tête tous les détails qui faisaient que tu étais toi, de peur d'oublier. Tu nous manques terriblement et de plus en plus.

    J'ai écrit pour toi un petit poème acrostiche en partant de ton prénom :

    F ab ou Fabi, c'est ainsi que je t'appelais
    A jamais ta présence en mon coeur est ancrée
    B rave, tu l'étais et, sûr, tu nous l'as prouvé
    I njuste fut la vie par ta mort prématurée
    E n un temps inconnu, tu viendras me chercher
    N ous nous retrouverons pour toute l'éternité.

                                 Ta maman qui t'aime





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