• Hier, tout comme aujourd'hui, le vent a soufflé en rafales toute la journée : nous l'avons bravé pour une petite sortie au cimetière mais l'après-midi, nous n'avons pas mis le nez dehors.

    Moi, je t'ai écrit sur ce blog ou j'ai continué la lecture de mon livre "Dans les bras de la lumière" de Betty J. Eadie. Son résumé : "A la suite d'un accident, Betty J. Eadie fut déclarée cliniquement morte, à 31 ans, avant de revenir à la vie. De son aventure dans l'au-delà, elle a rapporté un récit étonnant et lumineux. Revenue avec un message d'amour, elle décrit la vie de l'autre côté, explique pourquoi la vie terrestre est jalonnée d'épreuves et nous rappelle que ces voyages aux frontières de la mort sont importants pour ce qu'ils nous enseignent au sujet de la vie. La mort est la dernière étape de l'éveil spirituel. En connaître le sens permet de vivre en conscience et en plénitude."

    A travers ce blog et ces livres, je me sens si proche de toi, Fabien. Tu dois te dire "ça alors, ma mère qui ne croyait que ce qu'elle voyait, là voilà partie dans une autre dimension". Ben oui, mon fils, la dimension dans laquelle tu vis maintenant.

    Pendant ce temps-là, Gilbert a sorti son équipement de peintre et il a continué un tableau. Tu ne trouves pas qu'il a vraiment l'air sérieux et inspiré dans ces moments-là, Fabien ? Regarde bien :

    Sais-tu que tu lui manques autant qu'à moi, c'est à dire terriblement, cruellement... en fait, pas de mot assez fort pour définir ce vide. Mais oui, tu le sais.

    J'ai eu ton frère au téléphone vendredi dernier ; son "patron" a eu la bonne idée de lui rajouter trois jours de travail en plein milieu de cette semaine-ci, ce qui fait qu'il ne pourra pas venir nous voir ce mois de février. Grrrrr.....

    Dimanche prochain, nous partons quelques jours dans l'Yonne pour assister ta mamie lors et après son opération de la cataracte. Tu viens avec nous, n'est-ce pas, Fabien ? Ta tatie de coeur prendra soin de la maison et du monument au cimetière. Nous ramènerons ta mamie chez nous pour quelques temps : elle n'a pas remis les pieds dans le Vaucluse depuis ta crémation.

    Ce soir, je vais essayer de travailler chez mon vétérinaire malgré mon épaule toujours douloureuse qui m'empêche de lever le bras. Bah, une broutille par rapport à ce que tu as vécu... mais pas pratique pour faire du ménage.

    Je pense très fort à toi, mon fils, et à ton frère qui pourra, je l'espère, venir à la maison le mois prochain.





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