• Me voilà, mon ange. Test fait, je vois que je peux de nouveau insérer des photos et j'en profite pour en mettre le maximum de la fête que j'ai donnée pour ma retraite : une super, super fête. Que n'étais-tu avec nous ? Mais sûrement étais-tu là, autrement mais là, et tu as dû te dire, en me voyant "faire la folle", elle est toujours pas finie, ma mère !

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    Tout ça est maintenant un souvenir mais un tellement bon souvenir ! Comme pour toi, lorsque me reviennent en mémoire les images de tes derniers mois sur cette terre, j'essaie fort de les chasser pour ne me rappeler que les bons moments avec toi, même les moments les plus simples tels que tes visites l'hiver pour t'asseoir sur le rebord de notre cheminée et ça me réchauffe le coeur. Je suis de plus en plus convaincue qu'un jour, nous serons de nouveau ensemble, mon fils.
     
    Quelques jours après cette fête, dans la nuit de jeudi à vendredi, j'ai fait une belle glissade dans notre escalier. J'y avais aligné toutes les compositions florales qu'on m'avait offertes et je n'avais donc plus accès à la rampe.
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    J'ai donc descendu plusieurs marches sur le dos mais c'est surtout ma jambe gauche qui a souffert. Le vendredi matin, Bernadette m'a accompagnée à l'hôpital où l'on m'a passé des radios de la cheville et du genou : ouf, rien de cassé mais comprimés anti-douleur, massages plusieurs fois par jour au Voltarène et port d'une atèle à la cheville. A ce jour, le pied a dégonflé mais je n'arrive pas encore à plier ma cheville correctement ; c'est surtout le genou qui me fait mal.
     
    Quand j'étais à l'hôpital, une femme hurlait à pleins poumons parce qu'elle avait coincé un doigt dans une portière. "Et vous, vous ne hurlez pas ?" m'a dit la docteresse. "Mon jeune fils est décédé il y a 5 ans d'un cancer des os et si je relativise ma douleur par rapport aux siennes, je n'ai vraiment pas le droit de me plaindre", lui ai-je répondu. Elle, elle m'a comprise.
     
    Oui, mon coeur, tu m'as et tu as donné de sacrées leçons de courage et surtout pendant les trois derniers mois de ta vie sur cette terre pendant lesquels tu savais que tu allais partir mais tu ne t'es jamais plaint comme tu ne t'es pas souvent laissé aller à crier malgré les souffrances physiques que tu endurais.
     
    De cela, je te remercie, mon fils ; tu m'as rendue plus forte physiquement comme moralement ; et même si parfois je m'écroule encore, je me relève rapidement en pensant à ta force à toi.
     
    Je t'aime tant, mon ange.
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  • Il y a bien longtemps que je ne suis pas venue te parler ici, mon coeur. Je suis complètement déphasée en ce moment.

    Pendant son séjour chez nous, ta mamie nous a offert le restaurant ; un restaurant bien sympa et où l'on mange bien à Villes sur Auzon.

    Et puis, lundi 1er avril au soir, nous avons débouché tous les trois le champagne pour fêter le jour officiel de mon départ du monde du travail.

    Les amis proches m'ont donné un super coup de main pour préparer la fête qui a eu lieu samedi soir ; nous étions une cinquantaine et nous avons passé une soirée de folie qui s'est terminée à 5h le matin passés. Sûr que je ne suis pas prête de l'oublier. N'y manquaient que mon ex patron préféré qui a eu des problèmes personnels et ton frère dont je n'ai toujours aucune nouvelle. Toi aussi, tu m'as beaucoup manqué mais il me faut gérer mes émotions et apprendre à vivre avec ton absence physique en attendant d'aller te retrouver.

    Ta tata Evelyne, ton tonton Didier et ta mamie ont repris la route pour chez eux lundi dans la soirée.

    Et depuis, je m'attaque à la préparation de la fête qui aura lieu près de chez nous pour les 60 ans de ton tonton ; je vais tout faire pour qu'il en garde de très bons souvenirs.

    En même temps, je cherche un hôtel dans la banlieue parisienne pour le séjour que nous passerons là-bas la première semaine d'août avec Noëlle et Lucien ; ces deux là nous ont d'ailleurs invités ce samedi qui arrive pour une soirée surprise : que nous réservent-ils ?

    Tu vois, mon coeur, je continue ma vie du mieux que je peux mais c'est le fait d'espérer te revoir un jour qui me fait tenir debout. J'ai commencé, avec l'aide de mon psy, à diminuer les anti-dépresseurs jusqu'à un jour prochain où je pourrai les arrêter. J'espace aussi les séances chez l'acupuncteur ; de chaque semaine, on passe à tous les quinze jours.

    Voilà, mon ange, je vais me préparer et rejoindre les amies pour une séance d'aquagym qui changera les idées et fera du bien au corps. Je rigole parce qu'on a tellement dansé à la fête qu'on était toutes à marcher péniblement et moi perso, je me suis payée une belle extinction de voix pendant trois jours tellement j'ai chanté et crié.

    Je t'aime de tout mon coeur, mon fils.

    Bon, je n'arrive pas à rajouter quelques photos de ma fête (l'hébergeur du blog fait encore des siennes) ; je retenterai de le faire bientôt sur une autre page.

     


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  • Il y a une semaine que nous sommes rentrés avec ta mamie mais ce n'est pas facile de trouver un moment où je serai sure de ne pas être dérangée pour venir te parler ; je profite que ta mamie soit devant ses feuilletons à rebondissement style les feux de l'amour qui passe le matin sur la 2.

    Vendredi soir, nous avons eu à table Noëlle et Lucien avec qui nous partirons une semaine début Août à Paris (encore un projet dont j'avais oublié de te parler), ainsi que Fernande et André (le frère de Noëlle), petit groupe avec qui nous étions partis au Puy du Fou l'année dernière.

    Le week-end a été calme et nous l'avons passé à la maison, ta mamie et moi. Ton papa de coeur travaillait dimanche matin et l'après-midi, il est parti avec Lucien faire une longue balade en moto : il s'est régalé.

    A son retour du boulot hier midi, nous sommes allés voter pour les municipales ; j'ai pensé à toi qui n'aurais pas manqué de nous accompagner et je sais même pour qui tu aurais voté. Mais bon, tout ça doit te paraître bien ridicule de là où tu es maintenant.

    Lundi soir prochain, je serai officiellement à la retraite : yeeeeeees ! J'aurais tant voulu que tu sois là et que tu m'aides à préparer la fête qui réunira la famille et les amis dont ceux de la clinique vétérinaire.

    Durant la semaine dernière, je suis retournée voir l'acupuncteur et le psy à qui j'ai demandé de m'aider à arrêter les antidépresseurs ; je continuerai à le voir pour cette transition période médicaments/sevrage/période sans médicaments. Et puis, ça me fait du bien de parler avec lui et de lui dire mes ressentis sur n'importe quel sujet que ce soit. Il a toujours à me donner un avis extérieur qui me fait réfléchir. Il m'a fait rire quand je l'ai quitté en lui disant qu'on se reverrait le jour officiel de ma retraite ; dommage que l'on se voit le matin, m'a-t-il dit, sinon je vous aurais offert le champagne.

    Et puis, entretemps, j'ai revu mon chef préféré à qui j'ai dit que je n'avais pas envie de voir une certaine personne à la clinique vétérinaire pour régulariser les papiers de mon départ à la retraite ; il va faire son possible pour être là-bas ce jour-là. Pour moi, la clinique, c'est une page fermée dans mon existence.

    Je vais conclure, mon ange, car j'entends ta mamie bouger ; ses feuilletons ont dû prendre fin et je m'attends à la voir rejoindre la chambre d'amis où se trouve l'ordinateur.

    Je t'aime et j'attends patiemment le moment où je pourrai de nouveau être avec toi.

     

     


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  • Je ne peux partir sans venir te parler un peu ici, mon coeur ; demain matin, nous prenons la route pour aller une petite semaine chez ta mamie dans l'Yonne. Elle va avoir 85 ans bientôt mais est toujours indépendante chez elle. Seulement, il est hors de question qu'elle grimpe sur un escabeau pour décrocher les rideaux, nettoyer les lustres ou les dessus d'armoire. Je vais donc faire ça et puis, samedi, nous reviendrons avec elle, après une halte d'une nuit chez ton tonton Didier, afin qu'elle participe à ma fête de retraite.

    Une autre bonne nouvelle : j'ai trouvé une salle près de chez nous et c'est là que ton tonton Didier fêtera ses 60 ans le 31 mai entouré de la famille et des amis. Je suis heureuse pour lui et je vais préparer un petit discours pour le lui dire ce jour-là. Et oui, mon fils, j'ai reçu plein de leçons de ta part dont celle de ne jamais remettre à demain le fait de dire à quelqu'un qu'on l'aime puisqu'on ne sait jamais de quoi sera fait demain.

    Nous continuons notre route, ton papa de coeur et moi, et on ne peut pas dire qu'elle est la routine. Nous sommes régulièrement invités et nous invitons régulièrement ; jeudi soir, nous avions à table Serge, Elie, Bernadette et mon chef préféré à la clinique vétérinaire. Nous avons passé une très bonne soirée. Et puis, le lendemain, c'est chez Bernadette et Elie que nous sommes allés manger avec Marie-Hélène et Georges.

    Bernadette et moi, nous nous lançons dans la chrono nutrition afin de perdre les kilos qui nous gênent tant moralement que physiquement ; je pense que Marie-Hélène va nous rejoindre dans le mouvement. D'ailleurs, la veille de ma fête, nous avons rendez-vous, Bernadette et moi, chez une chrono nutritionniste. A suivre....

    J'ai peu de temps à moi car je m'occupe en même temps de ma fête et de celle de ton tonton + une croisière sur le Canal du Midi en juillet et la croisière de novembre ; bientôt, viendront se greffer la paëlla annuelle chez Bernadette et Elie mi juillet et la fête d'anniversaire de Noëlle fin septembre. Je donne des "coups de main" et j'adore ça puisque ça m'occupe la tête et les mains.

    Voilà, mon ange, je vais m'occuper les mains avec le repassage du linge que j'emporte chez ta mamie et finir de remplir la valise.

    Tant de choses en vue auxquelles tu aurais pu participer.... Tu me manques atrocement malgré le fait que je te sais toujours à mes côtés (merci pour tes petits signes, mon fils).

    Je t'aime pour toujours.

     

     


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  • Je suis encore et toujours là, mon coeur, et si ma forme physique et mentale me le permet, je serai là jusqu'au moment de te rejoindre. Moins souvent, c'est sûr, mais que pourrais-je te dire chaque jour à part que tu me manques de plus en plus et que, malgré ce que disent certains, le temps n'arrange rien à cela. On apprend juste à vivre avec l'absence mais la douleur est toujours là.

    Hier soir, nous avions chez nous Marie-Hélène, Georges, Serge, Bernadette, Elie et Didier. Nous avons encore passé une bonne soirée et avons mangé en dessert un gâteau pour l'anniversaire de Serge.

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    Nous en avons profité pour rajouter une date à nos projets : un dimanche en juillet sur le canal du Midi ; combien nous serons ? Aucune idée. Qui nous aiment nous suivent...

    Le 14 février, nous sommes donc allés fêter la Saint Valentin (une excuse comme une autre pour se retrouver en famille et entre amis) au Mas des Vertes Rives. Comme d'habitude, un très bon repas et une bonne ambiance faite par les quinze personnes que nous étions.

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    Cette semaine-là, j'avais vu le psy qui trouve que j'évolue très bien dans ma façon de faire et de penser.

    Hier, s'est affiché sur ton blog ce message d'un prénommé Pierre qui m'a fait grand plaisir et que je remercie :

    «Bonjour, je suis tombé par hasard sur votre site et ca m'a beaucoup touché,je suis étudiant en médecine en 6eme année et j'ai vu beaucoup d'enfants malade également,mais en temps que soignant on essaie de prendre du recul pour ne pas trop souffrir de voir tous ces enfants malades,mais vu de l'autre coté,c'est sur qu'on ne peut que pleurer avec vous, de cette tristesse,de se demander pourquoi.

    Je trouve magnifique que vous ayez fait ce site pour votre fils,c'est une facon pour lui de continuer a vivre a travers vous, et de défendre sa mémoire,je suis sur qu'il serait fier de vous.
    Pour ce qui est du chirurgien qui lui implanté le PAC a vif, je ne peux que m'excuser que vous ayez pu vivre ca,il y a des médecins géniaux, et d'autre qui sont vraiment nuls voir inhumains, et on se demande meme pourquoi ils ont fait ce métier,mais j'espere que vous ne généralisez pas,d'ailleurs les pédiatres surtout en oncologie sont généralement des gens adorables.

    Je vous souhaite beaucoup de courage .»

    Non, Pierre, je ne généralise pas et c'est vrai que nous avons eu affaire à des gens formidables qui ont entouré mon Fabien lors de son premier cancer à 8 ans ; par contre, je n'en dirai pas de même pour son deuxième cancer en tant qu'adulte puisque des mauvais souvenirs restent ancrés dans ma mémoire concernant des responsables soignants : oncologue responsable souvent absente ou inabordable, interne responsable du service en son absence, anesthésistes, chirurgien pour le PAC.

    Cette semaine-ci a été plus calme : un rendez-vous chez l'acupuncteur et la séance d'aquagym. Mais je ne m'ennuie jamais et trouve toujours quelque chose pour m'occuper les mains ou l'esprit.

    Mardi après-midi, Bernadette viendra me chercher pour aller Rue de la Fête, un magasin où l'on trouve tout pour la fête ; pour la mienne, il ne me manque plus que les décos aux murs.

    L'autre jour, je suis allée à la clinique vétérinaire pour une question de paparasserie ; j'y ai vu Viviane, Angélique, le dragon Catherine et Loïc, le futur remplaçant de mon chef préféré ; il a tenu à me faire la bise et a montré son plaisir à me voir ; au moins, il y aura encore un responsable humain dans la clinique. Je suis méchante, hein ? Bizarre quand je mets les pieds là-bas ; un soulagement de ne plus y travailler et une impression de n'y avoir jamais travaillé.

    Bon, mon fils, je vais vite me préparer car ton papa de coeur va rentrer du travail ; après le repas, il fera certainement une petite sieste pour compenser sa courte nuit et puis, nous irons certainement rendre visite à Irène et Patrick qui reçoivent Hélène et Christian ; ils ont plein de choses à nous raconter à leur retour de trois semaines en Thaïlande.

    Je t'aime, mon coeur.


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