• Depuis ton départ, moi qui ne crois pourtant qu'en ce que je vois, je lis beaucoup de livres qui traitent de la vie après la mort ou plutôt de la vie après cette vie. Tous ces ouvrages me donnent un immense espoir : celui de te revoir quand mon heure sera venue. En attendant, je vis pour ton frère, Gilbert, la famille avec tout le courage que je puise en me rappelant celui dont tu as fait preuve pendant ta maladie.

    Dimanche dernier, Gilbert et moi sommes allés au cinéma voir "Et après". Un film qui nous dit : "peu importe de savoir s'il y a une vie après la mort, l'important est de vivre pleinement chaque instant de cette vie avant la mort". J'ai beaucoup aimé, Gilbert un peu moins par rapport aux passages où l'on voit ce jeune de 17 ans atteint d'un cancer incurable et révolté devant le fait qu'il va mourir. Ca lui a trop rappelé ce qu'il a vécu avec toi.


    La journée va continuer et ce soir, je prendrai un demi Temesta parce que ça fait deux nuits que je cauchemarde et que je dors très peu ; ça épuise. Mais ça, tu le sais déjà puisque je te l'ai dit oralement à 6h30 avant de partir au boulot.

    En ce moment, je vais régulièrement sur le blog de Johanne, une maman de deux enfants qui est atteinte d'une leucémie, qui a été greffée mais qui a rechuté. La médecine ne peut plus rien faire pour elle non plus. Une chaîne de solidarité s'est formée pour la soutenir moralement. Son site pour celles et ceux qui me lisent : http://leucemiennemie.canalblog.com

    Après mon boulot samedi, on prend la route pour passer le week-end chez ton tonton Hervé ; on mangera le gâteau pour fêter l'anniversaire de ta cousine Elodie et le mien.

    Je ne te dis pas à bientôt puisque tu es près de moi et dans mon coeur tout le temps. Je t'emmène avec nous samedi car je sais que tu aurais aimé venir. Je t'aime, mon fils.



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  • Et bien voilà, ton tonton Hervé a réussi là où je galèrais depuis un certain temps.

    Les personnes qui te rendront visite sur ce blog pourront profiter d'une des musiques que tu écoutais souvent pour te relaxer : Don't worry, be happy (traduction : t'en fais pas, sois heureux).



    J'ai entendu un petit morceau de cette chanson dans une émission télé aujourd'hui : un petit signe de ta part pour me dire que tu es là.

    Je t'écoute, mon fils, j'essaie de ne pas m'en faire, d'être heureuse et je t'aime.

    Un grand merci, tonton Hervé.




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  • Hier soir, nous sommes allés rendre visite à ta tatie et ton tonton de coeur avec ton frère qui est arrivé chez nous lundi en début d'après-midi ; tatie avait fini de décorer le cache-pot pour l'olivier que nous avons mis sur la tombe mais je ne le mettrai en place qu'au début du mois prochain car il faut que le vernis soit bien sec. En voici la photo :




























    En début d'après midi, nous avons raccompagné ton frère à la gare TGV d'Avignon car il reprend son boulot sur Paris demain matin ; ça nous a fait du bien de l'avoir quelques jours à la maison qui nous semble bien triste depuis ton départ. Si son planning de travail le permet, il reviendra nous voir quelques jours en février mais bon, c'est comme il le "sent" parce que je ne veux pas être égoïste : je comprends très bien qu'il a aussi sa vie et il faut qu'il pense à lui.

    Aujourd'hui, j'ai eu des nouvelles de ton ami Richard qui nous a souhaité la bonne année.

    Dans une heure, je pars au travail ; je pense très fort à toi.




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  • A l'époque de la fête d'anniversaire pour les 60 ans de ton "papa" de coeur, tu travaillais à la SEPR et tu y faisais les quarts.

    A tes moments libres, on courait ensemble les magasins pour trouver les décorations de la salle et les ustensiles qu'on pourrait offrir à Gilbert qui, rappelons-le, est boucher traiteur (ça veut dire que c'est lui qui fait la cuisine à la maison et qui te préparait tes repas). Tu t'es occupé de la collecte et de toutes les démarches pour lui offrir le cadeau dont il rêvait.

    Le voilà..............................

    Tu m'as emmenée aussi plusieurs fois pour rencontrer le propriétaire de la solle que j'avais louée, ainsi que le disc-jokey avec qui on a mis en place l'animation de la soirée.

    90 personnes environ étaient invitées.

    Le vendredi précédant la fête, tu avais travaillé de 4h à midi ; tu aurais dû ensuite être en week-end mais là-bas, tes supérieurs, sachant que tu ne refusais jamais les heures supplémentaires d'habitude, ont insisté pour tu ailles travailler le samedi matin. Et le vendredi après-midi, au lieu d'aller te reposer sachant qu'une nuit de folie aurait lieu le lendemain soir, tu es venu m'aider à mettre en place et à décorer la salle. Voici le résultat...............................

    Au cours de cette nuit de folie, vous deviez, toi et ton ami, monter sur la scène pour interpréter le sketch des frères Taloche "j'ai encore rêvé d'elle".

    On récapitule : tu avais donc travaillé le vendredi matin, tu m'as aidée à mettre en place la salle le vendredi après-midi, tu as peu dormi entre vendredi et samedi puisque tu reprenais le boulot à 4h, tu as travaillé le samedi matin et tu t'es peu reposé le samedi après-midi car de la famille à récupérer à la gare TGV.

    Le soir, toi si réservé et qui ne buvais jamais d'alcool, tu as voulu, pour te donner le courage de monter sur la scène, boire deux verres du punch que j'avais préparé. La fatigue aidant, ces deux verres n'ont pas eu que l'effet escompté de te donner du courage ; tu as bien fait rire la famille qui ne t'avait jamais vu ainsi "déchaîné", puis tu as continué la soirée couché sur le siège arrière de ta voiture. On n'a pas vu le sketch et on t'a vu réapparaître au petit matin.

    Vois comme ton oncle rit derrière toi.....
















    Et pourtant, je t'avais attribué une charmante cavalière (à ta gauche).....















     

     

    Avec ta cousine, Léa

    Une soirée mémorable qui aurait dû être suivie par une autre en septembre 2008 pour fêter tes 25 ans.




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  • En janvier 2008, on est allés passer un week-end avec toi à Villeurbanne quelques jours après l'annonce de ta deuxième maladie ; tu avais commencé un traitement à base de cortisone pour la douleur mais ça te shootait parfois "sévère".

    On a fêté l'anniversaire de ta cousine Elodie et on a tiré les rois.



















































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