• Encore un travail d'accueil pour toi, mon fils : Eric, papa de trois jeunes enfants, est décédé hier soir suite aux complications d'un cancer des os (son blog est dans mes liens). Hélène va devoir assumer l'éducation de ses enfants seule ; Eric l'aidera, OK, mais c'est tellement dur votre absence physique.

    Hier a été une journée normale ; on a eu la visite de copain Jean-Luc l'après-midi et on a bien discuté de choses et d'autres.

    J'ai eu aussi ta mamie en ligne : l'hôpital doit lui envoyer un diabétologue parce que, depuis son opération, elle fait, malgré ses piqures d'insuline journalières, des poussées de diabète ; et pourtant, ses menus sont faits en fonction de ce problème. Je la rappelle demain parce qu'aujourd'hui, je n'ai pas touché terre.

    Lever à 6h puisque travail au domicile de mon patron de 7h à midi ; ton papa de coeur passe me chercher et nous filons au cimetière. Trop beau, le monument : ta tatie et ta soeur de coeur y sont passés hier pour déposer deux cyclamens et pour rajouter au bouquet des villeurbannais dans le vase, un bouquet de tournesols.

    Retour à la maison pour manger un morceau puis arrivée à 14h de Marie-Hélène qui nous a tenu compagnie une bonne heure. A son départ, courses à Auchan puis à Cultura. Un quart d'heure après notre retour, il m'a fallu aller faire ma B.A. du soir à la clinique vétérinaire.

    Là, je suis cassée physiquement mais aussi moralement : le départ d'Eric me rappelle tant de choses. Et puis, il y a cette petite Maylis que sa maman vient de faire hospitaliser en urgence et qui, d'après les médecins, n'a plus qu'une huitaine de jours à vivre ; je pense très fort à sa maman qui reste à son chevet et qui doit passer par toutes les souffrances que j'ai connues au tien.

    Parfois, j'ai la haine : ce SDF qui a frappé de coups de couteau 3 personnes prises au hasard dans la rue... et bien, à lui, il ne lui arrivera rien. Et ces voyous qui cassent, qui volent, qui brûlent... à eux, il ne leur arrivera rien. Où est la justice ??? justice dans tous les sens du terme, bien sûr.

    Et vois-tu, mon fils, la vie (ou la survie) continue quand même pour nous : demain, travail le matin pour ton papa de coeur et le midi pour moi. Le soir, repas chez Marie-Hélène et Georges en compagnie de ta tatie, ton tonton, ton frère, ta soeur et son mari... tous de coeur.

    Dimanche matin, chasse pour ton papa de coeur et dodo pour moi ; vers midi, départ pour Bouillargues chez Hélène et Christian où nous fêterons les 20 ans de leur fils Jordan et les .. ans de leur fille Manon. Nous serons une vingtaine de personnes.

    Un week-end calme, hein, Fab ? Mais bon, c'est toi qui nous a appris qu'il faut profiter de chaque jour qui passe parce qu'il peut être le dernier.


     

     

     

     



    votre commentaire
  • Je viens de plier ma table à repasser ; il me reste 4 ou 5 chemises mais il fait maintenant trop chaud pour continuer, chaleur + vapeur du fer. On est le 7 octobre et aujourd'hui, il y a encore et toujours du soleil.

    Hier après-midi, nous sommes allés aux Jardins de Provence puis au cimetière ; sur le monument, nous avons rajouté des jardinières de petites pensées et un pot de bruyère. Et bien, au soleil, il faisait encore 29°. C'est fou, non, Fab ? A cette période-là l'année dernière, on avait allumé le chauffage depuis plusieurs jours.

    J'ai eu ta mamie en ligne qui va de mieux en mieux : on lui a enlevé les redons et elle s'assied dans le fauteuil ou sur le bord de son lit ; elle se met debout aussi. Apparemment, la douleur se calme mais avec elle, on ne sait jamais. Je pense qu'elle va bientôt déménager pour la maison de rééducation.

    Irène et Hélène ont emmené Jeannine, leur mère et soeur de ton papa de coeur, chez le généraliste hier soir ; elle n'allait pas bien moralement ; elle culpabilise de monopoliser ses filles surtout entre autres et de ne plus pouvoir assumer ses journées comme avant. Sinon, elle avait fait sa deuxième séance de radiothérapie.

    Je continue à me promener sur les sites de jeunes malades et là, les nouvelles pour la petite Maylis, 4 ans, ne sont vraiment pas bonnes. Fais quelque chose pour l'aider et aider sa maman, mon fils. Elle a tant de chagrin.

    Et ce n'est pas bon non plus pour Eric, papa de trois jeunes enfants.

    Les liens de leur blog sont dans mes liens. Bordel de saloperie de merde de maladie !!! J'ai la haine.

    Cet après-midi, je vais aller travailler au domicile de mon patron de 14 à 16h, puis ton papa de coeur viendra me chercher pour que j'aille chez le dentiste pendant que lui ira à la chasse avec son ami Georges et peut-être ton tonton de coeur.

    Et comme d'hab, à 18h, j'irai faire ma B.A. à la clinique vétérinaire où les sols seront sûrement, comme hier, dans un état lamentable. La clinique est face au magasin ED qui a fait des travaux de rénovation intérieurs et qui attaque maintenant la réfection du parking : donc, ils cassent tout pour refaire un revêtement tout neuf. Les gravats, la poussière, la boue... Oups... no comment.

    Tu me manques, mon fils ; heureusement que j'ai cet espace pour vider un peu mon sac.

     

     

     

     

     



    5 commentaires
  • Voilà, mon fils, le week-end est fini et même bien fini puisque dans une demie-heure, je réentame une nouvelle semaine de travail.

    Aujourd'hui a été un peu bousculé puisque je me suis levée vers midi ; va encore savoir pourquoi mais à 5h du matin, je ne dormais pas : angoisse, angoisse, quand tu nous tiens !

    Bref, nous avons passé un bon week-end ; nous sommes arrivés chez ton tonton Didier vers 18h. Pour le repas du soir, nous avions la compagnie d'amis à eux, Michel et Chantal ainsi que leur fils Jérémy, et nous ont rejoints aussi ta tata Isabelle, ton tonton Hervé et leurs 3 jeunes (entre parenthèses, ils sont arrivés avec un bouquet de fleurs clin d'oeil à Fabien, m'ont-ils dit ; nous étions le 3 et cela faisait 1 an et 1 mois que tu es parti pour l'autre monde ; tu vois, mon fils, tu es quand même avec nous et ils ne t'oublient pas ; ils n'ont pas oublié non plus le tournesol qui représente la provence que tu aimes ! tu leur feras toi aussi un petit clin d'oeil, non ? une petite coupure de courant, tiens ! lol).

    Le lendemain midi, nous avons mangé en compagnie d'Annie (la maman d'Evelyne), de Myriam (la soeur d'Evelyne), son mari et leurs 3 enfants.

    Didier et Evelyne nous ont demandé de remonter chez eux le week-end du 14 novembre pour les accompagner à une soirée.

    Nous avons repris la route dans la soirée et en arrivant ici, nous avons filé chez la soeur de ton papa de coeur, Jeannine ; elle allait mieux que le vendredi, tant physiquement que moralement. Mais bon, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Elle a fait sa première séance de radiothérapie ce matin. Ton papa de coeur est parti chez elle pour prendre les nouvelles d'aujourd'hui malgré qu'il a eu sa nièce en ligne en début d'après-midi. Normal, hein, Fab ? Tu sais ce que c'est toi aussi l'angoisse, non ? Tu ne la vis plus maintenant mais tu l'as vécue.

    Aujourd'hui, après manger, nous sommes allés au cimetière pour mettre le bouquet de ta tata Isabelle et de ton tonton Hervé dans le vase. Puis, direction Intermarché pour faire nos courses et celles pour la clinique vétérinaire où je vais partir de suite faire ma B.A. de la journée.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    3 commentaires
  • Oui, mon fils, j'ai pas mal de nouvelles depuis deux jours que je te fais faux bond ici ; pas très gentille, je sais.

    Hier après-midi, ta tatie de coeur est venue passer un moment avec nous.

    Ce matin, j'ai fait du ménage 5 heures d'affilée au domicile de mon patron et ce soir, j'ai rempilé pour 2 heures à la clinique vétérinaire. Je classe ça dans les bonnes nouvelles car à la fin du mois, y'aura des soussous.

    Cet après-midi, j'ai appelé ta mamie à l'hôpital : elle est descendue au bloc opératoire vers 10h et a retrouvé sa chambre vers 16h. J'ai pu lui parler parce qu'elle n'a pas eu d'anesthésie générale mais une péridurale. Elle souffre de l'aine mais elle a pris des anti-douleurs et il faut le temps que ça fasse effet. Ton tonton Hervé a essayé de l'appeler vers 20 heures mais pas de réponse : elle devait dormir.

    Dans la soirée, ton frère m'a téléphoné ; son rhume va mieux et il travaille comme un petit fou cette semaine et la prochaine : dimanche, lundi et mardi de journée puis jeudi, vendredi et samedi de nuit. C'est confirmé : il a eu son planning et pas de temps libre assez long pour venir nous voir. Merci Pied de nez, son patron.

    Et puis, avant que j'aille travailler ce soir, ton papa de coeur et moi sommes allés passer un moment avec sa soeur Jeannine. Elle n'avait pas fermé l'oeil de la nuit car elle a beaucoup souffert. Aujourd'hui, le kiné est venu pour des exercices respiratoires. Même si ton monde est sans souffrances, tu dois te souvenir de celle physique que tu as supportée sur cette terre, hein, Fab ? alors ne laisse pas Jeannine souffrir à ce point-là, mon fils ; aide-là.

    Demain matin, ton papa de coeur travaille et moi, ce sera à midi ; quand je quitterai vers 14h, je rentre vite prendre une douche et manger un morceau ; ton papa de coeur et moi irons ensuite au cimetière puis nous prendrons la route vers Lyon pour passer le week-end chez ton tonton Didier. Je n'ai rien dit avant parce que ça s'est décidé avant hier : un coup de tête.

    Ha, il faut que je te dise aussi que ton papa de coeur ne change pas : avant, il ne parlait que voiture. Ben là, la passion est revenue sur la chasse qu'il a reprise cette année. Avec son ami Georges, ils ont un chien mais ça n'est pas suffisant. Alors, il cherche (j'allais dire comme un cooker) d'autres chiens de chasse. Il en parle, il en parle et il lit les petites annonces dans les journaux gratuits comme il lisait avec toi celles pour les voitures. Mais bon, je n'en dirai pas plus parce que, de là-haut, tu dois encore et toujours lui donner raison.

    Je termine en chanson ce soir pour te dire que je t'aime très fort et que c'est pour l'éternité.


     



    3 commentaires