• Grosse, grosse fatigue aujourd'hui après ce long week-end de garde chez mon vétérinaire préféré, ce qui ne m'a pas empêchée de me lever à 6 heures ce matin pour y retourner... Une semaine qui recommence et pendant laquelle je penserai encore et toujours à toi.

    Je vais donc te le dire avec une chanson de Florent Pagny...

     

    Ciel de flamme ou vent de neige
    des terres d'Afrique aux caps de Norvège
    où qu'on vive sur la planète
    on a tous quelqu'un dans la tête

    des Amériques aux contrées d'Ukraine
    d'autres langues mais la même peine
    où qu'on vive sur la planète
    on a tous ces mots dans la tête

    je suis loin de toi
    je suis loin mais je pense à toi
    je suis loin de toi
    je suis loin mais je n'oublie pas
    je suis loin mais je pense à toi

    du fond de l'Orient aux pays de France
    le même manque, la même évidence
    où qu'on vive sur la planète
    on a tous ce cri dans la tête

    je suis loin de toi
    je suis loin mais je pense à toi

    je suis loin de toi
    je suis loin mais je n'oublie pas
    je suis loin mais je pense à toi

    loin de toi, trop loin de toi
    je suis loin mais je pense à toi
    je suis loin mais je n'oublie pas
    je suis loin mais je pense à toi

    je suis loin, trop loin de toi
    .....

                                                                   ..... mon fils que j'aime et qui me manque.




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  • Et voilà, ta tata Isabelle, ton tonton Hervé, tes cousines et cousin sont déjà repartis hier soir ; ta tata travaille ce matin, comme ton papa de coeur, et moi, je travaille ce soir puisque la clinique vétérinaire est de garde. Ce fut un moment de bonheur trop court mais très agréable.


    Ton papa de coeur a fait des grillades sur le barbecue qu'il est allé acheter avant l'arrivée de la famille et qu'il avait commencé à monter. Ton tonton Hervé n'a eu que quelques (hi hi hi) vis à mettre pour le terminer.


    As-tu vu tout le chocolat qu'on a mangé ce week-end de Pâques ?
    Sous toutes ses formes : mousse, gâteau, petits chocolats, plaques de chocolat...
    Regarde encore...



    Et oui, samedi après-midi, on est allés se promener chez le chocolatier bien connu de par chez nous et on a fait quelques emplettes.

    La mousse au chocolat, elle était faite maison par moi-même et le plat bien rempli n'a fait qu'une tournée.

    Le dimanche midi, nous avons fêté les 15 ans de ton cousin Jean-Luc ; inutile de te dire, puisque tu y étais, qu'on a encore eu droit au concert de cymbale que j'avais oublié de cacher.
    Ton cousin souffle les bougies...


    Il a réussi du premier coup...


    Et là, ce sont les fleurs qu'ils m'ont offertes avant leur départ...

    Dommage que le soleil nous ait boudés pendant ces deux jours ; maintenant que tout le monde est reparti, il brille de nouveau. Grrrrr...

    On a pensé à toi et parlé de toi ce week-end. Surtout ton papa de coeur qui se remémorait le fait que vous aviez fait le projet d'aller ensemble à la salle de musculation et aussi à la pêche. Il ne voyait pas l'avenir ainsi, dit-il souvent ; vivre sans ta présence à nos côtés. Tu lui manques beaucoup.

    Nous reverrons ta tata Isabelle et ton tonton Hervé fin mai puisque nous allons avec eux, ta tata Evelyne, ton tonton Didier, Irène, Patrick, Hélène, Christian (nièces et neveux) et deux autres personnes de la famille d'Hélène et Christian, voir Johnny Hallyday au Stade de France près de Paris ; un week-end de 3 jours remuant en perspective. Nous avions acheté les places mi février 2008 (le tout début de ta maladie) sans jamais penser un instant que tu partirais comme ça ; on t'avait même proposé de nous accompagner mais tu avais refusé car tu n'aimes pas les grandes villes.

    Et puis, depuis que je te parle sur ce blog, j'ai rencontré des gens merveilleux pleins de gentillesse et d'humanité (Estelle a créé une bannière pour toi ; on peut la voir en bas de mon article dans la rubrique Pourquoi ce blog ? Encore merci, Estelle.) Et aussi, sur le blog La grange de Johanne dont on trouve le lien dans la rubrique Mes partenaires, colonne de gauche.

    Toi aussi, tu es plein de gentillesse et malgré ta façade de râleur, tu as le coeur sur la main. Je sais que tu n'es pas loin mais te voir, toi et ton sourire taquin, me manque à la folie, mon fils.

    La dernière semaine de juin, nous retournons près de Paris, ton papa de coeur et moi, pour rencontrer la médium avec qui j'ai déjà eu un contact peu de temps après ton départ de ce monde des visibles ; tu me parleras encore, hein, Fabi ? Et en même temps, on essaiera de profiter un peu de ton frère si son travail lui laisse assez de liberté pour sortir avec nous.






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  • Une chanson pour toi d'un de tes chanteurs préférés :

     

     

    Tu vois, tes petits signes m'ont requinquée ; j'ai envie d'écouter la musique que tu aimes... et que j'aime aussi.

    A très bientôt, mon ange.


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  • Enfin un signe de ta part... ce signe, je le pleurais depuis plusieurs jours mais tu devais être trop occupé ou alors tu me trouves trop exigeante ; je ne te vois plus et j'ai besoin de savoir que tu es là, que tu m'entends...

    Hier soir, j'avais entamé de regarder à la télé un film un peu ancien "New York 1997" que j'avais apprécié à l'époque de sa sortie ; au bout d'une demi-heure, j'ai laissé tomber car mes pensées étaient ailleurs.

    Je me suis donc mise devant l'ordinateur et suis allée sur ma messagerie pour voir si par hasard je n'avais pas un mail m'informant que quelqu'un aurait écrit un gentil message sur le blog que j'ai créé pour te parler ; d'un coup, d'un seul, le courant s'est coupé et est revenu sans que l'on ne touche à rien au bout de 30 secondes.

    Et puis, aujourd'hui, mon réveil était réglé pour "sonner" à 6h15 puisque je travaille à la clinique vétérinaire le jeudi matin ; et bien, j'ai été réveillée sur une chanson des Beatles que tu aimais écouter.

    Je suis tellement contente ! Je sais maintenant que tu es toujours avec nous ; reste car la famille arrive demain soir et on fêtera dimanche les 15 ans de ton cousin Jean-Luc ! Va falloir penser à planquer la cymbale...

    Je t'adore, mon amour de fils.


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  • Le 8 aujourd'hui... le 8 septembre dernier, tu disparaissais à tout jamais de notre vue dans ce cercueil qu'on emmenait au crématorium de Nimes. Bouououh ! tu dois être en train de m'engueuler et si tu pouvais, tu me mettrais un coup de pied au derrière ; "secoue toi, maman" tu me dirais,"arrête de pleurer !".

    Je vais donc te le dire en chanson... ou plutôt te le faire dire pour éviter que la pluie ne tombe de ce ciel gris que nous avons aujourd'hui (gris, comme mes pensées) :

    Tu me manques, y a rien à faire
    Tu ne manques, pas de mystère
    Pourquoi ce coeur fracturé ne peut se détacher

    Ton image est gravée
    Mon rêve s'est envolé dans un écrin de soleil
    La vie ou la pluie c'est pareil

    Tu me manques
    J'y crois encore
    Tu me manques, l'amour est fort
    Comment pourrais-je accepter que le ciel vient de tomber?
    Tu me manques, ça va passer
    Tu me manques, je suis déchirée
    Je ne trouve que ces mots là pour te dire je t'aime cent fois

    Tous les jours s'agrandit ce petit bout d'amour
    celui qu' j'avais construit pour toi jour après jour
    J'aurais voulu te dire
    Les mots qu'on ne dit pas
    Apprendre à les écrire, te les chanter tout bas
    Tu me manques, trop tard le soir

    Tu me manques, je garde espoir
    Je sais que quelqu'un là haut nous a portés ce soir
    Nous a laissé le temps, le temps d'un sentiment
    Même si la vie souvent fait battre nos coeurs
    à contre temps oh...

    Tu me manques, as-tu compris ?
    Tu me manques j'ai froid la nuit
    Montréal ou Paris, où es-tu ? trop loin d'ici
    Tu me manques, je te l'ai dis
    Tu me manques, je te l'écris
    Je ne trouve que ces mots là pour te dire je t'aime cent fois...

    Tu me manques...Tu me manques...Tu me manques...


    Ce matin, ta tatie de coeur m'a téléphoné et m'a proposé de faire les magasins cet après-midi pour me changer les idées ; c'est super gentil mais j'ai refusé car trop de choses à mettre en ordre avant l'arrivée, vendredi soir, de ta tata Isabelle, ton tonton Hervé et tes cousines et cousin. Et puis, on attend la visite de Monique et Monmon, soeur et beau-frère de ton papa de coeur.

    De toutes façons, où que j'aille, je pense à toi et cette fois-ci, va savoir pourquoi, je rame dur dur pour sortir du creux de la vague. Ce petit week-end en famille va sûrement me faire le plus grand bien. Tu restes avec nous, hein, Fabien ?

    Je ne te crierai jamais assez que je t'aime, mon grand, mais est-ce que je crie assez fort dans ma tête pour que mes paroles te parviennent dans cet autre monde où tu es maintenant ?



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