• Bouh, le quartier a été un peu bruyant hier matin SourireClin d'oeil ; en fait, Georges est venu vers 8h30 pour refaire la hotte de la cheminée. C'est chose faite et puisqu'il était dans l'action, il nous a fait un revêtement à la branche de cyprès. Voilà le résultat en cours de séchage...

    J'ai pris cette photo hier soir mais depuis, j'ai reposé sur le rebord la photo de ta cousine Annie et la tienne.

    Hier après-midi, j'ai pris un bon coup de chaleur parce que du coup, j'en ai profité pour faire le ménage à fond dans mon salon ; et pendant ce temps là, ton papa de coeur a nettoyé toute la cour en plein soleil.

    Nous avons toujours des températures de folie ici ; l'après-midi, le thermomètre dépasse allégrement les 40°.

    Hier soir, nous sommes allés au cimetière arroser les fleurs sur ton monument et sur celui de la famille de ton papa de coeur. Dans l'allée du retour, il me disait à quel point tu lui manques et il évoquait les discussions que vous aviez au sujet des voitures ou des motos ; il me parlait des regrets qu'il avait de ne pas t'avoir acheté, en même temps que la télé, le canapé que tu avais repéré chez But : tu en aurais profité un petit mois avant d'être hospitalisé en urgence pour ne plus jamais revenir dans ton appartement. Et il me disait qu'il est content que la cheminée soit terminée car, comme ça, tu pourras venir te rasseoir sur le rebord ; tu vois, c'est exactement la pensée que j'ai eue moi aussi il y a deux jours.

    Sais-tu que ta photo est accrochée au mur dans son laboratoire de travail ? et sur le tableau de bord de sa voiture ? et qu'il en a une dans son portefeuille ?

    Et oui, mon fils, je te l'avais bien dit qu'on serait toujours là près de toi, même si on ne peut le faire que par la pensée. Tu n'as pas fini de nous supporter...
















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  • Au secours, mon fils... regarde ce que Georges et ton papa de coeur ont fait à la cheminée...

    Et oui, ils ont dû découper la hotte pour additionner des tuyaux afin que ceux-ci montent jusqu'à la cheminée sur le toit. L'année dernière, le ramoneur, un petit nerveux, avait réussi à tout déboîter en passant son appareillage de nettoyage ; il avait tout remis en place mais bon... Cette année, le ramoneur, un nouveau plus calme, a fait le nettoyage sans problème mais nous a conseillé de rallonger la tuyauterie jusqu'en haut. C'est fait.

    Demain matin, Georges revient pour remettre en place les morceaux de la hotte et les coller. Ton papa de coeur s'est fait remplacer au boulot pour rester à la maison et lui donner un coup de main. Ah, Georges, si nous ne te connaissions pas...

    Après cela, je ferai un peu de nettoyage parce que le dessus de mes meubles est tout blanc ; mais je ne m'inquiète pas puisque ton papa de coeur dirait que c'est de la poussière propre.

    Ne t'inquiète pas, mon fils, tout sera en ordre dans peu de temps et tu pourras de nouveau t'asseoir sur le rebord de la cheminée quand l'envie t'en prendra.

    J'ai eu ta mamie en ligne ; elle a passé les radios mais il n'y a personne qui les a interprétées. Elle verra son généraliste avant la fin de la semaine. Donc, suspense... irons-nous ou pas dans le Nord début septembre ? Si oui, ton papa de coeur va me "baratiner" pour pousser jusqu'en Belgique puisqu'il parait que là-bas, les voitures coûtent moins cher. Aïe, aïe, aïe, mon fils, quelle passion vous avez tous les deux !

    Je pense à ton frère qui part en principe demain pour 3 jours chez son père. Il travaille samedi et dimanche toute la journée : je l'appellerai.

    J'ai toujours ton numéro de téléphone domicile et portable sur mon portable : je ne peux pas les effacer. C'est une partie de toi, de ta vie, de ma vie avec toi. Je suis pas finie, hein ?

    Allez, mon fils, j'arrête de dérailler et je te dis encore une fois que je t'aime très fort.












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  • Aujourd'hui à 19h, 11 mois que ta présence sur cette terre nous manque...

    Perdre un être qu'on aime
    C'est toujours un déchirement,
    Une souffrance qui broie,
    Un sanglot douloureux…
    Même si l'on sait au fond de soi-même
    Que l'amour ne s'éteint jamais
    Et que l'on peut le rejoindre par le cœur.

    Laissons couler nos larmes,
    Puis allons plus profond que la souffrance,
    Dans cet espace intérieur d'amour et de vie,
    Où l'on peut communiquer avec tous les êtres vivants,
    Qu'ils aient un corps physique
    Ou qu'ils soient déjà dans les mondes de lumière…

    Lorsqu'on est relié à un être cher
    Par la corde d'or de l'amour
    Qu'il soit dans la pièce à coté, à l'autre bout du monde
    Ou dans un monde différent,
    Le courant passe
    Fait de paillettes d'amitié
    Et de plaisir de vivre partagés.

    Il y a les vivants de la terre
    Et les vivants de l'Au-delà.
    Par le cœur nous pouvons
    Tous ensemble communiquer.

    Ne laissons plus les vieux démons de l'illusion
    Nous faire croire que nous sommes seuls.
    Osons respirer à pleins poumons
    Chanter, rire et communiquer intensément
    Avec tous ceux que nous aimons.

    Dr Christian Tal Schaller. (Extrait de "Les aventures d'une jeune fille de l'Au-delà" – Éd. Vivez Soleil)

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



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  • Des pensées un peu grises dans ma tête aujourd'hui : le 3 approche. Ce 3 qui me rappelle la date de ton départ pour l'autre monde (3 septembre 2008) mais qui devrait aussi me rappeler la date où je me suis remariée avec ton papa de coeur (3 décembre 2007) ; il est tellement patient et attentionné avec moi, toujours à essayer de me faire plaisir. L'égoïsme est un sentiment qu'il ne connait pas. Un amour de mari, quoi.

    Comme prévu, ton amie Coralie est passée me voir vendredi après-midi ; elle était impatiente de savoir si j'avais pu avoir un contact avec toi lorsque nous sommes allés voir la médium. Mais oui, lui ai-je dit, et je lui ai donné quelques exemples qui me font dire que je suis sure et certaine que tu es là. Je ne devais répondre que par oui ou non lors des messages que tu me faisais passer par la médium et ça n'a été que des oui ; tu m'as transmis des messages de prudence pour la santé de ton papa de coeur et il suit tes conseils, dont celui de beaucoup réduire sa consommation de café. Et puis, tu m'as parlé d'une chose très personnelle que seuls lui, moi et toi puisque tu nous vois vivre pouvons savoir. Coralie et sa maman croient aussi à la vie après cette vie ; savoir que tu es près de moi m'aide à continuer mon chemin sur cette terre près de ton frère, ton papa de coeur, la famille et les amis.

    Hier, j'ai eu ta tata Evelyne et ton tonton Didier au téléphone ; encore une semaine de boulot pour eux et ils seront en congés pendant lesquels ils viendront un moment chez nous : contents que nous sommes.

    Et j'ai eu ta mamie aussi : elle est sous piqures depuis 6 jours car elle souffre beaucoup d'une douleur dans l'aine. Un nerf coincé ou une hanche à opérer ? Elle passe une radio mardi qui nous dira sûrement mais notre voyage dans le Nord avec elle est un peu compromis dans l'immédiat. A suivre...

    Sinon, j'ai passé ma journée d'hier seule à la maison avec pour unique sortie mon travail à la clinique vétérinaire : ton papa de coeur a travaillé 10 heures et encore ce matin, il est reparti au boulot à 6h. Pas mal pour un retraité, non ? En plus d'un grand coeur, c'est aussi un courageux ; il me dit avoir toujours autant de plaisir à exercer son métier qu'il a pourtant commencé à l'âge de 14 ans.

    Et hier soir, nous sommes allés manger les "oiseaux" (des brochettes de grives que l'on fait cuire sur le barbecue, pour ma cop' Kikie) chez ta soeur de coeur ; nous étions encore une bonne douzaine et on a passé une agréable soirée en plein air. Ton papa de coeur a mangé son dessert avec déliiice (son mot favori) : une bonne douzaine de boules de glace.

    Cette nuit, l'orage et la pluie ont été au rendez-vous ; ton papa de coeur s'est levé en courant pour fermer toutes les fenêtres qu'on laisse ouvertes pour essayer d'avoir un peu de fraîcheur. Je ne sais pas si ça a duré longtemps puisque je me suis rendormie comme une masse. Et ce matin, contre toute attente, de nouveau le thermomètre qui grimpe : déjà 38° sous la tonnelle. Grrrr... Cet après-midi, repos du guerrier sur le canapé pour Gilbert et vers 18h, nous irons au cimetière.

    Bon, mon fils, je vais arrêter de te saouler avec ma vie terre à terre. Ta présence me manque de plus en plus fort. Ton papa de coeur rentre juste du travail en sifflotant...




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