• Courant janvier, ton papa de coeur et sa soeur sont allés rendre visite à la peintre qui a fait les portraits de toi ; je leur avais confié une boîte de chocolats et une bouteille de champagne à son intention : elle est vraiment trop gentille, cette femme de 80 ans passés qui ne peint pas par passion mais pour faire plaisir aux autres.

    Du coup, ton papa de coeur lui a commandé un tableau que nous sommes allés chercher mercredi et qui trône maintenant dans notre cuisine.

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    Tu aimais la provence et les tournesols en font partie ; je suis certaine que ton papa de coeur a fait faire ce tableau en pensant à ça et il savait me faire plaisir en me l'offrant. C'est vrai qu'il est superbe.

    Encore une semaine qui se termine et un mois qui touche à sa fin ; c'est fou ce que le temps passe vite.

    Demain soir, nous emmenons dans notre ferme auberge préférée, Cyrille, vétérinaire dans la clinique où je travaille ; il quitte notre région pour aller retrouver sa famille aux alentours de Paris. Il était venu là pour suivre sa femme qui est décédée il y a deux ans dans des conditions tragiques alors qu'elle portait leur bébé. Son malheur a fait que ton papa de coeur et moi l'avons pris en sympathie et que de temps en temps, quand il assurait la garde de nuit à la clinique, il venait manger chez nous.

    Pour lui aussi, la vie continue ; tant bien que mal mais elle continue. Je passe en ce moment par un stade cafardeux ; tu me manques trop, trop, trop et c'est souvent que mes tripes font des noeuds. J'ai fréquemment des maux de tête mais je ne m'en inquiète pas puisque ton papa de coeur me dit que c'est dû au stress. Tu vois, je ne parle de mon mal être à personne parce que rien ni personne ne pourra m'enlever la douleur de t'avoir perdu. Alors, j'attends que "ça passe" et le retour de temps meilleurs.

    Ton papa de coeur rentrera plus tard aujourd'hui ; après son travail, il est allé au domicile d'un de ses patrons qui vient d'être opéré d'une maladie que l'on connait trop bien toi et moi. Reste à attendre le résultat des prélèvements qui ont été faits lors de l'opération. C'est dingue, on t'annonce maintenant que tu as cette saloperie de maladie comme on t'annonçait il y a quelques années que tu avais la grippe. A quand notre tour ?

    Quand je suis rentrée du travail chez le comptable ce matin, j'ai souhaité fort avoir fait un cauchemar ces cinq dernières années et voir ta voiture devant ton domicile en tournant le coin de la rue qui mène chez nous. Mais rien à part un fil d'étendage fixé à la fenêtre par la nouvelle locataire du domicile que tu occupais. C'est à hurler !!!

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  • Sainte Bernadette : c'est la fête de ta tatie de coeur aujourd'hui. Je lui souhaite de nouveau bonne fête si elle passe par ici.

    La semaine dernière a été marquée par la Saint Valentin ; jeudi soir, nous sommes donc allés, avec quelques amis, dans notre ferme auberge préférée pour nous y régaler du menu concocté pour l'occasion. Un régal, comme d'habitude, et une bonne soirée.

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    Le seul hic, c'est qu'il m'a fallu, à la sortie du restaurant vers minuit et demi, aller faire le ménage à la clinique vétérinaire. Heureusement que ton papa de coeur m'a aidée. Nous nous sommes couchés vers 2 heures et demi. Dur, dur de s'endormir après tout ça mais bon... nous avons passé une bonne soirée.

    Et puis, samedi soir, nous avons reçu à la maison Irène et Denis, amis de longue date avec ton papa de coeur qui nous avait préparé un repas de fête une fois encore. Ils nous ont quittés à presque 2 heures du matin mais aucune importance puisque personne ne travaillait le lendemain et que nous avons pu faire une grasse matinée.

    Cette semaine sera plus calme ; samedi soir, nous emmènerons Cyrille, vétérinaire qui va bientôt quitter la clinique, goûter la cuisine de notre ferme auberge ; ça m'étonnerait beaucoup que ça ne lui plaise pas.

    Les week-ends s'enchaînent et rares sont ceux où nous ne nous retrouvons que tous les deux ; tant mieux parce que le temps passe plus vite ainsi et que ça évite à mon esprit de trop cogiter.

    Là, tout de suite, ton papa de coeur est rentré du travail et est reparti aussitôt à la salle de sport ; moi, je viens de manger un morceau et je vais me "la jouer un peu cool" après ma séance de lavage et repassage ce matin.

    Je pense sans cesse au petit Lucas qui a passé les examens de contrôle dont la maman attend aujourd'hui les résultats ; je croise les doigts très fort pour que le neuroblastome ne soit plus qu'un mauvais souvenir pour lui et pour sa famille. Toi, tu l'as vaincu et c'est ce que j'ai dit à Sophie, la maman. Bien sûr, je ne lui ai pas parlé de ce qu'il t'est arrivé 17 ans après ; pourquoi le ferais-je puisqu'il ne s'agissait plus du neuroblastome et que je sais qu'elle va, comme moi, vivre dans le stress d'une éventuelle rechute ? Je la laisse profiter au mieux de son fils et de chaque moment de chaque jour.

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    Comme il est terrible l'enfer
    À qui connut le paradis
    Comme il est pénible l'hiver
    À qui connut printemps fleuri
    Comme il est terrible le temps
    Qui s'allonge, qui s'alanguit
    Pour qui connut la plénitude
    Et la passion des jours bénis

    La vie nous prend, la vie nous traîne
    La vie nous traîne, la vie nous broie
    Au bout de la détresse humaine
    L'homme se lève et crie pourquoi !

    Et va ma vie, et va mon coeur
    Ce que je crains c'est le bonheur
    C'est trop de ciel, trop de soleil
    Et trop de joies

    Et va ma vie et va mon coeur
    Ce que je crains c'est le bonheur
    Celui qu'on donne et qu'on retire
    En une fois

    Comme il est trop grand l'univers
    Et comme on se sent tout petit
    Quand on est seul à découvert
    Face au silence de la nuit
    Avant que sagesse ne vienne
    Ce qu'il faut se brûler les doigts
    Aux fausses joies, aux fausses peines
    À tous les tabous d'ici-bas

    La vie nous prend, la vie nous traîne
    La vie nous traîne, la vie nous broie
    Au bout de la détresse humaine
    L'homme se lève et crie pourquoi !

    Et va ma vie, et va mon coeur
    Ce que je crains c'est le bonheur
    C'est trop de ciel, trop de soleil
    Et trop de joies

    Et va ma vie et va mon coeur
    Ce que je crains c'est le bonheur
    Celui qu'on donne et qu'on retire
    En une fois
     
     
    Tu me manques trop, trop, trop...
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  • Ta cousine Céline a 20 ans aujourd'hui : le bel âge, dit-on. Peut-être parce que l'on a encore l'insouciance de la jeunesse et qu'on n'a pas encore vécu les épreuves qui nous marquent à jamais ? Toi, mon coeur, tu ne les as pas dépassés de beaucoup.

    Il n'y a pas longtemps que j'ai remis les pieds sur terre après cette super soirée d'anniversaire qu'il m'a été donné de vivre. J'ai eu ta mamie en ligne dernièrement qui ne fait que penser à cette soirée très réussie, m'a-t-elle dit. Ben, il y aura bien des occasions pour recommencer et y'a-t-il vraiment besoin d'occasions pour profiter ainsi de moments de partage et de bonheur ?

    Il y a plusieurs jours que je tousse "comme une bête" ; j'ai donc réussi à avoir un rendez-vous chez le médecin jeudi qui m'a mise sous antibiotiques -même s'ils ne sont pas automatiques, comme le dit la pub- ; bronchite doublée d'asthme. Bon, je vais finir par l'éviter ce médecin qui me trouve régulièrement un truc nouveau. De l'asthme, je n'avais jamais eu ça encore.

    Du coup, le repas chez nous avec Irène et Denis que l'on devait faire ce soir est remis au samedi suivant ; Irène sort de traitements pour un cancer du sein et est donc encore faible au niveau immunité ; je ne veux pas prendre le risque de lui ajouter un problème de bronchite dont elle aura plus de difficultés à se remettre que moi.

    Bien sûr, ça ne m'empêche pas d'aller travailler ; l'entretien de la clinique vétérinaire me pèse de plus en plus physiquement comme moralement pour les heures du soir et je compte maintenant le temps qu'il me reste à faire avant la retraite : 14 mois - 9 jours. Par contre, s'ils le veulent, je continuerai à travailler aux domiciles de mon patron vétérinaire et de son comptable. Je croise les doigts pour que le gouvernement actuel n'ait pas la bonne idée de rallonger le temps de travail avant mon arrêt. Ben oui, je fais déjà 1 an et 2 mois de plus grâce au précédent gouvernement.

    Ce qui me fait tenir, c'est l'espoir que j'ai de te retrouver au bout de ma route et, en attendant, les projets que nous faisons et concrétisons ; le prochain à venir : l'Andalousie (Grenade, Séville, Cordoue, Malaga, ...) en voyage organisé du 21 au 28 avril prochain. Devine qui vient avec nous ? Bernadette et Elie. On en est très, très contents.

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    Et en plus, j'ai eu ton frère en ligne mercredi soir qui me confirme son idée de venir un moment chez nous au mois de mai. Le top !

    Tu vois, mon fils, la vie est belle si on sait l'apprécier ; tu n'en as malheureusement pas eu le temps mais je souhaite du fond du coeur que tu sois heureux toi aussi dans ce monde où j'irai un jour ou l'autre te retrouver.

    Je t'adore, mon ange.

     

     


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