• Oui, ça a fait cinq mois hier que je ne te vois plus même si tu es toujours près de moi, près de nous.

    Tout le reste de ma vie, ces 3 de chaque mois marqueront l'anniversaire de ton départ en un monde meilleur, d'abord en mois , puis en année, et aussi en années et en mois. Quelle importance que ce soit un 3 puisqu'à moi, à nous, c'est tous les jours que tu manques, tous les jours que j'espère en vain avoir fait un cauchemar et te voir apparaître au retour de ton travail pour te réchauffer au coin de la cheminée ou pour venir chercher le repas que t'aura préparé ton "papa de coeur".

    Hier soir, il est allé rendre visite à un ami d'enfance et ton ancien chef à la SEPR, là où tu travaillais en intérim avant de tomber malade ; il a dit à Gilbert que c'était prévu qu'il te fasse signer un contrat de travail à durée indéterminée. "Un garçon toujours souriant, toujours content, d'accord sans se faire prier pour travailler le dimanche si le travail le demandait" : ce sont à peu près les mots qu'il a employés pour te résumer.

    Et moi, je suis super fière d'avoir un fils dont on peut parler ainsi.

    A ta cousine Annie que tu as retrouvée là-bas (j'en suis sure), je disais ce matin que je me rappelle d'elle sa gentillesse : à chaque fois que Gilbert, toi et moi montions à Lyon, elle me faisait un gâteau au chocolat maison (le chocolat, mon pêché mignon).

    Comprendrai-je un jour pourquoi deux jeunes comme vous, biens sous tous rapports, avez dû quitter prématurément cette terre dans des souffrances alors que d'autres, voyous, voleurs, meurtriers, violeurs, y évoluent sans le moindre problème ? Je vis encore ça comme une injustice. Y a-t-il un autre sens ?

    Toi et ton frère êtes ma force. Lui qui me soutient en se rapprochant de moi et toi qui vis près de moi et en moi. Je vous aime, mes fils.

    Toi avec tonton Hervé et tata Isabelle (tu aimais la provence)


    Ta cousine Annie (elle était passionnée par l'Egypte)





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  • Ce matin, comme tous les matins depuis un certain temps, j'ai ouvert le blog de Johanne dont je t'ai déjà parlé et j'ai appris qu'elle est partie, hier soir, te rejoindre dans ce monde meilleur. Au revoir, Johanne.

    Son mari, ses deux enfants, ses parents, bref... sa famille vont devoir apprendre à vivre avec son absence physique mais j'espère qu'ils trouveront, comme moi, du réconfort dans l'espoir qu'ils la reverront un jour et dans le fait qu'elle ne souffre plus. Comme moi, ils pourront puiser des forces en se souvenant du courage extraordinaire dont elle a fait preuve tout au long de son combat.

    5 mois demain que nous ne profitons plus de ta présence physique, de tes rires, de tes râleries, de tes taquineries, de ta gentillesse,etc... mais, jour après jour, la certitude que tu seras là pour m'accueillir quand mon heure sonnera grandit en moi.

    Tu ne quittes pas mes pensées, mon fils.

    Montre la route à Jahanne, Fabien !

     




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  • En début d'après-midi, ton amie Coralie est venue nous rendre visite ; je lui avais donné le lien de ce blog mais elle voulait le feuilleter avec moi la première fois.

    Elle est partie voir sa tante, puis est revenue plus tard pour nous accompagner au cimetière. Elle m'a ramené une photo de toi prise en janvier 1999 ; tu avais un peu plus de 15 ans.


    Elle reviendra nous voir avec d'autres photos qu'elle cherchera à l'occasion. Quel plaisir de savoir qu'elle ne t'oublie pas ; ses attentions nous font vraiment beaucoup de bien. Merci, Coralie.



    Au cimetière, nous avons porté un autre petit pot en zinc décoré de tulipes dans lequel nous avons mis une primevère.














    Je t'entends râler : "vous avez bientôt fini d'envahir le monument que vous m'avez dédié avec vos salades ?" Parce que par taquinerie, tu appelais "salades" les fleurs que nous aimons et que nous entretenons dans notre cour.

    Tu n'aimerais pas le ciel que nous avons aujourd'hui : un ciel sans soleil. Moi, ça ne me gêne pas puisque mon soleil, il est dans mon coeur : c'est toi. Je t'aime, ma puce.




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  • Ce matin, comme tous les jeudis matins, je suis allée au travail ; quand j'en suis sortie à 10 heures, mes pieds m'ont conduite jusqu'à la maison et, de nouveau, ma tête a espéré que ton départ ne soit qu'un cauchemar et qu'en tournant au coin de l'immeuble, je verrais tes rideaux accrochés aux fenêtres de ton logement et que ta voiture serait garée juste en face.

    Les rideaux ne sont pas les tiens, ta voiture n'est pas là et je me secoue pour affronter la terrible réalité.

    Pour le dernier Noël, ta "soeur" de coeur avait déposé au cimetière une composition de roses, fânées depuis, et de feuillages ; Gilbert et moi avons acheté cinq roses en tissu tellement bien faites qu'on les croirait réelles. Avant que je retourne au travail dans la soirée, on ira déposer la nouvelle composition sur la tombe :



    On a aussi acheté un petit arrosoir en zinc décoré de tournesols dans lequel on mettra un petit pot de marguerites.

    Un endroit spécial pour un rendez-vous qui te montrera encore une fois qu'on t'aime et qu'on pense à toi. A tout à l'heure, mon fils.




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  • Nous sommes rentrés hier de notre week-end chez ton tonton Hervé et ta tata Isabelle ; j'ai beaucoup pensé à toi et au fait qu'un an auparavant, toi et nous étions aussi chez eux ; je suis sure que tu t'en souviens : nous avions fêté les 17 ans de ta cousine Elodie.

    Et cette année, nous avons fêté ses 18 ans et mon anniversaire en même temps. Je sais que tu étais près de nous tous lors du repas auquel étaient aussi conviés ton tonton Didier, ta tata Evelyne et ton cousin Olivier.

    Quelques photos prises pendant ce dimanche bien agréable, n'est-ce pas, Fabien ?


    Ta cousine Céline apporte le gâteau
    Ta cousine Elodie et moi, on souffle les bougies
    (heureusement qu'ils n'en ont mis qu'une pour moi)
    On a été gâtées
    C'est bon dêtre en famille... ça met du baume au coeur.

    Et là, ce sont ta tatie et ton tonton de coeur qui sont venus me souhaiter un bon anniversaire avant notre départ pour Villeurbanne :

    Ton tonton Hervé, ta tata Isabelle, tes cousines Elodie et Céline et ton cousin Jean-Luc ont prévu de venir nous voir quelques jours aux alentours de la Saint Valentin. Tiens-toi prêt pour les recevoir, mon fils.

    17 heures : on rentre du cimetière où il fait un froid glacial à cause de la température basse mais aussi du vent qui souffle en rafales ; on a porté là-bas le cache-pot pour l'olivier.

    J'ai encore beaucoup de mal à réaliser que jamais plus je ne profiterai de ta présence physique, de t'entendre parler, de t'entendre rire. Que de fois chaque jour, je me dis "si j'avais su...".
    Je te le dis et te le redis : je t'aime et je t'aimerai toujours.




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