• Je ne t'ai sûrement pas oublié hier mais dure journée : eh oui, c'était la reprise du travail à 7 heures du matin ; ton papa de coeur avait repris la veille et m'avait dit "tu vas voir, c'est pas facile de se remettre dans le bain après le week-end qu'on a passé". Il avait bien raison surtout que du ménage à faire chez le vétérinaire, j'en ai trouvé. Hier soir, j'ai quitté il était 21 heures passées car il m'a fallu refaire les sols au moins quatre fois pour qu'ils arrêtent de "péguer". En rentrant, je me suis douchée, j'ai grignoté et, comme je m'endormais devant la télé (ça alors !), je me suis couchée à même pas 23 heures et j'ai plongé de suite dans le sommeil.

    Ce matin, le blues et l'angoisse qui montent de plus en plus à l'approche de ce dimanche 7 juin, jour de la Saint Gilbert, de l'anniversaire d'Irène mais aussi jour de la fête des mamans que tu ne viendras pas me souhaiter comme chaque année. Eh oui, je te voyais arriver à la maison avec un bouquet ou un panier de fleurs que tu me tendais timidement en me disant "c'est pour toi" ; j'en profitais pour t'embrasser parce que tu étais très réservé et que les bisous n'étaient pas ton fort (je t'en ai donné et donné pendant les derniers mois de ta vie et tu ne me "repoussais" plus ; tu avais mis ta pudeur de côté). Sais-tu maintenant à quel point je t'aimais et je t'aime encore, mon fils ? Ma gorge se serre, les larmes coulent, le dimanche se prépare... Et puis, j'en ai un peu marre aussi de toujours dire que ça va bien alors qu'au fond de moi ça ne va pas bien, de faire comme si je surmonte facile ton départ de ce monde... Il faut bien que de temps en temps je vide le trop plein de larmes que j'accumule en moi pour ne pas gêner les autres...

    TU ME MANQUES, MON FILS






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  • 9 mois (le temps pour te faire) aujourd'hui que tu as quitté le monde des visibles ; le temps file, file, mais je ne m'en plaindrai jamais puisque ça me rapproche du moment où je te retrouverai. Tout de toi me manque de plus en plus, mon fils. A chaque fois que je vois ou que je fais quelque chose, il n'y a rien à faire, je pense : Fab aurait dit..., Fab aurait fait..., Fab aurait pensé... Tu continues à vivre près de nous et je dis nous puisque c'est pareil pour ton papa de coeur. Mais bon, on ne va pas s'arrêter à cette date du 3 juin puisqu'en fait, c'est tous les jours que l'on ressent ce manque de te voir, de t'entendre, de te toucher...

    Je viens d'avoir ton frère au téléphone : il arrivera chez nous... chez lui aussi... le lundi 15 après avoir passé le week-end chez son père qu'il n'a pas vu depuis bien longtemps. Je suis, ou plutôt nous sommes super contents de sa venue.

    As-tu vu ce qu'il nous est arrivé hier ? Nous nous sommes "pointés" au cinéma et le film avec Johnny n'était plus à l'affiche malgré qu'il soit toujours programmé sur leur site internet ; comme on était sur place, on s'est rabattu sur Jusqu'en enfer, un film réalisé par Sam Raimi (Evil dead) qui m'a fait faire quelques bonds sur mon siège : pas mal du tout dans le genre horreur.

    A la sortie, nous sommes allés au cimetière ; j'avais emmené de quoi nettoyer le monument qui était bien sale vu le fait que des ouvriers creusent des tranchées pas loin pour d'autres monuments et le vent suivi de la pluie et de nouveau du vent qu'il y a eus. C'est super propre mais combien de temps cela va-t-il durer ? Bah, c'est la vie, dis-tu ? Ben oui et on recommencera. Pendant notre absence, ta tatie de coeur a mis un bouquet coloré dans le vase.

    Ton tonton Hervé a beaucoup "flashé" pendant notre séjour à Paris et entre lui (la majorité), ta tata Evelyne, Pascal (notre guide) et moi, on a dû récolter environ 200 photos. On a la Tour Eiffel sous toutes ses coutures Clin d'oeil.

     

    On a tous quelque chose en nous de Tenessee...ce désir fou de vivre une autre vie... : faut-il que je te dise l'autre vie que j'ai envie de mener après cette vie-là ? oui ? alors, celle que je vivrai près de toi avec ceux que j'aime qui seront déjà là ou qui nous rejoindront. Amour toujours, mon fils.





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  • Hier, 1er juin, ça fait 4 mois que Johanne est allée te rejoindre mais aussi 1 an et 11 mois que ta cousine Annie est partie pour ce monde où tu l'as retrouvée toi aussi.

    Nous, le "bus des douze", on était sur la route du retour de notre week-end à Paris ; as-tu vu, Fab, les coups de soleil que certains (dont moi) ont ramassés ? On s'est beaucoup promenés dans Paris, en voiture ou à pied, et on a revu, ou découvert pour ta tata Isabelle, les lieux importants de cette belle ville (Montmartre, la Tour Eiffel, les Champs Elysées,...). Nous avons fait une balade sur la Seine en bateau mouche. Nous avions un super guide, Pascal, parisien d'origine, qui nous a guidés allégrement au milieu de l'abondante circulation parisienne. Ouf, tu n'aurais pas aimé être au volant et tu te serais sûrement défoulé en traitant certains conducteurs de divers noms d'oiseau. Quelques photos :

    Sur cette photo, manquent moi (derrière l'appareil) et notre guide Pascal (derrière un autre appareil).
    Il manque toujours les mêmes sur cette photo.




    Après toutes ces supers balades, on est allés, dimanche soir, au concert que Johnny Hallyday donnait au stade de France. Grandiose, ce stade, mais as-tu senti, Fab, ce que j'ai ressenti en me retournant pour m'asseoir à ma place ? Un vertige monstre qui s'est atténué une petite heure après (interminable pour moi) avec l'arrivée des gens qui se sont assis devant nous ; j'avais moins l'impression de ce vide qui m'attirait.
    Et puis, j'ai pris comme un signe de ta part la chanson qu'est venu chanter Grégoire en toute première partie "Ta main", chanson que j'ai d'ailleurs mise dans ce blog il y a quelques temps. Les larmes se sont mises à couler sur mon visage et sur celui de ta tata Evelyne qui pensait très fort à sa fille et ta cousine Annie. Le spectacle de Johnny ? tu as dû aimer toi aussi. Souvenirs, souvenirs...
    Et bien, un week end comme ça, on aimerait en vivre plus souvent.


    Et pour couronner le tout, j'ai reçu un SMS de ton frère qui me dit que sa semaine de congés en juin a été acceptée et qu'il viendra la passer chez nous : GENIAL ! Dans la foulée, on remontera avec lui dans l'Yonne fêter les 80 ans de ta mamie puis on ira le ramener jusqu'à chez lui puisque ce sera notre semaine, à Gilbert et à moi, de nouveau sur Paris (hors la médium, on en profitera pour visiter le musée du Louvre et le château de Versailles, entre autres...).


    Je vais rejoindre ton papa de coeur qui ne travaille pas non plus aujourd'hui ; on va manger un morceau et on ira au ciné voir le film de Johnny Hallyday pour rester dans le ton du week-end qui a filé beaucoup trop vite. En rentrant, on passera bien sûr par le cimetière où on est déjà allés hier soir dès notre arrivée.
    Bisous d'amour, mon fils.




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  • Hier, j'étais heureuse de recevoir un coup de téléphone de ton frère : quel bonheur d'entendre sa voix. On se rappelle lundi soir car il aura alors son planning du mois prochain et je saurai s'il peut venir passer une semaine à la maison.

    Ta tatie de coeur a pensé à moi car elle m'a amené un petit éventail qui rentre dans mon sac à main et qui me servira si j'ai un coup de chaud pendant le concert de Johnny.

    J'ai reçu aussi un mail de ton amie Christelle qui me dit qu'elle me téléphone bientôt pour me dire quel week-end elle viendra nous voir : super contente que je suis et ton papa de coeur aussi.

    Et sur le soir, alors que nous regardions la télé, un timide toc toc à la porte : c'était ton amie Coralie qui passait devant chez nous et qui s'arrêtait pour nous faire un bisou. Adorable, non, Fab ? Comme moi, elle est impatiente d'arriver au jour du rendez-vous avec la médium pour que je lui donne de tes nouvelles.

    C'était la journée des bonnes nouvelles et des surprises. J'en redemande...

    Ce soir, nous partons, Irène, Patrick, Gilbert et moi, en direction de chez ta tata Evelyne et ton tonton Didier qui sont super contents de nous recevoir et de nous héberger pour la nuit.

    Demain matin, nous rejoignent là-bas ta tata Isabelle et ton tonton Hervé : nous avons tous rendez-vous à 7h30 sur une aire de l'autoroute en direction de Paris avec les nîmois qui seront partis très tôt de chez eux.

    La suite, je te la raconterai à mon retour bien que tu la connaîtras déjà puisqu'on t'emmène avec nous dans nos coeurs et dans nos pensées ; mais bon, ça me fait du bien de te parler ici et j'aurai sûrement plein de choses à te raconter.

    Je vais essayer de me défouler pendant le concert de Johnny Hallyday et d'évacuer un peu du stress, de l'angoisse que j'ai de ce manque de ta présence. On dit qu'il faut laisser faire le temps, qu'il finira par adoucir la peine... OK on dit... mais chez moi, c'est le contraire car il accentue ce manque de te voir, de te parler....

    Plein de bisous, mon fils.



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  • Je ne suis pas revenue te parler ici hier car coup de blues en rapport avec le départ de Petit Pouyou qui m'a rappelé tant de choses...

    Et pourtant, je voulais te faire sourire et te prouver qu'il n'y a pas que moi qui ne suis pas tout à fait finie, selon ton expression. Je t'ai dit que nous sommes allés au cinéma dimanche après-midi ; tout d'abord, on a droit aux extraits des prochains films puis aux publicités (comme à la télé) : pour ces deux étapes, les lumières sont tamisées. Vient le moment du grand film et l'éclairage baisse doucement jusqu'à ce que la salle soit dans le noir. C'est là que ton papa de coeur se penche vers moi pour me dire : "je deviens fou, dans ma tête je viens de penser qu'il faut que j'attache ma ceinture de sécurité avant le démarrage"... du film. Après la séance, on rentre à la maison ; deux minutes après, Gilbert en ressort pour aller allumer le barbecue ; et il allume les lumières extérieures alors qu'il fait encore jour "et bien, tu vois, t'es pas toute seule à perdre la boule !".

    Et aujourd'hui, mon fils, c'est l'anniversaire de ta tata Evelyne ; pour le cas où elle me lirait, je lui dis Bon anniversaire, Eve ! mais j'attends que Gilbert rentre du boulot pour lui téléphoner car autant, elle aura droit à la chanson et à quelques coups de cymbale par téléphone. On fêtera ça dimanche à Paris, en même temps que l'anniversaire de neveu Christian le 31 mai.

    Ta tatie de coeur et moi avions prévu d'aller nettoyer à fond le monument au cimetière demain matin mais un vent à tout casser s'est levé cette nuit (110 kms/heure paraît-il) et on l'a, paraît-il aussi, jusqu'à vendredi. On va donc remettre le nettoyage à la semaine prochaine.

    Par contre, chose originale dans notre cour : ton papa de coeur a installé et arrimé des parasols pour protéger les plantes du soleil ; le vent a retourné l'un d'entre eux qui ressemble maintenant à une parabole qui tourne et qui tourne ; je suis certaine que ça t'aurait amusé toi aussi et que tu aurais eu une plaisanterie à nous dire ; je guette l'arrivée de Gilbert pour voir la tête qu'il fera en voyant ça.

    Cet après-midi, nous allons de nouveau chez le guérisseur pour les plaques de Gilbert et ses acouphènes dont il lui a parlé la dernière fois. Et après, j'irai faire le ménage chez le véto et je lui dirai tchao puisque je serai en congés une semaine. Ouf, ça fera du bien d'arrêter un peu cette routine du ménage.

    Ton papa de coeur vient de rentrer : imperturbable qu'il est resté à la vue du parasol. Et ton frère que je n'arrive pas à avoir au téléphone ; à défaut, je parle à sa messagerie mais, ça fait comme pour toi, je n'entends pas de réponse. Le principal est que tu m'entendes et que tu saches que mon manque de te voir est à la mesure de l'amour que je te porte. Gros bisous d'amour, mon fils.




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